Le bâtiment continue de se démultiplier. La trame déborde. Cette fois-ci, c’est pour une boîte liber à disposition. Échangez ou disposez des livres qui y sont déposés. La boîte essaiera d’être tout le temps disponible sous l’aubette de la porte Est (côté du soleil levant du P9). On cite ici Michel Valensi à propos des livres “libres” disponibles sur Internet qui a donné le nom de Lyber : LYBER: n.

Quelle étrangeté de tomber dans un hôtel à Thouars sur une photographie d’un bâtiment que l’on pourrait prendre pour le double du bâtiment 89, là où est le Projet Neuf… On reprend notre recherche à propos des maisons jumelles… . . . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

—— 38° C. ———— au 105. Marie, membre active du P9, lutte contre la chaleur… essai de jeu d’échecs à l’intérieur du 105… . . à propos de chaleur, Gaël Marec, membre actif du P9, vient d’envoyer son auto-portrait thermique avec sa nouvelle caméra : au détour d’une conversation, on a parlé ensuite de l’architecte suisse Philippe Rahm… …notamment à propos de la conductibilité thermique et du diurnisme ; lisons ceci (« La forme suit le climat »)… … et également cela (« L’architecture est l’art de bâtir des climats »)……

La Pébipologie recherche continuellement les associations : les similarités et les similitudes, celles que représentent les bips, ces contacts que l’on peut considérer impertinents alors qu’ils sont propices. Par exemple, cela peut tourner autour du bât.89 et, par extension, autour du MIP, le futur Musée Invisible de La Pébipologie. . Lors de nos pérégrinations, nous nous mettons ainsi à croiser un peu partout de tels bâtiments et ouvrages. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof

D’un des ateliers où travaille Gaël (Marec) un cube noir est sorti et est apparu dans la ville : . . Alors, alors, on se dit que cela part d’un cube : . … que l’on déforme à l’instar de l’artiste américain Tony Smith : Tony Smith, Die, 1962. Tony Smith, Sculptures 1961-1963, vue d’exposition, galerie Templon, 1986. Tony Smith, Die, 1962. Tony Smith. Tony Smith, Forms.

Apparition de parallélépipèdes et de polyèdres d’origine inconnue aux abords de la station polaire : . . Deux parallélépipèdes rectangles AC', AC", de même base sont entre eux comme leurs hauteurs ; observons tout d’abord que deux parallélépipèdes rectangles qui ont des bases égales et des H hauteurs égales sont superposables (d’où les marques vertes sur leurs côtés, pixels et pictos) ; il résulte de là que tout parallélépipède peut être changé en un parallélépipède rectangle équivalent, ayant même hauteur et une base équivalente.

(suite de l’épisode 3) . . Sally Mara continue sa recherche de documentation et tombe sur un des projets de l’artiste allemand Hans Haacke : En 1971 Hans Haacke crée une œuvre titrée « Shapolsky et al. Manhattan Real Estate Holdings, a Real-Time Social System, as of May 1, 1971 » qui était en fait un rapport précis dévoilant des actions spéculatives d’un groupe immobilier New-Yorkais a priori lié aux dirigeants du musée Guggenheim) qu’il veut exposer lors d’une exposition solo qui lui était dédiée au musée Guggenheim de New York ; le Musée juge alors l’œuvre « inadéquate » et la refuse, annulant l’exposition, moment qui a marqué le domaine du discours artistique anti-institutionnel aux États-Unis.

(suite de l’épisode 2) . . En échangeant avec Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, Sally Mara trouve une nouvelle piste : pourquoi à chaque fois tout inventer ? puisque déjà beaucoup de choses sont là, beaucoup de projets sont en cours, ont été réalisés ou bien encore sont restés en suspens, beaucoup d’idées aussi sont émises, de partout. Il semble que l’artiste américain Gordon Matta-Clark, avec lequel l’un de leurs amis, GH, avait autrefois collaboré (ce dernier avait été son assistant, [source]), avait lancé un projet identique qu’il n’avait pas pu terminer, la mort l’ayant emporté trop jeune.

(suite de l’épisode 1) . . Le doigt de Sally Mara a donc avancé, glissé et puis il a d’un coup buté. Et c’est exactement là que tous les regards se sont arrêtés et ont tous convergé : sur la parcelle 0106. . . sur le terrain face à la parcelle 0106. Est-ce le bloc de roche ?

cadastre et vue du ciel du 89. . . Tout commence par l’étude de photographies et du cadastre afin de mieux observer les états et les mouvements du large et plat P. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof planchent sur plusieurs photographies et détails représentant les étendues du terrain qui se trouvent sous leurs yeux. Iels se rendent vite compte que la réalité a plusieurs facettes et que celles-ci ne se correspondent pas toujours, voire jusqu’à constater qu’une carte et un terrain n’ont pas grand chose à voir en fin de compte (ne l’ont-ils jamais été ?

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Open House (1972) Tree Dance (1971) Parked Island Barges on the Hudson (1971) Food (1971-1974) cuttings (1971-1974) références . . …………………….. …………………….. Trois autres projets de Gordon Matta-Clark : Open House (1972, Greene Street, Soho, NYC) : En mai 1972, Gordon Matta-Clark crée Open House (Maison ouverte), œuvre non pérenne réalisée dans une rue de SoHo à New York, entre le 98 et le 112 Greene Street, deux espaces d’exposition alternatifs respectivement ouverts en 1969 et 1970.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Les portes chez Matta-Clark et Duchamp A W-Hole House - Genua Datum Cut 73, 1973 Bronx Floors, Treshole, Boston Road, Double Door, 1973 Doors, Through and Through (Doors, Floors, Doors), 1976 Open House, Dumpster Duplex, 1972 Splitting (montage photographique), 1975 Office Baroque (Doors Crossing), 1977 Giambattista Piranesi, Carceri, 1749-1750 . . Remarque appropriée à propos des portes chez Gordon Matta-Clark : Matta-door ……………………..

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : L’Anarchitecture Anarchitecture, l’exposition (1974) citations . . « Quand je détruis et déconstruit un bâtiment ou un édifice, je m’exprime contre de multiples aspects de la condition sociale : premièrement, j’ouvre un espace clos non seulement conditionné par nécessité mais également préconditionné par l’industrie qui inonde les villes et les banlieues de boîtes habitacles dans le but inavoué de s’assurer le concours d’un consommateur passif et isolé, et donc d’un public pratiquement et potentiellement captif.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Bronx Floors (1972-1974) North-West, South-East (1975) Walls Paper (1971) et (1973) . . . . Bronx Floors …………………….. …………………….. Après les découpes qu’il réalise “fonctionnellement” dans le restaurant Food en 1972 (et que nous verrons dans l’article suivant), Gordon Matta-Clark produit ses premiers Cuttings (découpes) dans son propre appartement 4th Street à Manhattan, puis dans des appartements abandonnés dans le Bronx (ses réalisations à partir de planchers découpés s’intituleront conséquemment Bronx Floors : Tresholes — (en jouant sur les mots : -holds et -holes, thresholds signifiant seuils en anglais, et holes, trous, trouées ; on pourrait alors traduire thresholes par “trous à ordures” selon Romain Duval, ce qui n’est pas très probant étymologiquement parlant, son interprétation jouant sur le fait que “thres” peut se rapprocher de “trash” ; notre interprétation suivra plutôt l’étymologie initiale : “des barrières-trous” ou des battants-trous" = des “trappes” et “chausses-trappes” (voir ici) — et d’autres suivants prendront également et successivement d’autres génériques : Bronx Floors : Boston Road, 4 Way Walls, Boston Road Floor Hole, etc.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Gordon Matta-Clark explore les butées : citations : sculpture sociale, espaces non productifs Graffiti Truck (1973) Garbage Wall (1970-1971) Jacks (1971) Site for Resource Center and Environmental Youth Program for Loisaida (1976-1978) Plaza Cultural Garden (1976) . . Gordon Matta-Clark explore les butées …………………….. …………………….. Sculpter pour créer des espacements. Et les butées surgiront aux limites de ces espaces, limites qu’on ne voit pas ou qu’on ne voit plus, limites qui ne sont pas forcément fixes, limites qu’on découvre en expérimentant ces espaces.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : citations : ouvrir un espace clos, créer des passages Gordon Matta-Clark troue : Cherry-Tree (1971) Time Well (1971) Descending Steps for Batan (1977) citations : the hole in art . . …………………….. …………………….. Ainsi de mars à juin 1974, avec Splitting, Matta-Clark a donc coupé en deux à la scie une maison du New Jersey destinée à être démolie. Il l’a transformée en un environnement sculptural temporaire.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Splitting House (1974) …………………….. …………………….. . . Splitting House (Gordon Matta-Clark), 1974, 332 Humphrey street, Englewood, New Jersey : Gordon Matta-Clark, Splitting, 1974, 10:50 min, b&w and color, silent, Super 8mm film on video. . . …………………….. …………………….. Gordon Matta Clark ( né le 22 Juin 1943, décédé le 27 août 1978) est un artiste Franco Américain connu pour ses œuvres in situ réalisées dans les années 70, appelées Building cuts.

Projets de : Doug Aitken Clarence Schmidt Richard Greaves Klaudiusz Golos et Sebastian Mikiiuk Francis Lee Smith Filip Dujardin Dennis Oppenheim Erwin Wurm Dan Peterman . . Mirage (Doug Aitken), 2017 : « Mirage » est une oeuvre entièrement recouverte de miroirs réalisée dans le style des maisons (ranch) californiennes des années 20 et 30, dans la vallée de Coachella, en plein désert près de Palm Springs.

Womanhouse (Judy Chicago, Miriam Schapiro), 1972 : . . En 2013, Beatriz Preciado écrit une présentation précise de ce projet mené par Judy Chicago et Miriam Shapiro : « Dans la Womanhouse, c’est l’espace domestique en tant que tel, historiquement naturalisé comme “féminin”, qui est transformé en objet de la critique et de l’expérimentation artistique. Le foyer hétérosexuel, espace disciplinaire privatisé, se voit ainsi politisé et dénaturalisé à travers le langage, la peinture, l’installation ou la performance.

La maison 105 : . . Pour nourrir cette investigation autour et dans la maison 105, pébibopologiquement pourrions-nous ajouter, nous allons lors de cette série d’articles visiter d’autres projets et propositions artistiques basés sur l’exploration disons “hors-les-murs” (hors une salle d’exposition, hors le white cube, etc.) et sur l’exploration plastique et artistique du périmètre ou du volume d’une “maison” : que ce soit par le biais d’un “recentrement” autour d’une activité partagée et accueillante définissant une “maison-hôte” (comme la “Womanhouse” de Judy Chicago et Miriam Shapiro, et l'“Experimental Station” de Dan Peterman),

La maison 105 : une exploration photographique des espaces intérieurs par Clémence : photographie 1 par Clémence Cortella. photographie 2 par Clémence Cortella. photographie 3 par Clémence Cortella. photographie 4 par Clémence Cortella. . . les fameuses tapisseries intérieures : . La Maison 105 projetée - Peter Junof photographie son grenier actuel. . La Maison 105 projetée - on schématise. .

On se lance sur un projet pour la maison 105 : Une maison artistique ouverte à l’espace public et à la création commune Une architecture revisitée pour un art hyper- ou ultra-sensible Une maison conviviale dynamo du quartier modelée par les usages La Maison 105 projetée - la façade retournée côté boulevard, modélisée par Gaël Marec dans son espace atelier PLAT au 89.

Une prospective : On s’est dit que la maison 101, aujourd’hui vide et faisant partie de la réserve foncière de la Carène et de la Ville, serait une belle annexe pour les séjours des artistes qui passent au Projet Neuf. Le jardin de la maison 101 vu du jardin du 89. Une seconde vue. La maison devinée dans le fond.

C’est la surprise : au passage, on tombe sur un phénomène solaire au 89. À catimini, de peur que l’effet ne disparaisse en une seconde, on se glisse par la porte entrouverte : c’est la visite des anges dans l’atelier où Caroline a laissé ses sculptures colorées de Carline Campbell. Transperçant les vitres et les carreaux de la double-fenêtre, un rayon rebondit et illumine un champ de couleurs. C’est un vaisseau qui s’élève sur le mur et s’étale peu à peu emmenant tout l’air de la pièce avec lui.

Le MIP (Musée Invisible de La Pébipologie) s’est déplacé et a trouvé un nouvel endroit d’exposition. Adossé à deux murailles de glace, tapi entre elles, et délicatement placé sous le couvert de la majestueuse courbe de la voie lactée qui glisse imperceptiblement, le MIP est installé sur son haut promontoire ressemblant à s’y tromper à un plateau de la cordillère des Andes. On dirait en effet un Machu Picchu de fortune perché aussi haut et à perte de vue sur son piton rocheux et arasé, attendant on ne sait quel bouleversement supranaturel sous ce long voile qui calme les colossaux chaos cosmiques.

Au sol de nouvelles architectures apparaissent… … l’occasion de faire du yarn bombing ? . . . . “I have come to the conclusion that much can be learned about music by devoting oneself to the mushroom.” – JOHN CAGE, 1954 (in John Cage, A Mycological Foray — Variations on Mushrooms). « J’en suis venu à la conclusion que l’on peut apprendre beaucoup sur la musique en se consacrant aux champignons.

[…] Je jetai sur la peinture un coup d’œil rapide, et je fermai les yeux. Pourquoi, — je ne le compris pas moi-même tout d’abord. Mais, pendant que mes paupières restaient closes, j’analysai rapidement la raison qui me les faisait fermer ainsi. C’était un mouvement involontaire pour gagner du temps et pour penser, — pour m’assurer que ma vue ne m’avait pas trompé, — pour calmer et préparer mon esprit à une contemplation plus froide et plus sûre.

À force d’observer, on commence à voir des structures un petit peu partout, c’est-à-dire des formes qui se détachent, qui deviennent récurrentes et qui forment des patterns qui restent dans l’œil. On voit une piste d’atterrissage se dessiner sur la friche du P, trace archéologique d’une ancienne cité (Machu Picchu ?), il y a aussi des récipients, des contenants, des ouvertures géométriques, etc., puis : on se met à fabriquer nous-mêmes des formes, très colorées, celles du MIP…

Une sculpture étrange loge dans les bois… . . résurgence de longues traditions : . . … en faisant en apparaître d’autres dans les jardins autour du 89… … sans que personne ne s’en étonne… . . … ou bien encore, en suivant le pont-cordon de Ralf, c’est dans le lointain sur le terre-plein qu’on en distingue… . . … jusqu’au jour où une architecture naît…

Deuxième session WAou#2 à Saint-Nazaire, séjour de création-recherche hors-les-murs inter-écoles d’art. Voici la seconde fin… Le Pont de Ralf . . Suite aux préparatifs menés par Ralf : Le pont de Ralf vu du terre-plein du P lors des WAou#2. Les études du pont. . . . Qu’est-ce que les WAou

Deuxième session WAou#2 à Saint-Nazaire, séjour de création-recherche hors-les-murs inter-écoles d’art. Voici la suite… Déroulé chronologique de la semaine #4 Ralf construit un pont entre les deux espaces : celui des jardins et celui de la friche. Par ici on peut voir d’autres points de vue. à suivre les jours suivants… . . Visite de la ZAD, Bellevue, Le Taslu, L’Ambazada. Performance musicale nocturne : naissance de Ralfstein.

Événement au milieu du terre-plein du P : Le MIP Musée Invisible de la Pébipologie se pose. une image documentaire unique. . . Son histoire : Aborder La Pébipologie Quelles œuvres pour un MIP ? La naissance du MIP Le MIP Macchu Picchu Tout le reste est là… en cours . . Crédits photographiques : Tavara Fuente Jorp & Peter Junof.

URBA le STUDIO P Dans le sillage du lancement de La Pébipologie une équipe se met en place pour faire des études projectives du futur Moulin du P. : Jillian Flor Guiler, Carline Campbell, Moroju Ajee & Joe Jemory, Stan Lacombe, Jean-Claude Stervadze ; il paraît que Marc Egale va s’y mettre aussi. De temps à autre, voire de plus en plus souvent, des images apparaissent en surimpression du grand terrain vague du Moulin du Pé (= P) ; les planches à dessin sont de sortie, tout comme nos nouveaux outils, smartphones, enregistreurs, ciseaux, bois récupérés, etc.

3 juillet 2019 : le jour avant la pergola… . . 16 juillet : elle est là… … et l’on remarque qu’elle est proportionnelle au bâtiment 89… . . 16 juillet : elle le prolonge… . . 16 juillet : non ceci ne sont pas les mesures de la pergola, ce sont celles des meubles récupérés à la CCI et qui vont équipés les espaces communs… . . 25 juillet : on dirait même qu’elle se fond dans le bâtiment…

Une journée bien ensoleillée ce 16 juin où vous avez été beaucoup à venir nous voir et nous rejoindre (entre 80 et 100, whooof !), donner un coup de main, flâner, discuter, faire la sieste, découvrir, etc. Merci d’être venu.e.s aussi nombreux.ses ! PIQUE-NIQUE / CHANTIER / JARDINS / RENCONTRES Jean-François Millet, la Méridienne (1866) - Vincent Van Gogh, La Méridienne ou la Sieste (1890) ah au fait, ça c’était quelques jours avant, le 10 juin : retour au 16 juin : ah et aussi l’atelier fanzine avait bossé en amont le 7 juin à la maison 105 : voilà : ça c’est le fond d’écran de la fin de journée sur le site du Moulin du Pé.

Le périmètre du bâtiment 89 dessine un rivage. En surplomb du grand terre-plein correspondant à l’ancien hôpital, quelques-uns d’entre nous y ont vu un lac, plus ou moins asséché selon les saisons. Un coup d’œil sur le plan vu du ciel en donne la dimension. Le terre-plein est une surface de projection : il permet d’envisager de nombreux projets, de feux de camp et de cascades, questionnant les distances et les échelles (c’est ce qu’envisage La Pébipologie en le nommant P).

La CARENE (Communauté d’Agglomération de la RÉgion Nazairienne et de l’Estuaire) a présenté le bâtiment à l’association Projet Neuf en février 2017. Il est d’une superficie d’environ 300m2 et comprend une douzaine d’espaces de travail et d’espaces communs, ainsi que plusieurs espaces de rangement et d’un sous-sol. Pour le travail en extérieur il possède au premier étage une terrasse qui fait toute la longueur du bâtiment et un espace protégé au rez-de-chaussée juste devant l’entrée.

Le bâtiment 89 a une histoire. Il était l’ancien logement de la direction de l’hôpital de Saint-Nazaire, puis en supplément du service technique informatique du pôle hospitalier. Ce dernier a été construit entre 1955 et 1960 par l’architecte Noël Le Maresquier. Les deux bâtiments attenants sont semble-t-il aussi de sa signature. lire l’histoire de la construction de l’hôpital sur le site du Moulin du Pé (courtesy hopital-saintnazaire.fr) Le site du Moulin du Pé avant la construction de l’hôpital Préparation du chantier le 2 mars 1955 sur le site du Moulin du Pé

Avant d’accéder au bâtiment 89 et à la maison 105, les artistes membres actifs au Projet Neuf n’ont pas chômé : il.elle.s ont entrepris de construire la structuration de l’association à partir de son initiation en octobre 2016 et de sa création en avril 2017 par les 12 membres fondateurs.trices puis de la mise en place progressive de son fonctionnement collégial sur les mois et années qui ont suivi. Parallèlement plusieurs projets ont été testés et réalisés par les artistes membres à partir de différentes configurations : des projets collectifs et par zones d’expérimentation, des réalisations dans le cadre de manifestations, des réponses à des appels à projets, des ateliers et invitations dans les jardins, etc.