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2022-09-23 - RAD.1 - installation artistique radiesthésique
Peter Junof tombe sur cela en se rendant dans les Mauges (sur la route de La Pommeraye), là où se situe la maison de la couverture du premier tome de La Pébipologie : aux confins des quatre communes (un lieu appelé quadripoint), du Fuilet (commune déléguée de Montrevault-sur-Èvre), de Liré, de Saint-Laurent-des-Autels, et de Saint-Christophe-la-Couperie (communes déléguées d’Orée-d’Anjou) ; là où autrefois on allait chercher des briques…
Ne verrait-on pas dans ces anciennes constructions religieuses, calvaires, etc., l’origine des formes les plus standard d’installations en art contemporain ? En fouillant un peu plus loin, Peter Junof cherche les sources du lac du P, qui de façon radiesthésique communiquent d’un lieu, -source justement, vers son embouchure, -phare, au P. On a pu étudier les plans et les projets pour remonter la source. On avait même fait venir un sourcier…
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jusqu’à la chute du calvaire…
Lors d’une tempête de l’hiver 2020 -2021, le grand hêtre séculaire, situé à proximité du calvaire, s’est couché. Ses racines ont soulevé le monument provoquant sa chute… il semble que le nom du lieu-dit où se trouve ce calvaire, la Croix-de-Genette, provient très probablement de la genette : la genette étant un mammifère carnivore nocturne, proche du chat qui allait boire à la source la nuit… Des radiesthésistes, ainsi que des géobiologues, y ont découvert une source associée à des courants telluriques sur ce haut plateau argileux culminant à 104 mètres où se trouvent d’anciennes carrières pour les potiers et briquetiers. Cette source, située sous le calvaire, était une merveille de la nature avec ses propriétés curatives et régénératrices. Ce lieu est devenu un lieu de culte. « Il y a bien, sous le calvaire, un croisement de deux filons d’eau qui créer une source à six mètres de profondeur », confirme Robert Sécher, sourcier amateur, riverain du Fuilet. Selon la croyance locale, autrefois les parents emmenaient leurs enfants qui tardaient à marcher pour faire quelques tours du calvaire. Après cela, les enfants retrouvaient force et équilibre… (Source : Ouest-France)
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Christian Boltanski, Monument, 1985, 65 photographies noir et blanc et couleur, 17 lampes électriques, variateur et câbles éléctriques, 183 x 238 cm. Dans son acharnement à se saisir de la vie et à lutter contre l’oubli, l’artiste Christian Boltanski a élaboré entre 1985 et 1989 une série de Monuments inspirée des architectures religieuses primitives (pyramide, mastaba, autels ou stèles). Autant d’installations murales confectionnées à partir d’éléments anciens trouvés dans son atelier : des cadres métalliques entourant des photographies couleur de papiers brillants de Noël, des portraits noir et blanc d’élèves issus de photographies de classe et agrandis, des lampes électriques de faible intensité dont les fils noirs « tombent de manière aléatoire et deviennent comme des coups de crayon sur les objets », selon l’artiste. « Celle-ci évoque des formes d’édifices funéraires religieux sans se référer à une religion particulière : les lumières renvoient à la spiritualité chrétienne, la forme géométrique à des motifs musulmans, etc. Sur cette pièce en particulier, les trois portraits viennent d’une photo de classe au collège d’Hulst à Paris, où j’étais scolarisé. Même si ces enfants ne sont pas morts, ce sont des visages disparus, au sens ou le metteur en scène Tadeusz Kantor, dont j’étais proche, l’entendait : nous portons en nous un enfant mort, qui nous accompagne durant toute notre existence… ». — (Source : https://www.connaissancedesarts.com/musees/centre-pompidou/etude-dune-oeuvre-monument-de-christian-boltanski-11128614/)
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Christian Boltanski, Monument, 1985, 65 photographies noir et blanc et couleur, 17 lampes électriques, variateur et câbles éléctriques, 183 x 238cm
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Orlan, dans Sainte Orlan, 1985, joue avec le culte de la Vierge en créant sainte Orlan, drapée dans son trousseau, se livrant à un striptease, ou s’envolant dans une assomption improvisée, en référence à l’assomption de la Vierge du Titien église des Frari à Venise. Le plus drôle est sans doute ci-dessus l’assomption d’Orlan dans un garage en présence du garagiste. — (Source : https://art.moderne.utl13.fr/2021/12/lart-moderne-et-le-sacre/3/)
Orlan, Strip-tease occasionnel à l’aide des draps du trousseau, 1974-1975. (https://www.artsy.net/artwork/orlan-strip-tease-occasionnel-a-laide-des-draps-du-trousseau ; https://awarewomenartists.com/artiste/orlan/ )
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- https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montrevault-sur-evre-49110/dans-les-mauges-le-calvaire-de-la-croix-de-genette-a-retrouve-son-eclat-2ac9a8be-8f5e-11ec-8cc6-988c1135bf7b
- https://academiesciencesmoralesetpolitiques.fr/2015/11/09/lart-contemporain-et-le-sacre/
- https://www.cairn.info/revue-transversalites-2008-2-page-187.htm
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