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2023-06-15 - Chantier Colorado
- Le site du Pé (P) à Saint-Nazaire, si important pour La Pébipologie et son travail sur les visions ayant amené tant d’aventures, et qui après avoir été désert de Mojave, est en train de devenir Colorado.
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Alors, du temps de Mojave :
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…dans les Pinnacles, paysage lunaire aride et poussiéreux… …où l’on découvre un énorme sous-sol creusé et assez d’espace pour entreprendre ses propres folies et imaginations au travers de telles géologies… …et qui de tous les endroits de la planète, fera de plus en plus penser à la surface de la lune, avec ses excroissances rocheuses, ses élévations, ses excavations, et ses demi-visibilités… …nous paraissant avoir été utilisé pour de nombreux tournages de films et séries de SF… …tout ça pour dire qu’en y mettant les pieds, dans ses étendues arides tour à tour enivrantes, inhospitalières, aux teintes continuellement variables et complètement planantes, on a vraiment l’impression d’être dans un autre univers, où l’extraordinaire côtoie le quotidien banal… (info 1 ; info 2)
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- Le désert Mojave au pied des monts Kingston en Californie.
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Et on retrouvera des images du site paisible du P ici et ci-dessous tout en bas de la page…
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- Jusqu’au Colorado terraformé :
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- télécharger en cliquant là une image pleine définition de ce panoramique (2,3 Mb)
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les machines terraformeuses.
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les buttes soudainement aplaties.
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et là ci-dessus c’était l’emplacement de la sculpture pébipologique.
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- “J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux des panthères à peaux
D’hommes ! […] J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulement d’eau au milieu des bonacees,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !"
(Arthur Rimbaud, “Le Bateau ivre”, 1871)
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- “Nous étions maintenant dans le grand désert qui s’étend depuis la Gila jusqu’aux sources du Colorado. Nous y étions entrés sans guide, car il ne se trouvait personne dans notre troupe qui eût traversé ces régions inconnues. Rube lui-même ne savait rien de cette partie du pays. Nous n’avions pas de boussole, mais nous nous en passions aisément, car il n’y en avait aucun parmi nous qui ne fût capable d indiquer le nord ou le sud sans se tromper d’un degré, et de dire l’heure exacte à dix minutes près, soit la nuit, soit le jour, d’après la seule inspection du firmament. Pourvu que le ciel fût clair, nous n’avions besoin ni de compas ni de chronomètre. Par les temps sombres, l’heure et la route étaient encore reconnues par les indications des arbres et des rochers. Une vie passée à la belle étoile dans ces régions élevées de la prairie ou dans les gorges des montagnes avait fait de tous ces rôdeurs insouciants autant d’astronomes pratiques l’une habileté presque infaillible."
(Mayne Reid, “Les Chasseurs de chevelures”, 1851)
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Alors, voici comment re-dessiner le P pour, en hiver, le rendre Mojave :
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Le P paisible :
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