LE PROJET NEUF
2023-08-31 - open summer #4 : the end (la fin)
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Ainsi se finit l'Open Summer #4…
… qui avait commencé là…
On arrive au bout, et vous qui arrivez ici, sur ce blog et à cet article, voyez les choses à l’envers puisque l’article que vous lisez est le dernier de la série.
Il vous faudra donc reprendre et vous placer au premier article de cette période estivale pour ensuite remonter pas à pas les près de quarante autres ‒ on s’est arrangé ici pour que cela soit plus simple et que vous puissiez lire dans le bon sens ‒ et ainsi vous allez pouvoir vous immerger dans les pérégrinations kaléidoscopiques de Spinoza Spinola, cette personne insaisissable, personnage ou protagoniste à la première, à la deuxième ou à la troisième personne (mais certainement pas un personnage “à la noix”), une personne anti-héroïne (certainement) d’une épopée, d’un récit-fleuve ou d’une saga, on ne sait, pour laquelle, en cette saison, chaque journée est une aventure d’été.
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Cela aura donc été un été très spécial étayé de hauts et de bas, de montées et de pentes, mais sans séjours ni accueils sur place comme cela s’était déroulé les années précédentes (dommage !), car toute la zone de la friche est en chantier [2] [3] [4] [5] [6] [7] et est devenue inconfortablement très bruyante.
Et hélas, cela semble devoir durer, car un second chantier ne devrait pas tarder à débuter simultanément, de l’autre côté du bâtiment 89, avec en prévision la désastreuse et prématurée démolition de trois maisons [2] [3] cotoyant et attenant le jardin (des mesures) et le bâtiment 89.
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Durant ces deux mois de juillet et août, le duo pébipologique des Rohmnyz a ainsi séjourné sur ce blog afin de continuer de produire de nouvelles parties à leur travail actuel, c’est-à-dire le ouesterne spinoza : avec, d’une part, des parties documentaires et un appareil critique autour de ce récit, supplémentés, d’autre part, par un nouvel épisode de la saga commencée il y a plus de deux ans et qui en accueille aujourd’hui près de vingt.
L’ensemble, qui alimentera les Tomes 6 et 7 de La Pébipologie [2] [3], sera dans les mois à venir l’objet d’une publication (en livre de poche certainement) par la toute nouvelle maison d’éditions ligérienne-bourbonnaise : la maison d’Édith et d’Ada (comme il a pu bénéficier par la même occasion d’une exposition dans la portative Wildschwein Galerie aux mois de mai-juin derniers : gloire aux allié.e.s !).
Pour l’heure (autre manière pour dire : “En attendant”), le prototype de publication du septième tome se présente aujourd’hui en format A3 enchâssant le récit et ses épisodes sous forme de planches imprimées qu’en recto, et s’articulant aux autres tomes, élaborés pièce par pièce, laissant croire qu’une machine incroyable va apparaître, en tant qu’élément de publication, parmi les autres, de l’instrument général d’optique que représente La Pébipologie.
En effet, le Tome 7 présente l’intégralité des récits du ouesterne spinoza sous la forme d’une série d’aventures se déroulant sur le large terre-plein du P, comme un roman donc, alors que de son coté, le Tome 6 accueille la compilation des projets d’artistes résident.e.s sollicité.e.s par La Pébipologie ainsi que leurs appareils critiques respectifs :
- Miracle Smith (Album des nuages, étude néphologique),
- Padraic Baoghal (Atlas martien - traité de ruralogie),
- Vitara & John Rohmnyz (le ouesterne spinoza ‒ études, prolégomènes et paralipomènes, dont la plupart des articles sont publiés sur ce blog),
- et Sally Mara Closterwein (les parcelles délaissées - supplément à un projet non terminé de Gordon Matta-Clark [2]).
La totalité des volumes et des Tomes de La Pébipologie se répartit consécutivement en catalogues (les Tomes 2 et 5, puis une partie du Tome 6), en appareils critiques (les Tomes 1, 3, 4, 6) et en récits (les Tomes 7 et 8).
Et l’on pense déjà (Régine en a eu l’idée) d’une version de La Pébipologie en réalité virtuelle : une version numérique qui serait superposable au site du P ‒ qui dès lors, suite aux chantiers, sera transformé en un nouveau quartier urbain, réagencé par des maisons, des immeubles, de nouvelles routes, etc. ‒ ; cette version exceptionnelle permettra de faire persister à la fois le projet pébipologique et son Musée Invisible (le MIP) au-delà de notre présence sur le site. Tout musée crée un imaginaire, et là, en retour, la virtualité créera la réalité de ce musée invisible. Ce serait une belle réponse aux questions que nous avons dégagées autour de la gentrification et des conséquences de l’art.
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Mais pour l’heure (bis repetita), nous vous laissons découvrir cet été pébipologique…
En partant de A et en allant vers B, jusqu’au T…
Un voyage dans des mondes insoupçonnés sous l’égide d’un ouesterne décalé et de la plus réelle des histoires de Mojave au Colorado à la Mancha-Manche-Hollande…
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Charade du jour proposée par Vitara & John Rohmnyz
A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert
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À laquelle répond sans sourciller :
A noir (Un blanc), I roux, U safran, O azur
(“Vocalisations” (1969) par Georges Pérec dans “La Disparition”, p.125)
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