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2019-11-27 - vision pebip. : la personne dans le lac
Les lieux imaginaires constituent, dans la topographie du Pé une zone d’ombre, une zone de mystère, une “zone onirique” qui s’étend de proche en proche au reste de la ville, contamine l’espace diurne des cartes et des plans et lui donne soudain un aspect différent. La familiarité des lieux s’estompent progressivement pour laisser place à l’étrange. Le P, c’est à la fois Arkham et Erewhon, le grand jet d’eau de Genève et la Devils Tower, — un point dans l’espace mythique vers lequel convergent les rêves et où se superposent toutes les images accumulées au cours d’interminables randonnées (celles évidemment de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof). Le P est, au sens précis du terme, une structure de condensation onirique autour de laquelle s’édifie et s’organise tout un univers d’indicibles merveilles et d’imprévus kaléidoscopiques. Le P et tout son alentour sont, dans la topographie pébipologique, la faille par où déferlent l’insolite, le scandaleux, l’inquiétant, le monde…
Peter Junof (d’après Maurice Lévy, “Lovecraft”, chapitre 2 - Lovecraft ou du Fantastique, p.50).
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Le centre du P étant tellement polarisant que l’on pressent qu’un mouvement peut naître : une sorte de geyser imaginatif.
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Le grand jet d’eau de Genève lui est continuellement en action depuis 1891.
Il servira de personnage dans un futur opéra concocté par Éric Létourneau et Jérôme Joy. Pébipologiquement parlant, il est le parangon de la chute d’eau et des failles de l’avenir ; ça fuit, ça inonde, ça court entre les buttes, fond dans le sol par les trous, rassasie les taupes qui ont la pépie, …
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catalogue des visions :
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référence :