• ATLAS est le nom d’une sculpture de Minhee Kim qu’elle a conçue lors d’une résidence en Tunisie. Elle a été présentée de manière partielle lors de l’exposition Avant la poussière, à l’invitation du projet Under The Sand, au Lieu Unique à Nantes, du 10 au 28 février 2018. Cette sculpture était initialement prévue pour un espace public en plein air, Minhee propose au P9 de l’installer et de la compléter dans les jardins du site du 89.

• ATLAS de Minhee Kim est transporté dans les sous-sols du bâtiment 89 avant d’être installée plus tard dans les espaces verts. Le 3 août le déplacement des éléments de la sculpture au P9 donne lieu à une performance impromptue. On en reparlera plus tard…

  • Pour plus d’info sur le travail de Minhee Kim, c’est là et ici aussi, et pour la sculpture ATLAS c’est plus bas sur cette même page.

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• (en frontispice, une gravure de Piranese (Giovanni Battista Piranesi) (1720-1778), Vestigi del Tempio di Giove Statore, Roma, 1748.)

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Les images de la performance
Le protocole de la performance
Un premier film qui relate des bouts de la performance réalisée
https://vimeo.com/351835932

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LA SCULPTURE ATLAS

• De la colonne romaine, vestige d’un passé glorieux, à sa reproduction industrielle sur les façades des maisons inachevées de Gafsa, l’artiste coréenne Minhee Kim déroule le processus d’une colon(ne)isation composite, mêlant les civilisations antiques grecques, romaines et arabo-musulmanes. Trace d’un passé en ruine ou d’une archéologie du futur, les colonnes restent droites lorsque les plans se sont, eux, écroulés. En mixant les matériaux, Minhee Kim rejoue le syncrétisme d’un pays aux acculturations multiples, mais aussi l’idéologie d’une modernité qui tend à préférer le béton. La colonne mobilise en cela autant un imaginaire ornemental, académique, voire kitsch, qu’un témoignage historique révélant l’organisation d’une ville et la présence de vie. Le processus de fabrication suit alors les motifs repérés au cours des résidences à Gafsa ; du marbre présent à l’aéroport de Monastir, vitrine touristique à l’importation couteuse, aux étalages de colonnes sur les bords des routes, en passant par les armatures de fer recourbées rappelant les origines de cet élément architectural. Car la colonne n’est pas une invention helléniste, contrairement à l’opinion répandue. Inspirés par la nature, les Égyptiens furent les premiers à concevoir des piliers empruntant leurs formes aux lotus, aux papyrus ou aux palmes. Élément structural et métaphysique, située entre le sol et le plafond, la terre et le ciel, la colonne évoque enfin le mythe d’Atlas, parent éloigné de Sisyphe. Condamné à porter pour l’éternité la voûte céleste sur ses épaules, le titan, dont le nom provient également des mythologies berbères, fut transformé en un massif montagneux s’étendant du Maroc à la Tunisie. Il délimitait, pour les poètes et les historiens d’antan, la frontière occidentale du monde connu… — (Marion Zillo, http://under-the-sand.org/ )

De son coté, Andy Warhol :

Andy Warhol (1928-1987), Luxor Temple, 1977, Two unique gelatin silver prints, each : 20.3 x 12.7cm.

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à suivre :

Les images de la performance
Le protocole de la performance
Un premier film qui relate des bouts de la performance réalisée
https://vimeo.com/351835932

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