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2021-01-03 - apparition : La Pébipologie : son MIP
Le MIP (Musée Invisible de La Pébipologie) s’est déplacé et a trouvé un nouvel endroit d’exposition.
- Adossé à deux murailles de glace, tapi entre elles, et délicatement placé sous le couvert de la majestueuse courbe de la voie lactée qui glisse imperceptiblement, le MIP est installé sur son haut promontoire ressemblant à s’y tromper à un plateau de la cordillère des Andes.
- On dirait en effet un Machu Picchu de fortune perché aussi haut et à perte de vue sur son piton rocheux et arasé, attendant on ne sait quel bouleversement supranaturel sous ce long voile qui calme les colossaux chaos cosmiques.
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Le MIP dans le hall du 89, pris en photo par Caroline Lesueur.
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référence : https://books.google.fr/books?id=80CEDwAAQBAJ
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- Le nom Machu Picchu vient du quechua machu pikchu, littéralement « vieille montagne » ou « vieux sommet ». Il s’agit d’une ancienne cité inca du XVe siècle au Pérou, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu (« le Jeune Pic » en quechua) sur le versant oriental des Andes centrales. Son nom aurait été Pikchu ou Picho.
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Machu_Picchu
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Machu Picchu a été visité par l’artiste américain Gordon Matta-Clark en 1971/1972 (voir aussi cet article) :
- Quand j’ai réfléchi à la façon dont Matta-Clark travaillait – que chaque fois qu’il visitait une ville, il cherchait des chantiers à transformer – j’ai commencé à regarder ses photos sous une lumière particulière. Ainsi, dans une image en noir et blanc du Machu Picchu, il capte le paysage, les nuages et l’horizon dans l’embrasure d’une porte. On constate alors que cette façon de découper, de regarder à travers l’espace, d’encadrer une autre sphère spatiale – fondement de ses transformations de la construction – est un point de vue réitéré dans ses photographies. […] Entre les voyages de Matta-Clark et son travail, une autre corrélation se dégage, soit l’intérêt qu’il porte aux ruines à la fois anciennes et contemporaines, et l’influence que celles-ci peuvent avoir exercée sur le type d’emplacements choisis par l’artiste pour ses projets en milieu urbain. […] Au Machu Picchu, il photographie un lama comme si ce dernier posait pour la photo. L’image est humoristique, car l’animal semble être le reflet de Matta-Clark, profitant lui aussi de tout ce que peut offrir le lieu. […] [L]es photographies de voyage de Matta-Clark sont selon moi des documents et non des œuvres d’art, mais malgré tout, une même tendance sous-tend ses images : l’intuition de travailler dans des espaces qui vont au-delà de ceux qu’il connaît et des limites de l’institution. (Kitty Scott, relecture de la collection Gordon Matta-Clark)
- Source : https://www.cca.qc.ca/fr/articles/74636/ligne-de-fuite
photographies supposément prises par Gordon Matta-Clark au Machu Picchu.
à gauche : Gordon Matta-Clark, Conical Intersect (rue Beaubourg, Paris) (1975) ; à droite : Gordon Matta-Clark, Office Baroque (découpe d’un immeuble de bureaux à Anvers) (1975). (Estate of Gordon Matta-Clark/Artists Rights Society, New York).
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