ARTICLES
2021-06-01 - apparition : ça projète au 105 : l'ultime maison artistique (10) : ÉTUDE PÉBIPOLOGIQUE : Gordon Matta-Clark : cabane, food et open house
Gordon Matta-Clark (1943-1978) :
- Open House (1972)
- Tree Dance (1971)
- Parked Island Barges on the Hudson (1971)
- Food (1971-1974)
- cuttings (1971-1974)
- références
.
.
……………………..
……………………..
Trois autres projets de Gordon Matta-Clark :
Open House (1972, Greene Street, Soho, NYC) :
En mai 1972, Gordon Matta-Clark crée Open House (Maison ouverte), œuvre non pérenne réalisée dans une rue de SoHo à New York, entre le 98 et le 112 Greene Street, deux espaces d’exposition alternatifs respectivement ouverts en 1969 et 1970. Elle a été réalisée à l’aide d’un financement par Horace et Holly Solomon et a été construite par Gordon Matta-Clark avec l’aide de Ted Greenwald, Richard Peck et Manfred Hecht.
La création d’Open House s’inscrit comme synthèse des deux gestes de Gordon Matta-Clark face au déchet : à la fois exploiter une certaine forme d’enveloppe habitable préexistante (un container) et réutiliser des rebus pour la transformer.
Avec cette œuvre, il poursuit ainsi ses investigations liées au recyclage des matériaux de rebut, en utilisant une benne à ordures (dumpster) qu’il compartimente au moyen de cloisons de bois, de portes d’hôtels et de restaurants, prélevées dans des chantiers de démolition proches.
L’œuvre ainsi créée un labyrinthe de portes et de murs en matériaux de récupération au sein d’un container recevant des déchets de construction. Elle a été d’abord (ex)posée dans les rues de New York, ouverte aux passant.es, entre le 98 et le 112 de la Greene Street, visible entre le 19 et le 21 mai 1972.
Open House doit également son nom à l’ouverture pratiquée en façade et à l’absence de toiture, suscitant osmose et perméabilité entre l’espace créé, la rue, les immeubles. Dès sa mise en place, Open House devient un centre d’activités, expérimental et ludique, où évoluent danseurs, performers, artistes. Offrant encore plus de liberté que les espaces d’exposition alternatifs : a accueilli une danse-performance par la troupe de Trisha Brown le jour du vernissage. Open House est un équivalent urbain, aux œuvres développées dans le contexte du Land Art.
Une seconde version d’Open House est installée en octobre 1972 devant le 112 Greene Street où G. Matta-Clark expose du 21 octobre au 10 novembre, sous le titre Dumpster Duplex (duplex dans une benne à ordures) (un étage est installé, sur lequel est disposé un barbecue). Le container, plus grand, bâti de cloisons irrégulières comme déconstruites, possède un escalier à ciel ouvert menant à une plateforme, pourvue d’un brasero, qui occupe la moitié de la structure.
Il s’agit là pour G. Matta-Clark, de juxtaposer l’univers déprécié des friches urbaines et une activité festive, perçue comme typiquement périphérique : un barbecue, dans le but de changer la ville.
Open House dans ses deux états, partant du déchet et utilisant le déchet, se donne alors comme une réorganisation du détritus, une réactivation du déchet : la nature de l’expérience est celle de la circulation labyrinthique dans une poubelle. La spécificité de ce labyrinthe en miniature est qu’il est doté de neuf portes qui se referment mécaniquement quand on les pousse et qui rythment le déplacement dans la poubelle.
Le labyrinthe a une dimension sonore. L’expérimentation de la pièce était accompagnée de la diffusion d’un enregistrement audio par Ted Greenwald des bruits de la ville. Par ailleurs, l’expérimentation de ce labyrinthe fait du bruit et produit même un certain vacarme (les portes se refermant mécaniquement derrière celle ou celui qui referme les portes). La poubelle devient objet sonore.
Écouter les enregistrements Voice Truck par Ted Greenwald : Source : https://jacket2.org/?q=commentary/ted-greenwald-voice-truck
– Partie 1 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_1972_1.mp3 – Partie 2 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_1972_2.mp3 – Partie 3 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_1972_3.mp3 – Partie 4 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_1972_4.mp3 – Partie 5 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_1972_5.mp3 – Partie 6 : https://media.sas.upenn.edu/pennsound/authors/Greenwald/Voice-Truck/Greenwald-Ted_Voice-Truck_-1972_6.mp3
Il s’agit d’une œuvre contextuelle et non pas une œuvre in situ : elle peut être bougée dans une autre rue de SoHo (elle n’est pas liée de manière ombilicale au site qui l’a vue naître), elle est aussi conçue comme une réponse à un contexte donné, la ville de New York au début des années 1970. SoHo à l’époque est un îlot insalubre avec de nombreuses personnes sans-abris. A cette condition première s’ajoute la crise des déchets de la ville de New York.
Open House est un espace qui a besoin d’être habité, peuplé, traversé, qui n’est pas fait pour être regardé et compris mais pour être expérimenté, vécu : un lieu à vivre.
L’œuvre originale n’existe plus car celle qui a été exposée les trois premiers jours a été détruite, est partie dans les poubelles de la ville de New York. C’est lors de la première rétrospective consacrée à Gordon Matta-Clark en 1985, que le container a été recréé.
(Source : MAMCO)
(Source : Université de Rennes, Thierry Davila)
(Source : Olivier Lussac)
(Source : White Columns)
.
-
visionnez une vidéo documentaire sur l’Open House avec des performances de Matta-Clark, Tina Girouard, Keith Sonnier, et d’autres artistes. (Ubuweb)
-
revoir les images de Open House dans l’article précédent sur “les portes”.
L’« anarchitecture » devient donc le lieu d’une critique de la politique d’aménagement urbain, notamment des zones périphériques des villes américaines. Et si l’artiste se réfère à la cabane mobile américaine, le Mobile Home, il la détourne, en construisant, comme nous venons de le voir, son Open House à partir de déchets trouvés dans la rue, et en incitant à un « exercice de vie au bord du trottoir », bref en initiant un espace quasi-spontané de performances potentielles. (Source : Christian Ruby, review du libre de Roula Matar, L’architecture selon Gordon Matta-Clark, Les Presses du Réel, 2002).
.
- « Quand je détruis et déconstruit un bâtiment ou un édifice, je m’exprime contre de multiples aspects de la condition sociale : premièrement, j’ouvre un espace clos non seulement conditionné par nécessité mais également préconditionné par l’industrie qui inonde les villes et les banlieues de boîtes habitacles dans le but inavoué de s’assurer le concours d’un consommateur passif et isolé, et donc d’un public pratiquement et potentiellement captif. » (Gordon Matta-Clark, entretien réalisé par Donald Wall, mai 1976)
……………………..
……………………..
Tree Dance
En amont de l'Open House, vers 1971, Matta-Clark suspend des tissus en maille dans un cerisier et fait le projet de vivre seul dans l’arbre durant un mois, tel Robinson Crusoé, ou tel les « stylites » du christianisme antique qui vivaient perchés au sommet de colonnes architecturales. Il s’agit en l’occurrence d’une sorte d’exercice de survie (projet réduit à une seule journée par les autorités). Il déploie ainsi des structures légères placées en mouvement incessant, proches de la danse (en référence à la danseuse Trisha Brown).
A travers ces expériences, on observe bien que Gordon Matta-Clark ne se contente pas de vouloir mettre au jour les fondements des architectures. Il veut travailler sur les limites admises de l’occupation des espaces, pour en défier les principes et les détourner, les faire imploser à la limite extrême des lois qui les fondent. Dira-t-on, comme le suggère Roula Matar, qu’il recherche un « paradis », lui qui lisait de près le Paradis perdu de Milton (1667) ?
Pour Matta-Clark, la cabane est certes liée aux fondements de l’architecture, mais plus précisément et plus essentiellement, elle devient le moment critique de l’architecture moderne. Aussi propose-t-il des cabanes en forme de panier (Basket Housing (maison-panier), 1970-1971), et surtout comme on l’a vu précédemment, une Open House, une cabane sans toit ouverte à tout le quartier, bricolée dans une benne à ordures. La cabane devient alors lieu d’expérimentation. Elle procède aussi de la connaissance acquise par Matta-Clark des habitats amérindiens anciens, notamment des peuples nomades qui selon les cas, démontent les abris chaque jour ou les abandonnent après chaque étape.
Gordon Matta Clark, Tree Dance, Untitled, 1971. Vassar College, Poughkeepsie, NY. Courtesy Harold Berg.
……………………..
……………………..
Parked Islands Barges on the Hudson
Gordon Matta-Clark with Harry Shunk, János Kender," Parked Island Barges on the Hudson" (1971), durant l’événement “Projects : Pier 18” organisé par Willoughby Sharp en février 1971.
De cabane dans les arbres, Gordon Matta-Clark en vient à faire des cascades.
Sur la “scène” Matta-Clark rassemble tous les éléments trouvés sur les lieux, tous les déchets et végétaux que contient le dock 18 sont accumulés en un amoncellement au sommet duquel il replante un conifère. L’arbre est disposé de sorte que sa cime pourra effleurer sa tête lorsqu’il sera suspendu, dans une action dont il dit qu’elle lui permet de relier son “moi microcosmique” au tout. L’arbre devient avec ses racines plantées dans la terre et ses branches dirigées vers le ciel, le trait d’union entre le haut et le bas. Cette forme d’amoncellement appartient à une nouvelle attention écologique, une réflexion plus large menée par Matta-Clark à ce moment-là et développée à partir du premier Garbage Wall (1970) au cours duquel il construit un mur à partir d’un autre amoncellement de déchets.
On peut se rappeler bien entendu sa maxime sur les arbres morts et les arbres vivants.
LES ARBRES SONT POUR LES OISEAUX
LES CLÔTURES SONT POUR LES OISEAUX
LES CLÔTURES ET LES OISEAUX FONT DES ARBRES
LES GENS VIVENT DANS DES ARBRES MORTS
LES OISEAUX VIVENT DANS DES ARBRES VIVANTS
……………………..
……………………..
Food (1971, 127 Prince Street, Soho, NYC) :
.
.
Polaroid avec Gordon Matta-Clark, Tina Girouard, et Suzanne Harris, vers 1975.
Le 25 septembre 1971, à l’angle de Prince Street et Wooster Street dans le quartier new yorkais de SoHo, l’artiste Gordon Matta-Clark et la photographe et danseuse Carol Goodden (et avec Suzy Harris, Rachel Lew et Tina Girouard) ouvrent le restaurant Food, conçu comme un soutien à la communauté artistique de Manhattan. Dans l’esprit de Fluxus, militant pour s’affranchir des contraintes commerciales du marché de l’art et prônant l’absence de séparation entre l’acte de création et la vie, Food est un lieu de discussions, d’échanges, permettant aussi aux artistes de travailler quelques heures et/ou de se nourrir pour quelques dollars.
Il fonda et anima donc trois ans durant (1971-1974) le restaurant coopératif Food à SoHo où les artistes de toutes disciplines étaient invités à composer et à cuisiner des menus qui variaient chaque soir.
Ce restaurant légendaire est devenu, pendant ses trois années d’existence, un lieu de rencontres offrant nourriture et travail aux artistes – une expérience collective inédite, bref un lieu de communion culinaire, où se nourrir redevenait un événement créatif et festif.
Le dimanche y est organisé en soirée the Special Guest Chef Night ou Guest Chef Day ; un artiste prend la tête des cuisines et propose un repas thématique autour de ses préoccupations du moment : Rauschenberg y sert un Chili de son invention et les Matta Bones figurent parmi les plats mythiques du restaurant qui met aussi à l’honneur la cuisine cajun et l’un de ses plats emblématiques, le Gombo. Matta-Clark expérimente régulièrement des procédés de cuissons plutôt inusités (Agar-Agar…) et chacun des événements éphémères qu’il organise donne lieu à des agapes, tel le brasero installé sur la plateforme de Dumpster Duplex, seconde version d’Open House, en octobre 1972 (voir plus haut). “C’était des plats de Gordon dont on parlait le plus.” (Tina Girouard, entretien) Il faut dire que le jeune chef, encore anonyme dans ses interventions architecturales avait su étonner ses convives sur le plan culinaire en préparant des repas constitués par exemple, d’os de grenouille, de vertèbres de bœuf et d’os de pigeon.
Matta-Clark avait également du goût pour la cuisine et une curiosité pour cette autre sorte de cuisine qu’est l’alchimie, entendue selon la formule ambiguë de Duchamp, « sans le savoir ». Il fit ainsi frire des photos dans l’huile (Photo-Fry, 1969 (réf. 2)), fondre en « briques » des bouteilles qui rappelaient l’« objet perturbé » présenté lors de l’« exposition surréaliste d’objets » organisée par Breton à Paris en mai 1936, rôtir un porc entier sous le Brooklyn Bridge pour en nourrir les sans-abri des environs, lors d’une fête animée par les musiciens de Philip Glass. Il fit aussi fermenter toutes sortes de matières et de substances, non sans risques d’explosion, ce qui le contraignit à faire sécher ses réalisations jusqu’à carbonisation. (Source : Gilles Bounoure)
Le principe de Food était simple : proposer un lieu de rassemblement d’une population hétéroclite d’artistes de bohème, de clochards du quartier, de célébrités du monde de l’art new-yorkais et de communautés féministes et homosexuelles, comme lieu d’échanges et d’expositions interdisciplinaires autour d’un menu unique à très bas coût.
- “Avec Food et le 112, nous avions nos propres endroits pour nous rencontrer, avec Avalanche, notre propre publication. Nous, nous partagions nos idées sur l’art, alors que le groupe de la génération précédente combattait les idées sur l’art. Ils parlaient de l’art, nous le réalisions. Nous n’avions pas le même langage et tous les chemins traditionnels nous étaient fermés. […] Food a soutenu trois cent artistes pendant tout le temps qu’il a existé." (Tina Girouard, entretien)
……………………..
……………………..
Food Cutting
C’est notamment lors du réaménagement du restaurant que l’artiste effectue ses premiers cuttings :
- « […] l’une des premières fois où je me souviens d’avoir utilisé les découpes comme moyen de redéfinir un espace a été au restaurant Food, lancé pendant les premiers jours de SoHo — bien avant l’afflux des boutiques et des bars qui aujourd’hui encombrent le quartier. Nous y présentions des expositions et nous y créions un théâtre de nourriture. La première version de cet espace n’était pas assez pratique pour ce dont nous avions besoin, lorsque le restaurant devint une affaire. Je dus donc passer le deuxième été à redessiner l’endroit. Je le fis en découpant ce qui avait déjà été construit pour en faire des espaces de travail. Je passai ensuite aux murs et aux autres parois qui divisaient l’espace intérieur. C’est peut-être la dernière fois que j’utilisai la découpe, le processus de la découpe, à des fins pratiques. ». (Gordon Matta-Clark, in Raphaëlle Brin & Manon Lutanie, GMC, Entretien par David Wall, 1976).
.
.
On peut voir dans la cuisine les parties du mur coupées par Gordon Matta-Clark…
…parties qu’il présentera quelques jours plus tard dans une exposition : une photographie et la partie du mur coupée. Gordon Matta-Clark répondait en fin de compte exactement à un des principes pébipologiques (rappelez-vous : un trou, une butte ; produire un trou est automatiquement produire aussi une butte), et là, à sa manière anarchitecturale : un trou, un objet ; un objet, un trou. .
Gordon Matta-Clark, “Food Cutting”, photo prise durant l’exposition permanente au 112 Greene St. NYC, sur la période fin 1971 / début 1972.
. .
(Références :)
- https://arteez.ch/food-de-gordon-matta-clark-au-mamco-geneve/
- https://en.wikipedia.org/wiki/FOOD_(New_York_restaurant)
- https://archive-magazine.jeudepaume.org/2020/12/food/index.html
- https://jonathangriffin.org/2020/10/28/we-called-her-general-girouard/
- Gilles Bounoure, Gordon Matta-Clark « anarchitecte », https://lesdossiers-contretemps.org/2018/07/05/gordon-matta-clark-anarchitecte/
.
.
.
Références
- Suivre des conférences sur le travail de Gordon Matta-Clark :
- — Mark Wigley, AA Architects : Gordon Matta-Clark, A lecture, Columbia University, 2018 — [lien]
- — Mark Wigley, Columbia University, Passing Through Architecture: The Biological Art of Gordon Matta-Clark — [lien]
- — Mark Wigley, Anarchitecture 101.5 – Cutting Matta-Clark (September 27, 2017) — [lien]
- — Jane Crawford, Gordon Matta-Clark I : From My Perspective, AA exhibition, 2003 — [lien]
- — Jane Crawford, Gordon Matta-Clark exhibit walk-through with Jane Crawford — [lien]
- — Jane Crawford, on Gordon Matta-Clark (Interflugs/Freie Klasse Lecture Series) (1996) — [lien]
- — Jane Crawford, Gordon Matta Clark Exhibit at Whitney walk through with Jane Crawford — [lien]
- — Frances Richard, Gordon Matta-Clark : Physical Poetics — [lien]
- — “Anarchitecture”, une table ronde autour de l’œuvre de Gordon Matta-Clark — [lien]
- — Gordon Matta-Clark - Physical poetics in material thinking or the thingness of space as an object — [lien]
- — Symposium Out of the Box : Gordon Matta-Clark — [lien]
- — Yann Chateigné, Pensée matérielle : Gordon Matta-Clark, CCA Montréal, 2019 — [lien]
- — Hila Peleg, Chutes et premiers montages : Gordon Matta-Clark, CCA Montréal, 2019 — [lien]
- — Kitty Scott, Ligne de fuite : Gordon Matta-Clark, CCA Montréal, 2019 — [lien]
- — HDA 3 Episode 8, Dans la ville. Gordon Matta Clark. Trisha Brown — [lien]
- — Thierry Davilla : L’usure des ruines chez Gordon Matta-Clark — [lien]
- — Musée du Jeu de Paume, Gordon Matta Clark - l’exposition « Anarchitecte » — [lien]
- — INTERVIEW LES LEVINE : GORDON MATTA-CLARK, ANARCHITECTE, Jeu de Paume, Paris, 19.07.2018 — [lien partie 1] ; [lien partie 2] ; [lien partie 3] ; [lien partie 4] ; [lien intégralité]
- — Palabras Cruzadas Trailer — [lien]
- — Claraboya de Gordon Matta-Clark — [lien]
- — Gordon Matta-Clark - A Essência — [lien]
- Lire ouvrages pdf et web sur le travail de Gordon Matta-Clark :
- — James Attlee, Towards Anarchitecture: Gordon Matta-Clark and Le Corbusier, Tate London, 2007.
- — Pamela M. Lee, Object to be destroyed, The work of Gordon Matta-Clark, The MIT Press, 2000
- — article de Léon Mychkine, 2018
- — Bahar Beslioglu, “Gordon Matta-Clark and programmatic experimentation”, Thesis, Middle East Technical University, 2008
- — David Zwirner, 112 GREENE STREET, THE EARLY YEARS (1970-1974)
- — Simon Maidment, “Gordon Matta-Clark : Open House essay”, Melbourne International Arts Festival 2009
- — Stephen Walker, “Major and Minor Architectural Issues in the Work of Gordon Matta-Clark”, Thesis, School of Architecture, The University of Sheffield, 2008
- — Stephen Walker, “Gordon Matta-Clark : Art, Architecture and the Attack on Modernism”, 2009
- — Siméon Gonnet, Gordon Matta-Clarke, anarchitecte, Mémoire École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, 2019-2020
- — télécharger dossier Jeu de Paume, Paris, 2018
- — Frances Richard, “Spacism,” Places Journal, March 2019
- — Gerard Hovagimyan, Gordon Matta-Clark: A Remembrance
- — https://oa.upm.es/41039/1/JOSE_ANTONIO_TALLON_IGLESIAS.pdf
- — http://www.lafuriaumana.it/index.php/62-archive/lfu-29/609-toni-d-angela-gordon-matta-clark-e-la-part-maudite-poetica-del-dispendio-politica-della-dispersione
- — https://www.davidzwirner.com/exhibitions/2018/gordon-matta-clark-0
- — https://www.cca.qc.ca/fr/archives/370196/collection-gordon-matta-clark/368173/gordon-matta-clarks-notebooks-sketchbooks-address-books-and-artists-books/378227/notebooks-and-sketchbooks
- — https://studylibfr.com/doc/530849/gordon-matta-clark---un-cadre-sans-limites-par-andrea-franco
- — https://publicdelivery.org/gordon-matta-clark-splitting/
- — Gilles Bounoure, Gordon Matta-Clark « anarchitecte », https://lesdossiers-contretemps.org/2018/07/05/gordon-matta-clark-anarchitecte/
- Vidéos de Gordon Matta-Clark :
- Liste des vidéos réalisées par Gordon Matta-Clark
- Accès à des films vidéo par Gordon Matta-Clark (playlist youtube)
- Accès aux films de Gordon Matta-Clark sur ubu.com
- BINGO (1974) : sur youtube
- CLARABOYA (Museo Nacional de Bellas Artes, Pérou, 1971) : sur youtube
- CLOCKSHOWER (1973-74) : sur youtube ; sur youtube
- CONICAL INTERSECT, « INTERSECTION CONIQUE » (Paris, 1975) : sur vimeo ; https://www.marcpetitjean.fr/films/intersection-conique/
- CONICAL INTERSECT (Paris, 1975) : sur youtube (chutes du film initial) ; sur youtube ; sur youtube ; sur youtube
- DAY’S END (1975) : sur youtube
- FIRE CHILD (1971) : sur vimeo (à 9mn30)
- FOOD (1972) : sur vimeo ; sur youtube ; https://en.wikipedia.org/wiki/FOOD_(New_York_restaurant)
- FRESHKILL (Documenta 5 Kassel, 1972) : sur vimeo (à 19mn30) ; sur youtube
- A JACOB’S LADDER (1977) : sur vimeo
- OFFICE BAROQUE (1977) : sur youtube ; sur youtube
- REAL PROPERTIES FAKE ESTATES (1973-1978) : sur vimeo ; sur youtube
- SOUS-SOLS DE PARIS (1976-77) : sur youtube
- SPLITTING (1974) : sur vimeo ; sur youtube sur youtube
- SPLITTING (Field trip to Gordon Matta-Clark, Splitting House, 1974) : sur vimeo
- SPLITTING (surroundings) (1974) : sur youtube
- SUBSTRAIT ([Underground Dailies]) (1976) : sur youtube
- TREE DANCE (1971) : sur vimeo ; sur vimeo ;
- WALL PAPERS (1972) : sur youtube
.
.
.
.
- —menu projet maison 105—
- (1) la maison 105
- (2) la maison 105 : tapie Clémence photographie
- (3) la maison 105 : manifeste
- (4) des maisons artistiques : maison féministe
- (5) d’autres maisons artistiques : maison mirages, maisons rivages, maisons passages
- (6) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : la maison découpée et anarchitecturée
- (7-1) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : trouer…
- (7-2) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : …et buter
- (8) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : les découpes et les murals
- (9-1) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : anarchitecture
- (9-2) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : anarchitecture : les portes
- (10) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : cabane, food et open house
- (10-2) ultime maison artistique : Gordon Matta-Clark : liste de références
.
.
.
.
- Catalogue des histoires pébipologiques :
.
.
- activation
- 105
- libre-lieu
- PLAT
- chantier
- matta-clark
- AAA
- cooking
- vidéo
- brown
- milton
- audio
- architecture
- les sculptures