Quelle étrangeté de tomber dans un hôtel à Thouars sur une photographie d’un bâtiment que l’on pourrait prendre pour le double du bâtiment 89, là où est le Projet Neuf… On reprend notre recherche à propos des maisons jumelles… . . . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

juin au jardin. « […] je montais en courant dans le labyrinthe jusqu’à telle charmille où je m’asseyais, introuvable, adossé aux noisetiers taillés, apercevant le plant d’asperges, les bordures de fraisiers, le bassin où, certains jours, les chevaux faisaient monter l’eau en tournant, la porte blanche qui était la « fin du parc » en haut, et au-delà, les champs de bleuets et de coquelicots. » (Marcel Proust, Sur la lecture, 1906.

La Pébipologie recherche continuellement les associations : les similarités et les similitudes, celles que représentent les bips, ces contacts que l’on peut considérer impertinents alors qu’ils sont propices. Par exemple, cela peut tourner autour du bât.89 et, par extension, autour du MIP, le futur Musée Invisible de La Pébipologie. . Lors de nos pérégrinations, nous nous mettons ainsi à croiser un peu partout de tels bâtiments et ouvrages. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof

La nuit tombée, Florelle active la lumière discothèque dans la salle de bains du 89 : le quartier devient surnaturel. Tout ceci arrive après l’arrivée il y a plusieurs mois du fameux vaisseau… . . Roy Neary dans sa voiture sous la boule lumineuse. Photogramme de Rencontres du Troisième Type (1977) de Steven Spielberg. . . “Qu’est-ce que je ferais, moi Spielberg, si je voyais surgir un extraterrestre, là devant moi?

De la corne de brume aux draps de brouillard : . . […] dans la matinée, après une série de jours doux, il avait fait un brouillard froid qui ne s’était levé que vers midi. Or, un changement de temps suffit à recréer le monde et nous-mêmes.[…] le monde nouveau dans lequel le brouillard de ce matin m’avait plongé était un monde déjà connu de moi (ce qui ne lui donnait que plus de vérité), et oublié depuis quelque temps (ce qui lui rendait toute sa fraîcheur).

Au milieu du terrain, le P, un point lumineux, une surface minime brillante : un trou d’épingle. C’est par ce trou minuscule qui d’un coup se rend visible par un jeu imprévisible de lumière, de soleil et de nuages (= un pré visible), que les taupes rentrent et sortent, elles qui ensuite vont plus loin faire des buttes. On y est en plein, dans le principe des trous et des buttes.

Stan au P.

La vision pébipologique du jour : Après l’aplanissement des buttes par d’obscures taupes, le lac crame au delà du plongeoir. . . « … Il ne croit En rien, refuse les croyances, est insensible à la foi, Il se méfie de la raison. Le monde, pour lui, N’est qu’une aventure aléatoire, une trame Sans chaîne… Il vit à l’aveuglette Comme une taupe aveugle ! Tout comme L’amibe tend vers la lumière, sa pensée

La terre s’est soulevée au milieu du P. Nous avons souvent parlé du symptôme de la taupe (qu’en anglais on traduit par “mole”) comme image iconique de la personne qui creuse ; et quand on fait un trou, on fait une butte (principe pébipologique bien connu). Lorsqu’on creuse et fouille, on se tapit, on se loge dans un moment propice à l’étude et à l’observation, on patiente. C’est comme cela qu’on obtient une certaine lucidité dans le travail.

Un beau jour, juste avant les travaux de déplacement de terre, les chevaux disparaissent du P. . . Point pébipologique suivant Point pébipologique précédent Qu’est-ce que La Pébipologie

À la nuit tombée, un vaisseau extra-terrestre arrive sur les lieux. . . “J’ai toujours pensé que nous n’étions pas seuls dans l’univers. […] Je m’intéresse aux phénomènes étranges que l’on aperçoit la nuit dans le ciel depuis je suis tout gosse. Je vivais en Arizona; l’atmosphère y était très pure. Nous avions droit très souvent à de merveilleuses nuits étoilées. Je me souviens qu’une fois, mon père m’a réveillé.

Apparition de parallélépipèdes et de polyèdres d’origine inconnue aux abords de la station polaire : . . Deux parallélépipèdes rectangles AC', AC", de même base sont entre eux comme leurs hauteurs ; observons tout d’abord que deux parallélépipèdes rectangles qui ont des bases égales et des H hauteurs égales sont superposables (d’où les marques vertes sur leurs côtés, pixels et pictos) ; il résulte de là que tout parallélépipède peut être changé en un parallélépipède rectangle équivalent, ayant même hauteur et une base équivalente.

C’est le premier anniversaire du panneau pébipologique de la station polaire du P. Il y a une année Peter Junof, un.e des artistes chargé.e de la modération et de la coordination du projet processuel de La Pébipologie, a opéré une action sur un panneau abandonné à l’entrée du site du P. Cette structure de bois était utilisée au moment de la démolition de la station hôpital en 2016 : y était apposée l’annonce de la démolition avec une grande image pixellisée vue du ciel (quelques bouts de cette image a trouvé refuge sur le mur à l’entrée du 89).

Depuis quelques semaines se construit la station polaire du P. Poste positionné particulièrement paresseusement et paré de parpaings, peu peuplé et peu parcouru, partitionné de plusieurs et protubérants pôles, pierres, poutres, pièces, parois et planches, et par plus d’un poteau peinturluré, pourpre et plombé, premier pavillon projeté parmi plusieurs potentielles et possibles productions, partout prononcées, préférées, pas ou peu proportionnées, plates, privées de promenades et de plantes, par de pesants profonds pilotis et pieds : personne ne passe par ce pôle et parc, petit puits et poids, penché, plié, pâle platine perlée, par ses propres piques et piquets purulents poussiéreux ; pans et place pavée peu paradisiaques, plus de prés, de plaines, ni prairies ou plages ; partir par Pétaouchnock ; pire : périlleux palais placé par de pauvres patrons propriétaires peu perspicaces, préfets de personne, parente parenthèse promise plurivalente paupérisée pour population penaude, pantoise, peuple presque perdu parmi plusieurs prétendus présages, propositions pas passionnantes, peu précises, pas pensées : des pions.

(suite de l’épisode 3) . . Sally Mara continue sa recherche de documentation et tombe sur un des projets de l’artiste allemand Hans Haacke : En 1971 Hans Haacke crée une œuvre titrée « Shapolsky et al. Manhattan Real Estate Holdings, a Real-Time Social System, as of May 1, 1971 » qui était en fait un rapport précis dévoilant des actions spéculatives d’un groupe immobilier New-Yorkais a priori lié aux dirigeants du musée Guggenheim) qu’il veut exposer lors d’une exposition solo qui lui était dédiée au musée Guggenheim de New York ; le Musée juge alors l’œuvre « inadéquate » et la refuse, annulant l’exposition, moment qui a marqué le domaine du discours artistique anti-institutionnel aux États-Unis.

(suite de l’épisode 2) . . En échangeant avec Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, Sally Mara trouve une nouvelle piste : pourquoi à chaque fois tout inventer ? puisque déjà beaucoup de choses sont là, beaucoup de projets sont en cours, ont été réalisés ou bien encore sont restés en suspens, beaucoup d’idées aussi sont émises, de partout. Il semble que l’artiste américain Gordon Matta-Clark, avec lequel l’un de leurs amis, GH, avait autrefois collaboré (ce dernier avait été son assistant, [source]), avait lancé un projet identique qu’il n’avait pas pu terminer, la mort l’ayant emporté trop jeune.

(suite de l’épisode 1) . . Le doigt de Sally Mara a donc avancé, glissé et puis il a d’un coup buté. Et c’est exactement là que tous les regards se sont arrêtés et ont tous convergé : sur la parcelle 0106. . . sur le terrain face à la parcelle 0106. Est-ce le bloc de roche ?

cadastre et vue du ciel du 89. . . Tout commence par l’étude de photographies et du cadastre afin de mieux observer les états et les mouvements du large et plat P. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof planchent sur plusieurs photographies et détails représentant les étendues du terrain qui se trouvent sous leurs yeux. Iels se rendent vite compte que la réalité a plusieurs facettes et que celles-ci ne se correspondent pas toujours, voire jusqu’à constater qu’une carte et un terrain n’ont pas grand chose à voir en fin de compte (ne l’ont-ils jamais été ?

Le manège . . Un tournage sur le P réalisé par Stan. . . La vue toujours inédite et insistante du P vu du Rancho Linda Vista. Et Maureen Nelson joue Spinoza. . . partie 1 : Inutile randonnée partie 2 : Le Ouestern du P ; Le Ouestern de Spinoza partie 3 : Partie du Récit Ouestern de Spinoza partie 4 : Spinoza et les images partie 5 : Warhol ouestern partie 6 : L’art et le ouestern partie 7 : Le ouestern filmé : les protagonistes partie 8 : Le ouestern filmé : des hypothèses partie 9 : Le ouestern en cavalcade : le manège partie 10 : Réaction à Spinoza : No Western without a Horse, par Boris Grisot — (ép.

D’autres hypothèses . . 1. Caravane vers le soleil (1959), le premier western basque . . XIXe siècle. Parmi l’afflux de colons qui immigrent au Nouveau Monde, il y a les Basques. Les Basques, leurs coutumes et leurs traditions. Leurs mœurs aussi surannées que rigides : leurs nombreuses superstitions, leur attachement à leurs plants de vignes comme aux braises qu’ils transportent religieusement dans des chaudrons depuis la France.

Les protagonistes . . le rôle principal . . Spinoza - History Of Western Philosophy Le personnage protagoniste Spinoza a pu élaborer au fil des siècles une histoire de la ouestern-philosophie. On dira que de la sorte, et sans enjeux dramatiques, Spinoza cherche à montrer que le ouestern n’est pas pour une personne philosophe synonyme de chevauchée et de conquête.

Vitara & John Rohmnyz se sont mis à continuer des recherches sur les relations entre l’art et le ouestern. En voici quelques éléments : . . Rodney Graham Rodney Graham, Getting It Together In The Country, 2000, disque 33tours. Sur ce disque Rodney Graham propose des enregistrements d’improvisations à la guitare qu’il a réalisés sur la légendaire scène d’amour surréaliste du film “Zabriskie Point” de Michelangelo Antonioni, et sa couverture est conçue comme un fac-similé d’un disque de musique classique sorti par le label Deutsche Grammophon.

En descendant en voiture le chemin entre le P et le 89, on tombe sur cette scène imprévue : . . Andy Warhol (1928-1987), Riders from the Car, c. 1979, Two unique polaroid prints mounted on board, Each: 10.8 x 8.6cm . . On fouille donc un peu plus pour voir ce qu’il en est des relations entre Warhol et le ouestern (hormis sa dernière période créative à la fin de sa vie autour des Cowboys & Indians).

Spinoza s’amusait à jouer avec des images de toutes sortes ; tout l’amenait à les comparer entre elles puis à les superposer à des plans et des points de vue pris sur le grand terre-plein du P. Les grandes surfaces planes sous des grands ciels qu’on voyait dans beaucoup de peintures étaient vraiment compatibles avec le large terre-plein, sauf qu’il y manque les parkings silo. Spinoza pense à son télescope.

à gauche : Portrait de Baruch Spinoza (1632-1677), philosophe hollandais, également connu comme Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza ou Benoit de Spinoza. Gravure du 18ieme siècle. à droite : attribué à Rembrandt, portrait supposé de Spinoza, 1655-1660, Cleveland Museum of Art. On remarquera sans hésitation son allure de légende sortie tout droit d’une aventure de western. . . Partie du Récit Ouestern de Spinoza par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.

Le Ouestern du P par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.e.s à La Pébipologie. Les deux, puis trois puis quatre chevaux en liberté sur le terre-plein du P. . . Le Ouestern de Spinoza par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.e.s à La Pébipologie. V. & J. Rohmnyz ont construit une hypothèse : celle de la visite de Spinoza sur le site du P, renforcée par l’idée que cette visite pouvait prendre l’allure d’un ouestern, c’est-à-dire d’une aventure rocambolesque dans une région méconnue et plutôt déserte située au ponant sur une côte occidentale au littoral magique.

Sur le terre-plein du P , depuis 2019, deux, puis trois puis quatre chevaux ont été installés par une propriétaire voisine du grand terrain. Ils participent de l’imaginaire de la plaine et du lac que suscite le P . . . On imagine qu’ainsi un récit commence… Par un mois de juillet venteux et très ensoleillé, une personne aventureuse et cavalière n’ayant pas froid aux yeux, parcourait à cheval la large plaine sèche du P, en cherchant par tous les moyens à retrouver l’ambiance et les couleurs, comme les profondeurs et les perspectives des fonds et des arrière-plans, d’une peinture flamande célèbre.

Un matin, un incendie à l’entrée du P : les piquets brûlés serviront plus tard au jardin. . . Face à l’incendie Messieurs les membres du Tribunal ! Monsieur le Procureur ! Je pressens que tout finira mal ! Quelque chose s’est détraqué entre moi et le monde. (Witold Gombrowicz, L’Histoire (Opérette) (Operetka), 1967) Combien de fois la nuit fait intrusion dans notre jour !

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, artistes fondu.e.s de La Pébipologie, organise une campagne photographique durant laquelle les trouvailles abondent. Cette série nous montre diverses sculptures ou éléments sculptés dénichés sur le sol du P. Les deux artistes retrouvent également ce qui a fondé la recherche d'une autre artiste pébipologique Lyn Grantern dont nous découvrirons le travail dans quelques mois. Au premier abord, le duo pense avoir trouver là les ruines d’un Machu Picchu local…

Comme chaque année, en hiver, les lacs se reforment sur le P. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof de La Pébipologie en font l’inventaire non exhaustif. . . . . Peut-on imaginer que dans quelques mois, il en sera ainsi : . . Et sur les abords du promontoire du 89 : . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Dans notre voisinage nous avons aussi des homeless qui temporairement viennent résider en tente derrière le bâtiment jumeau du bât.89.

Nous avons eu la visite de l’artiste espagnol Ignasi Aballí qui participent à l’exposition Chroniques de L’Invisible qui se déroule au Centre d’Art Le Grand Café à Saint-Nazaire. Un mot a été déposé. Il y a aussi d’autres mots, lettres, tout autour du P.

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof partent ensuite en pérégrination sur le terre-plein du P. Le terrain a une certaine magnificence selon la lumière. Une façon à lui d’apparaître méditerranéen… . . on emprunte le P du PavÉ. . . . Qu’est-ce que La Pébipologie Qu’est-ce que l'Open Summer

Sur le parking à l’entrée du 89, des buttes montent : celles de gravier déposées pour un prochain chantier. . . .

À force d’observer, on commence à voir des structures un petit peu partout, c’est-à-dire des formes qui se détachent, qui deviennent récurrentes et qui forment des patterns qui restent dans l’œil. On voit une piste d’atterrissage se dessiner sur la friche du P, trace archéologique d’une ancienne cité (Machu Picchu ?), il y a aussi des récipients, des contenants, des ouvertures géométriques, etc., puis : on se met à fabriquer nous-mêmes des formes, très colorées, celles du MIP…

jeu avec des lettres et des chiffres… … merci Béatrice ! . .

En cette période de confinement, les trajectoires des personnes ne sont plus les mêmes. Elles viennent converger sur le P, l’un des espaces les plus calmes de la ville. . . Ces figures au loin ressemblent tellement aux personnages dans les fonds et les arrière-plans de tableaux : Hugh Bolton Jones, Lighthouse Beach, Annisquam, vers 1887. Hugh Bolton Jones, Coastal Landscape, vers 1879. Milieu des années 1540. Diane et Actéon.

Une sculpture étrange loge dans les bois… . . résurgence de longues traditions : . . … en faisant en apparaître d’autres dans les jardins autour du 89… … sans que personne ne s’en étonne… . . … ou bien encore, en suivant le pont-cordon de Ralf, c’est dans le lointain sur le terre-plein qu’on en distingue… . . … jusqu’au jour où une architecture naît…

URBA le STUDIO P Dans le sillage du lancement de La Pébipologie une équipe se met en place pour faire des études projectives du futur Moulin du P. : Jillian Flor Guiler, Carline Campbell, Moroju Ajee & Joe Jemory, Stan Lacombe, Jean-Claude Stervadze ; il paraît que Marc Egale va s’y mettre aussi. De temps à autre, voire de plus en plus souvent, des images apparaissent en surimpression du grand terrain vague du Moulin du Pé (= P) ; les planches à dessin sont de sortie, tout comme nos nouveaux outils, smartphones, enregistreurs, ciseaux, bois récupérés, etc.

Faut pas rêver… On cherche la cause de telles couleurs dans le ciel palette-kaléidoscope (celle faisant découvrir de la sorte toute lumière et toute ombre de ce P entre plateau et plaine), et devant un tel spectacle on comprend. Cela ne peut que provenir de chutes, de chutes d’eau, qu’on imagine cascades dévalant au beau milieu du P, etc., car si il y a des buttes, il y a des trous, et dans les trous on trébuche, on chute…

Et enfin… On est sur le pas de la porte au bout du “couloir-corridor” (celui menant d’une manière ou d’une autre à l’état du P après la pluie ou bien avant le soleil), de là on le voit venir. On a toutefois ouvert les yeux, cligné des paupières, posé un regard prolongé, etc. BEAU TRAVAIL !!! . . Tout cela nous renvoie aux couleurs et aux images projetées, comme une rémanence du projet Les Magnolias qu’on a vu il y a quelques jours dans la salle d’essais au 89.

un jour, l’incendie prend… . .

Depuis le bâtiment clignote… . .

L’article de Florelle Pacot, Stratégies d’épanouissement des beautés fragiles a paru dans le 5e numéro de la revue Facettes. Au travers des expériences de trois lieux artistiques (Recyclart de Molenbeek, Wonder de Nanterre et le Projet Neuf qu’on ne présente plus), elle a enquêté et restitué ses réflexions sur le moyens et méthodes que créent les artistes pour contourner les astreintes du monde contemporain, et particulièrement celles d’assignation à la rentabilité, la performance et la visibilité - voire de retour sur investissement.

Le phénomène numineux du P persiste encore le lendemain annonçant la venue de Sirius… …telles des fumées de geysers évanescents… …dont on ne voit plus les sources, les points de départ et les points d’arrivée… …tout s’évade et fuit, passe par les failles… . . catalogue des visions : vision suivante vision précédente

Un phénomène numineux du P. Dans la petite ville de Antonio Bay, une terrifiante et maléfique force se cache dans un épais et surnaturel brouillard qui terrorise les habitants. Dans ce brouillard se cache un terrible secret de vengeance impitoyable que les habitants devraient vite découvrir… avant qu’il ne soit trop tard. Le Brouillard (The Fog), film d’horreur américain, réalisé par Rupert Wainwright, sorti en 2005 - le trailer.

Les lieux imaginaires constituent, dans la topographie du Pé une zone d’ombre, une zone de mystère, une “zone onirique” qui s’étend de proche en proche au reste de la ville, contamine l’espace diurne des cartes et des plans et lui donne soudain un aspect différent. La familiarité des lieux s’estompent progressivement pour laisser place à l’étrange. Le P, c’est à la fois Arkham et Erewhon, le grand jet d’eau de Genève et la Devils Tower, — un point dans l’espace mythique vers lequel convergent les rêves et où se superposent toutes les images accumulées au cours d’interminables randonnées (celles évidemment de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof).

au 89 à l’aube : Le monde d’Homère est le monde réel appartenant à une civilisation qui s’est développée en accord et non en opposition avec la nature, et la beauté de l’Odyssée réside justement en cette croyance en la réalité comme elle est. (Fritz Lang, Le Mépris, plan 139) Film simple et sans mystère, film aristotélicien, débarrassé des apparences, Le Mépris prouve, en 149 plans [176 après montage] que dans le cinéma comme dans la vie, il n’y a rien de se cret, rien à élucider, il n’y a qu’à vivre – et à filmer.

Hallucinant Rencontres du 3ème Type en 1977 : “Close Encounters of the third type” de Steven Spielberg https://youtu.be/YNOwfa65gjU http://www.kinopitheque.net/rencontres_du_troisieme_type/ https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Rencontres-du-troisieme-type-page-2.html https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1423538 http://www.scifiscripts.com/scripts/Close%20Encounters%20of%20The%20Third%20Kind%20(1-2)3.pdf localité : Devil’s Tower, dans le Wyoming. Sol (4) La (4) Fa (4) Fa (3) Do (4). Un code musical est utilisé pour communiquer avec le vaisseau extraterrestre. C’est un gros synthétiseur modulaire ARP 2500 qui est utilisé pour le tournage de la scène mais la musique provient de l’orchestre de John Williams.

le mirage d’un ancien lac… . Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors à Stalker. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil avec Médée m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, Zabriskie, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : un stalker, une médée, un zabriskie.

Le tournesol le PavÉ le bâtiment-terrasse ça fuit…. . .

The sun — Le soleil was out — était de sortie and my feathers — et mes plumes were warm. — étaient chaudes. (Richard Brautigan, I dreamt I was a bird) (Source : http://www.brautigan.net/collections.html#webster11) . . Du soir à l’aube… de l’été à l’hiver . . catalogue des visions : vision suivante [vision précédente]

Le soir, la nuit, Atlas se déchaîne. . . En frontispice, le Pôle sud d’Atlas vu par la sonde Cassini le 12 juin 2007. (Source : NASA/JPL/Space Science Institute). . .

Projet Neuf est apposé. . BAT. pour Bâtiment, comme navire : et Base d'ATeliers. . 89 pour 89 bld Jean de Neyman. le numéro 89 a été inventé pour l’occasion. On le gardera. . . Et presque en face, de l’autre côté du boulevard Jean de Neyman : . .

le regard monté sur une rotule… . . . . cliquez ici pour la première grande image du panoramique cliquez ici pour la deuxième grande image du panoramique cliquez ici pour la troisième grande image du panoramique . . (références) Michael Snow, Région Centrale, 1971. “Désubjectiviser le paysage: La Région Centrale de Michael Snow” par Luca Acquarelli, Colloque Les Temps Suspendus Extrait 1 Extrait 2 (dernière section) Interview La Région centrale dure un peu plus de trois heures, alors que son sujet est on ne peut plus minimal : un paysage, plutôt aride, un désert en fait, toujours filmé depuis le même endroit, " central “.

Le périmètre du bâtiment 89 dessine un rivage. En surplomb du grand terre-plein correspondant à l’ancien hôpital, quelques-uns d’entre nous y ont vu un lac, plus ou moins asséché selon les saisons. Un coup d’œil sur le plan vu du ciel en donne la dimension. Le terre-plein est une surface de projection : il permet d’envisager de nombreux projets, de feux de camp et de cascades, questionnant les distances et les échelles (c’est ce qu’envisage La Pébipologie en le nommant P).

à l’entrée du site, un arbre de la Liberté (1989) . . Pour suivre le JARDIN DES MESURES tout est là : https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 Qu’est-ce qu’un arbre de la Liberté ? c’est ici . . Pour méditer : « C’est un beau et vrai symbole pour la liberté qu’un arbre ! La liberté a ses racines dans le cœur du peuple, comme l’arbre dans le cœur de la terre ; comme l’arbre elle élève et déploie ses rameaux dans le ciel ; comme l’arbre, elle grandit sans cesse et couvre les générations de son ombre.

Quelques images ci-dessous, sinon tout est là : https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 . . les liens à suivre : https://pave.projetneuf.cc/ https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 https://medias.projetneuf.cc/index.php?/category/10 https://medias.projetneuf.cc/index.php?/category/2 (documentation du SummerLab à l’été 2018) https://mypads.framapad.org/mypads/?/mypads/group/pave-iq36wu7pu/pad/view/journal-de-bord-du-pave-jardins-du-pe9-s0yu7nn (journal de bord du PAvÉ) . . en résumé : — Le JARDIN DES MESURES est un projet qui se conçoit comme une œuvre commune. Dans un espace végétal urbain, laissé en friche au centre d’un quartier en pleine mutation, il accueille des initiatives attentives à la démesure végétale et invite à celles de la création.

En janvier 2019, dans l’attente de l’entrée dans le bâtiment 89, la CARENE a proposé à l’association Projet Neuf de bénéficier de l’accès à la Maison 105 (sous le couvert également d’une convention) et en acceptant l’état vétuste de celle-ci (sans chauffage). La Maison 105 comprend deux espaces ateliers au rez-de-chaussée avec un garage (stockage du mobilier pour le bâtiment 89), d’une cuisine et de trois espaces ateliers dont un espace commun au premier étage, et de trois ateliers au grenier (non isolé).

La CARENE (Communauté d’Agglomération de la RÉgion Nazairienne et de l’Estuaire) a présenté le bâtiment à l’association Projet Neuf en février 2017. Il est d’une superficie d’environ 300m2 et comprend une douzaine d’espaces de travail et d’espaces communs, ainsi que plusieurs espaces de rangement et d’un sous-sol. Pour le travail en extérieur il possède au premier étage une terrasse qui fait toute la longueur du bâtiment et un espace protégé au rez-de-chaussée juste devant l’entrée.

Le bâtiment 89 a une histoire. Il était l’ancien logement de la direction de l’hôpital de Saint-Nazaire, puis en supplément du service technique informatique du pôle hospitalier. Ce dernier a été construit entre 1955 et 1960 par l’architecte Noël Le Maresquier. Les deux bâtiments attenants sont semble-t-il aussi de sa signature. lire l’histoire de la construction de l’hôpital sur le site du Moulin du Pé (courtesy hopital-saintnazaire.fr) Le site du Moulin du Pé avant la construction de l’hôpital Préparation du chantier le 2 mars 1955 sur le site du Moulin du Pé

………………………………. DEFINITION Où est-on ? 89 boulevard Jean de Neyman 44600 Saint-Nazaire. https://www.openstreetmap.org/#map=18/47.27698/-2.23674 (la zone marquée “chantier” est maintenant occupée par l’installation provisoire du conservatoire de musique et de danse de Saint-Nazaire) . . . (Source : Carène) (Source : Carène) (Source : Google maps) .