Au Jardin des Mesures, fête de jardins : . . . .

Le bâtiment continue de se démultiplier. La trame déborde. Cette fois-ci, c’est pour une boîte liber à disposition. Échangez ou disposez des livres qui y sont déposés. La boîte essaiera d’être tout le temps disponible sous l’aubette de la porte Est (côté du soleil levant du P9). On cite ici Michel Valensi à propos des livres “libres” disponibles sur Internet qui a donné le nom de Lyber : LYBER: n.

Vu du ciel, la tonte espiègle de Stan donne des lunettes dans l’espace-jardin devant le bâtiment 89… . . . . .

Ce mois-ci, deux visites du Lycée Expérimental au P9. Le 12 septembre et le 13 septembre, Le Jardin des Mesures et Béatrice, les hôtes, raconteront…

Un projet de végétalisation du lycée expérimental de Saint-Nazaire a conduit ce groupe à rencontrer différents lieux et projets motivés par l’écologie. La rencontre avec les JDM au PavÉ a été l’occasion de leur présenter la dynamique d’écologie urbaine qui s’y développe. Depuis, nous avons appris la destruction des maisons du 105 au 109 bd Jean de Neyman, ainsi que des jardins attenants. Une nouvelle phase de notre projet s’amorce, pour l’instant et dans l’urgence par la sauvegarde d’un maximum de végétaux.

On découvre quelque chose qui avait échappé à nos regards (ou alors était-ce une faute d’inattention ?) : la porte du poulailler dans les jardins des 105-107 a été reprise cet été par Jeanne Lepeltier, soit en août, soit en juillet, ou alors était-ce début ou fin mars ? Elle l’a peinte. . . . La réponse est arrivée plus tard par SMS : Q — T’as vu ?

Au ras des comètes la performance après le shooting et l’enregistrement. cONcErn ! (Marie-Bénédicte Cazeneuve, Cécile Colle}{Ralf Nuhn, Jon Haure-Placé) (en prime, on a improvisé et proposé de projeter la vidéo documentaire du workshop WAou qui s’était tenu au mois de mai dernier dans le bâtiment de cONcErn à Cosne d’Allier avec Laurent Faulon et les étudiant.e.s de l’ENSA Bourges) . .

Les recherches de Jeanne se poursuivent. Nous conversons à distance, elle, dans son travail aux Jardins de Chaumont-sur-Loire, et nous, ici, au 89. Par SMS, la conversation dérive sur les cygnes qu’elle voit tous les matins en allant à son travail (il est vrai que depuis la projection du film Swandown d’Andrew Kötting l’autre soir, cette thématique est très alimentée, bref…). Nous recevons une première image : . . .

Peter Junof (de La Pébipologie) de retour au P re-formule la charade au fil du vent dans les jardins autour du bâtiment 89 et de la maison 105, et crée des fils entre les différents éléments croisés, puis y apporte d’autres associations. . . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Ça a piqué, égratigné, éraflé Ça a mouliné (jusqu’à la luxation) Ça a dégouliné Ça a mijoté des heures Ça a dédrupé le plus rapidement possible Ça a changé de peau Ça a piñaté à bras grands ouverts Ça a chanté et dansé Ça a laissé des traces pour l’année prochaine

Se prépare, avec délice et malice, une fête des mûres et des ronces pour le lundi 1er août, au moulin du Pé, 89 bd Jean de Neyman à St Nazaire. On se retrouve pour le café à 13h30 et nous te proposons, jusqu’à la nuit : cueillette, cuisine de confiture et de gâteaux pour le goûter, collectes d’histoire, tour documenté du jardin, dessin, partage et lecture de textes, jeux pour tous les âges (sûrement piquants et salissants), barbecue et feu (si le temps n’est pas trop sec!

Le 28 : par Béatrice. . .

Découvert le lendemain dans le Jardin des Mesures : L’escalier fabriqué près du trou à feu. . . . .

Découvert dans le Jardin des Mesures : Le Machaon ou Grand porte-queue est une espèce de lépidoptères de la famille des Papilionidae. Présent dans la plupart des régions tempérées de l’hémisphère nord, ce grand papillon est particulièrement connu du grand public en Europe, où il est le Papilionidae le plus commun. (Source : wikipedia) Durée de vie du papillon: de 1 à quelques semaines… (cliquer ici pour plus d’informations sur le machaon)

—— 38° C. ———— au 105. Marie, membre active du P9, lutte contre la chaleur… essai de jeu d’échecs à l’intérieur du 105… . . à propos de chaleur, Gaël Marec, membre actif du P9, vient d’envoyer son auto-portrait thermique avec sa nouvelle caméra : au détour d’une conversation, on a parlé ensuite de l’architecte suisse Philippe Rahm… …notamment à propos de la conductibilité thermique et du diurnisme ; lisons ceci (« La forme suit le climat »)… … et également cela (« L’architecture est l’art de bâtir des climats »)……

…Gwendolyne, Jeanne et Marie, et les ruches… …comme chaque été… . . la préparation . . l’opération . . les captations Jeanne et Marie deviennent abeilles : “…ça fait trop longtemps qu’elle y est, elle est trop contente… je ne sais pas ce qu’elle fait… non peut-être parce que c’est tout doux… “j’ai été habituée à du gluant et là… hmmm… c’est vraiment heu très agréable”…"

Arrivée au soleil couchant de Jeanne Lepeltier et de Marie Escadafals pour cette première semaine des séjours de l'Open Summer #3. . . Provenance : de Bourges, de Tours, et d’un peu de Paris… La veille : du côté de Niort pour la fin d’une expo à laquelle Jeanne participait : /Topographies d’une fuite à l’Îlot Sauvage. Trajectoire : quelques centaines de kilomètres en Twingo verte (presque de collection).

juin au jardin. « […] je montais en courant dans le labyrinthe jusqu’à telle charmille où je m’asseyais, introuvable, adossé aux noisetiers taillés, apercevant le plant d’asperges, les bordures de fraisiers, le bassin où, certains jours, les chevaux faisaient monter l’eau en tournant, la porte blanche qui était la « fin du parc » en haut, et au-delà, les champs de bleuets et de coquelicots. » (Marcel Proust, Sur la lecture, 1906.

Été 2022. Comme chaque été, à Saint-Nazaire, entre début juin et fin août, le P9 accueille et reçoit : et cette fois-ci c’est pour l’Open Summer troisième du nom : Donc n’hésitez pas, il y a encore de la place, envoyez-nous vos propositions, que ce soit pour un séjour, quelle que soit sa durée, pour travailler sur un projet, inventer et collaborer dans les jardins (4000m2), venir tester un dispositif ou un protocole de travail, faire un tournage, des enregistrements ou préparer une performance, dans les espaces ateliers du 89 ou dans les grands espaces de la friche urbaine (8ha) et du terrain dégagé autour des parkings silos et souterrains, ou bien encore autour des étangs du Bois Joalland et dans les bois eux-mêmes, ou que ce soit pour quelque chose que nous ne savez pas encore et que vous découvrirez en venant sur les lieux…

Un panneau arrivé sur le terrain des Jardins des Mesures. “Zone de BZZZ - Ici, nous plantons des fleurs pour sauver les abeilles et insectes pollinisateurs” .

Et pour vous faire partager les recettes : Les pages du premier mai : [1] retour sur images [2] les préparations et les couleurs [3] les recettes

Là, on est plus dans la préparation et dans la façon colorée et fleurie de concevoir les plats que nous allons manger. Les pages du premier mai : [1] retour sur images [2] les préparations et les couleurs [3] les recettes

Suite aux sessions Cooking de mars et avril derniers et les bénéfices engrangés à l’occasion grâce à votre générosité, Marco (des Palmiers) et Stéphanie (de La Gaine & P9) proposent avec le Jardin des Mesures un pique-nique du premier mai. Mais un pique-nique spécial, puisque les ingrédients proviennent des jardins du P9. Le glanage des graines, des fleurs, des racines, etc. s’est fait dans l’après-midi avec l’aide de l’équipe du Jardin des Mesures, qui de son côté avait concocté ces derniers mois des sirops (de violette, de sureau, de robinier, etc.

le cinq avril, floraison. Soir éclatant - Me rafraîchissant sous les cerisiers vagues fleuries L’image persistante des fleurs de cerisier de Yoshino - Lucioles de Seta Si j’avais une belle voix je chanterai un utaï - Chute des fleurs de cerisier Je me remémore beaucoup de souvenirs - Fleurs de cerisier Premières fleurs de cerisier - Voilà une belle journée ! Le vent souffle - Le cerisier sauvage a l’air d’un chien

Présentation de Jeanne Lepeltier, stagiaire au P9 durant ce mois de mars et étudiante en 4ème année à l’ENSA École nationale supérieure d’art de Bourges, à propos de son séjour et de ses recherches sur le paysage. C’est le 30 mars à 18h au 89. Schéma de Jeanne Jeanne nous écrit . . (la suite lors du séjour de Jeanne durant l’Open Summer #3) . .

Entre conservatoire et 89, des pauses. Les jardins accueillent

Jeanne Lepeltier, stagiaire 4ème année à l’ENSA École nationale supérieure d’art de Bourges est tout ce mois de mars au P9 : recherches sur le paysage, sur l’art & l’horticulture, etc. Elle emmagasine pour la rédaction de son mémoire et également par des mises en pratique. Elle se coordonne avec l’équipe du Jardin des Mesures : Gwendolyne, Marion, Mallaury, Stan, etc. Le 30 mars au 89, elle fera une présentation

Un jour au 89, Peter Junof. …un peu plus tard en soirée… Point pébipologique suivant Point pébipologique précédent Qu’est-ce que La Pébipologie

Le petit coin du jardin du 105 au milieu d’un bosquet, à partir duquel on visionne. On lui confère un rôle de dispositif d’imagination : il suffit de s’y asseoir pour que les choses démarrent. . . Alors on pense à l’environnement qui d’un coup se dédoublerait d’un jardin réel à un jardin potentiel qui se mettrait à tournoyer, tel celui de James Coleman… James Coleman, Still Life, 2013-2016, projection vidéo numérique.

l’été Open Summer #2 prend fin : « Peut-être l’immobilité des choses autour de nous leur est-elle imposée par notre certitude que ce sont elles et non pas d’autres, par l’immobilité de notre pensée en face d’elles. […] Nous étions tous au jardin quand retentirent les deux coups hésitants de la clochette. […] Exposés sur ce silence qui n’en absorbait rien, les bruits les plus éloignés, ceux qui devaient venir de jardins situés à l’autre bout de la ville, se percevaient détaillés avec un tel « fini » qu’ils semblaient ne devoir cet effet de lointain qu’à leur pianissimo, comme ces motifs en sourdine si bien exécutés par l’orchestre du Conservatoire que, quoiqu’on n’en perde pas une note, on croit les entendre cependant loin de la salle du concert […] — et comme cette lampe, cette orangeade, ce fauteuil qui contenaient tant de rêve, qui matérialisaient tant de désir — une sorte de douceur surabondante et de densité mystérieuse.

Ce jour du mois de juillet, Tavara Fuente Jorp décide d’effectuer une ballade dans les jardins du 89. Cet arbre, ne ressemble-t-il pas à l’arbre de Rohmer ?

Scène de film (presque un plan de Rohmer) à l’Open Summer : Stan, Alphée, Clémence avant le tour de manivelle (photogramme d’un film possible alla Rohmer). . . Si l’on regarde de plus près : En écho : photogrammes du film “L’Arbre, le Maire et la Médiathèque” d’Éric Rohmer (1992). . . Résumé du scénario du film : La médiathèque aurait pu voir le jour à Saint-Juire.

Toute une affaire : Boîte à gants. Gwendolyne et Stan du Jardin des Mesures. Gwendolyne et Léa Dreyer artiste et chercheure en séjour durant l’Open Summer. Gwendolyne et Stan en action. Vincent Van Gogh, Champ de blé derrière l’hospice Saint-Paul avec un faucheur (La Moisson), 1889, huile sur toile, Museum Folkwang, Essen. Vincent Van Gogh, Le Champ de blé aux corbeaux, juillet 1990, huile sur toile, Van Gogh Museum, Amsterdam.

La maison 105 : . . Pour nourrir cette investigation autour et dans la maison 105, pébibopologiquement pourrions-nous ajouter, nous allons lors de cette série d’articles visiter d’autres projets et propositions artistiques basés sur l’exploration disons “hors-les-murs” (hors une salle d’exposition, hors le white cube, etc.) et sur l’exploration plastique et artistique du périmètre ou du volume d’une “maison” : que ce soit par le biais d’un “recentrement” autour d’une activité partagée et accueillante définissant une “maison-hôte” (comme la “Womanhouse” de Judy Chicago et Miriam Shapiro, et l'“Experimental Station” de Dan Peterman),

On se lance sur un projet pour la maison 105 : Une maison artistique ouverte à l’espace public et à la création commune Une architecture revisitée pour un art hyper- ou ultra-sensible Une maison conviviale dynamo du quartier modelée par les usages La Maison 105 projetée - la façade retournée côté boulevard, modélisée par Gaël Marec dans son espace atelier PLAT au 89.

Une prospective : On s’est dit que la maison 101, aujourd’hui vide et faisant partie de la réserve foncière de la Carène et de la Ville, serait une belle annexe pour les séjours des artistes qui passent au Projet Neuf. Le jardin de la maison 101 vu du jardin du 89. Une seconde vue. La maison devinée dans le fond.

Ce jeudi de commençant avril, mon savant ami le maître Martial Canterel m’avait convié, avec quelques autres de ses intimes, à visiter l’immense parc environnant sa belle villa de Montmorency. Locus Solus— la propriété se nomme ainsi — est une calme retraite où Canterel aime poursuivre en toute tranquillité d’esprit ses multiples et féconds travaux. En ce lieu solitaire il est suffisamment à l’abri des agitations de Paris — et peut cependant gagner la capitale en un quart d’heure quand ses recherches nécessitent quelque station dans telle bibliothèque spéciale ou quand arrive l’instant de faire au monde scientifique, dans une conférence prodigieusement courue, telle communication sensationnelle.

La cinéaste espagnole Elvira Martinez-Sanchez déterre les films qu’elle avait enterrés et enfouis il y a près d’une année (en mai 2020). Elle s’est promise, sous l’œil amusé de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, de monter intégralement le film à partir des pellicules altérées par leur séjour sous la terre. Un film aux aspects hypogéens suite à son enterrement. . . . .

Un jour un cube blanc est apparu dans le Jardin des Mesures, un cube blanc de petite taille qui par sa blancheur capte toute la lumière. On aura dit qu’il s’agit d’une infiltration, c’est-à-dire d’un dépôt qu’aussi on dit anonyme mais qui est en fait et de manière évidente un dépôt non signé et non signalé : une forme tombée ou bien une forme insérée. Le cube blanc est resté quelque temps puis il a disparu, sa ponctuation dans le jardin, tel un carré de sucre, s’est évanouie et s’est dissoute.

Marc et Steph Zanlorenzi, respectivement adhérent et membre active du P9, viendront tous les vendredis au bât.89 cuisiner un plat végétarien, au gré des trouvailles du marché (et du PavÉ), à partir du 12 mars. Les adhérent.e.s et membres actif.ve.s du P9 pourront venir chercher leur plat à emporter à partir de 12:00, muni.e.s si possible de leur propre contenant. Prix libre, réservations par SMS au 06 07 30 23 12 jusqu’au jeudi.

De plongeoir en plongeoir… Cela peut nous amener à cette réalisation présentée dans le pavillon lituanien à Venise, lauréat du Lion d’Or en 2019 : un opéra-performance par la réalisatrice Rugilė Barzdžiukaitė, l’auteure Vaiva Grainytė et la compositrice Lina Lapelytė : Sun and Sea (Marina) https://www.sunandsea.lt/en La performance Sun & Sea (Marina) dépeint un monde futur, où des baigneurs insouciants sur une plage chantent les catastrophes du changement climatique.

Alors on recherche d’autres plongeoirs : . . David Hockney, A bigger splash, 1967. 242x243cm. peinture acrylique. Tate Modern, London. “J’ai adoré l’idée de peindre quelque chose qui ne durait que 2 secondes. Il m’a fallu 2 semaines pour peindre cet événement de 2 secondes !" (David Hockney) David Hockney, The splash, 1966. 180x180cm. peinture acrylique. Tate Modern, London. David Hockney, The little splash, 1966. 180x180cm.

Un banc-plongeoir pour aller s’immerger dans le lac du P à partir du promontoire du bât.89. Ou seulement un banc pour contempler de loin le paysage de la friche du P. . . (épisode suivant : le banc-plongeoir (2)) (épisode suivant : le banc-plongeoir (3)) . .

Février 2021. Observation de l’élément n°20210227 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20210227) Éléments lisibles : aucun Éléments ignorés : aucun. Éléments observés : apparemment un fil de laine tendu passant au-dessus d’une pierre plate au sol (c’est comme cela que nous l’avons vu). Support : un fil dont on ne sait où il s’accroche.

Au sol de nouvelles architectures apparaissent… … l’occasion de faire du yarn bombing ? . . . . “I have come to the conclusion that much can be learned about music by devoting oneself to the mushroom.” – JOHN CAGE, 1954 (in John Cage, A Mycological Foray — Variations on Mushrooms). « J’en suis venu à la conclusion que l’on peut apprendre beaucoup sur la musique en se consacrant aux champignons.

. . Un inventaire succinct du jardin et des abords : . . .

Dans notre voisinage nous avons aussi des homeless qui temporairement viennent résider en tente derrière le bâtiment jumeau du bât.89.

. . Cette nuit il a plu : sur le gingko… sur le cerisier… un lac s’est formé sur la table… et tout s’y reflète dedans… . . .

Ruches, poules, pommes dans le jardin attenant de la maison 107. voir l’image en grand format

On imagine que Marco trouve cela. le comestible est tellement plastique… . . .

Le même jour Marco prospecte à la recherche d’herbes et de plantes comestibles au Jardin des Mesures. On épluche l’inventaire végétal. Stan, Marco, Marion. idem. . . .

L’association LES ALCIDES recueille les “animaux de la faune sauvage en détresse” et les soigne. C’est le cas de ce hérisson soigné par Agnès, une des chirurgiennes de la clinique vétérinaire des drs Dupont et Wigdorowicz. Sitôt libéré, il est parti dans la cabane à hérisson ! Visiteurs du soir, jetez un oeil pour voir si tout se passe bien pour notre nouvel occupant.

Moment de pique-nique dans les Jardins des Mesures avec des membres des équipes du Projet Neuf (P9), de Snalis, et puis une rencontre avec la structure Bain Public nouvellement ouverte à Saint-Nazaire. . .

L’équipe des Jardins des Mesures propose des plantations sur les plans d’herbe au milieu des barres d’immeubles comme une sorte d’extension des jardins du 89 et d’ainsi penser les espaces “entre” ou les espaces “non qualifiés” comme des espaces “du commun” à expérimenter individuellement. Un geste urbain et simple plein d’urbanité… . .

À force d’observer, on commence à voir des structures un petit peu partout, c’est-à-dire des formes qui se détachent, qui deviennent récurrentes et qui forment des patterns qui restent dans l’œil. On voit une piste d’atterrissage se dessiner sur la friche du P, trace archéologique d’une ancienne cité (Machu Picchu ?), il y a aussi des récipients, des contenants, des ouvertures géométriques, etc., puis : on se met à fabriquer nous-mêmes des formes, très colorées, celles du MIP…

Suite à leur nouvel emplacement = agitation spatio-temporelle dans l’espace des ruches et du poulailler.

Une des meilleures manières de décrire notre projet.

En longeant la pergola et les bacs cultivés, on arrive au banc-plongeoir, près d’un des films enfouis par Elvira, puis sous les eucalyptus apparaît, après un ancien autre banc, la nouvelle balançoire (la barre a autrefois et dans ses premiers temps servi de barre d’exercice pour les plus sportif.ve.s d’entre nous). . . . . (références :) https://perezartsplastiques.com/2018/12/14/la-balancoire-dans-lart/ https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cEnXz5x https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/art-jardins.html .

Florelle fait du yarn bombing (tricot-graffiti ou tricot urbain). Né en 2005 aux États-Unis à l’initiative de Magda Sayeg, la pratique s’est ensuite largement diffusée, notamment en Europe. À l’époque, la jeune Magda Sayeg a l’envie d’habiller une poignée de porte avec du tricot. Voyant le grand amusement des passants devant sa création, elle s’attaque ensuite à des panneaux de circulation et même à un bus. Rapidement, des groupes se mettent à l’imiter dans tout le pays.

A l’entrée du site du 89 le jardin s’écrit : « Suivre la piste des Noues, les suivre dans leur idée, les laisser dériver, s’élargir, se répandre. » (d’après Marielle Macé, Nos Cabanes, 2019) . . Un bon signe de bienvenue pébipologique (si on digresse un peu) . . Alors, on jette un œil autour, et on trouve : Andy Warhol (1928-1987), Rocks on Grass, 1983.

Mai 2020. Compléments de référence n°20200518 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20200518) Argument : Depuis plusieurs mois, La Pébipologie emploie dans ses ouvrages (plusieurs tomes) la photographie comme support des visions artistiques de cette branche de l’art. Ces visions se déclarant sur le site du P l’environnement proche participe, collabore même, à cette méthode associative.

Tout est dans le titre. . . . . . . Vues de l’exposition, “Damien Hirst, Cerisiers en fleurs”, Fondation Cartier pour l’art contemporain. Photo Thibaut Voisin/Adagp, Paris 2021. “Damien Hirst, Cerisiers en fleurs”, Fondation Cartier pour l’art contemporain. Coupe de cerises, prunes et melon, 2e quart du XVIIe siècle (vers 1633). Signé : S.D.b.g.: “Louyse Moillon 163(3?)”. 48cm x 65cm. Le Louvre, Salle 911, Aile Sully, Niveau 2.

Tout est dans le titre. C’est arrivé comme ça, un jour, la barre venait juste d’être installée pour préparer la future balançoire, et hop, un homme est arrivé, a traversé le jardin d’un pas décidé, et s’est mis à l’exercice… …On n’a rien fait, on n’a rien dit… . . . . …plusieurs façons d’être à la barre :…

Nouveau lieu pour les ruches : Ruchissement !

(David Hockney, Do remember they can’t cancel the spring, peinture numérique, 2020) Ce jeudi matin 16 avril, à 9h précises, le Théâtre du Châtelet et France Inter, ont diffusé en direct sur la radio publique ainsi que sur leurs réseaux sociaux, une lettre et une oeuvre inédites du peintre anglais David Hockney, créées pendant le confinement que le monde entier est en train de vivre. Lettre du peintre David Hockney (16 avril 2020)

Déplacement nocturne des trois ruches et leurs satanés parpaings du 89 au 107. Les enfants écoutent la radio à fond et font des appels de phare, ça nous encourage, nous fait desserrer les dents. … Le lendemain, elles semblent apprécier leur nouvel environnement. Mais, à leur ancien emplacement… encore des abeilles, elles sont revenues là. Elles sont grosses, goguenardes. Le mystère amène tout son florilège d’hypothèses… et notamment d’une autre ruche qui aurait voulu essaimer dans une des autres ruches…

Un courrier adressé aux voisins résume bien cet épisode incroyable : “Chers Voisins, Nous vous prions d’accepter des excuses au nom de nos abeilles. Hier après-midi, vous avez dû voir passer dans votre jardin une impressionnante nuée d’abeilles… Chaque année, la vieille reine quitte la ruche avec la moitié de la population afin de fonder une nouvelle colonie plus loin. Cela permet de préserver et de multiplier l’espèce. Avant que cela n’ait lieu et pour augmenter son cheptel, l’apiculteur effectue une division de sa ruche.

…mais sans ses abeilles. L’expédition nocturne, étrange et comme appartenant à un autre monde, s’est bien passée, mais l’autre ruche est orpheline de ses abeilles qui ne se sont pas reproduites, elles sont parties de leur belle mort avec suffisamment de nourriture jusqu’à la fin. L’autre ruche est en pleine forme, vendredi 11h on fait les divisions, mais vigilance le premier frelon (frelonne : fondatrice) a été repéré aujourd’hui, pas eu le temps de l’avoir, ça veut dire un essaim de frelon…

L’étonnante histoire des danaïdes dans le jardin de la maison du directeur de l’hôpital. . . Ce matin, chose étrange, il n’y avait plus qu’une des deux danaïdes des mares. Étonnamment, l’autre s’était déplacée… sur le composteur… . . . Mieux encore, lu dans Slave.fr (mis à jour le 2 avril 2020 à 08h51) : L’étonnante histoire d’une séance photo dans la baignoire de la maison du directeur de l’hôpital.

Le Projet Neuf est confiné, mais les choses continuent d’avancer. . Côté bâtiment : réalisation d’un garde-corps de hauteur réglementaire sur la terrasse. « Au-dessus du rez-de-chaussée, le garde-corps (barrière de protection) d’un balcon, terrasse ou loggia doit avoir une hauteur d’1 mètre minimum. » Vérifié le 02 décembre 2019 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) En attendant que les graphistes se déconfinent, un panneau signalétique est en place.

Le bât.89 est bien calme en ces temps covidiens. Le gardien est encore là : . . Une étrange construction est en train de transformer le bâtiment en légos. . . Et dehors le printemps arrive… . avec déjà des poires :

Phase 1 – journée « clean quartier » à Avalix. On a mis un temps d’arrêt, une pause, dans le protocole de l’action appelée « clean quartier ». La maison de quartier avait organisé une demi-journée de ramassage de déchets dans les bois et la cité d’Avalix. Dans le protocole de sensibilisation, on a posé un micro et un appareil photo pour observer, décanter les traces des x, susciter de la narration…

URBA le STUDIO P Dans le sillage du lancement de La Pébipologie une équipe se met en place pour faire des études projectives du futur Moulin du P. : Jillian Flor Guiler, Carline Campbell, Moroju Ajee & Joe Jemory, Stan Lacombe, Jean-Claude Stervadze ; il paraît que Marc Egale va s’y mettre aussi. De temps à autre, voire de plus en plus souvent, des images apparaissent en surimpression du grand terrain vague du Moulin du Pé (= P) ; les planches à dessin sont de sortie, tout comme nos nouveaux outils, smartphones, enregistreurs, ciseaux, bois récupérés, etc.

En relisant l’article précédent (dont le contenu n’a rien à voir avec Ben-Hur, rapport au chariot), on se questionne : “Swing Low, Sweet Chariot” a été composée avant 1862 par Wallace Willis, ancien esclave indien choctaw affranchi et vivant dans les anciens territoires indiens. Il s’est inspiré de la rivière Rouge (Mississippi), qui lui rappelait le Jourdain, et du prophète Élie qui aurait rejoint le paradis dans un chariot.

Dans le jardin du 105 : Swing low, sweet chariot Coming for to carry me home Swing low, sweet chariot Coming for to carry me home I looked over Jordan and what did I see Coming for to carry me home A band of angels coming after me Coming for to carry me home Balance toi doucement, doux chariot Venu me ramener chez moi Balance toi doucement, doux chariot Venu me ramener chez moi

la bouée : au cas où… … et puis les couleurs : rouge - jaune - noir - rouge-vert - violet-blanc - rose . . en bas à droite, cela commence : partie de ouestern à venir… …une personne cavalière est sortie du pot. “Nous connaissons clairement par là ce qu’est la Mémoire. Elle n’est rien d’autre en effet qu’un certain enchaînement d’idées, enveloppant la nature de choses extérieures au Corps humain, qui se fait suivant l’ordre et l’enchaînement des affections de ce Corps.

Le montage de la deuxième cabane avance, en photos : réf. : Proposition de lecture : Marielle Macé, “Nos Cabanes”… “Faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu des branches de saule, des histoires à la place des choses." (Olivier Cadiot, frontispice de “Nos Cabanes” de Marielle Macé) “Faire des cabanes : imaginer des façons de vivre dans un monde abîmé.

Les écovolontaires ont passé leur première journée au PavÉ. On a pu se présenter, eux.elles, le Projet Neuf, le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement Loire Océane) et Uni-Cités, l’association pilotant au niveau national ces “services civiques”. on a donc pris le temps pour parler projets, mais pas que : on a aplani le broyat pour faire place au camion de Ben la benne et terrassé aux abords des cupressus.

grand ruchissement derrière les feuillages du JDM (Jardin des Mesures)… . . le rush de la ruche, un siècle après ceci : Et à cette heure où des rayons venus d’expositions, et comme d’heures différentes, brisaient les angles du mur, à côté d’un reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes d’une clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de m’habiller pour la promenade, avait l’air d’un prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, d’une ruche où les sucs de la journée que j’allais goûter étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, d’un jardin de l’espérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons d’argent et de pétales de rose.

Le tournesol le PavÉ le bâtiment-terrasse ça fuit…. . .

The sun — Le soleil was out — était de sortie and my feathers — et mes plumes were warm. — étaient chaudes. (Richard Brautigan, I dreamt I was a bird) (Source : http://www.brautigan.net/collections.html#webster11) . . Du soir à l’aube… de l’été à l’hiver . . catalogue des visions : vision suivante [vision précédente]

Suite à l’article du Jardin des Mesures annonçant l’arrivée des ruches dans les espaces jardins du P9. On s’est mis à la recherche des ruches dans l’art (ou l’inverse). alors : Tomas Saraceno https://studiotomassaraceno.org/ https://arteez.ch/tomas-saraceno/ https://www.numero.com/fr/art/tomas-saraceno-on-air-toiles-araignees-palais-de-tokyo-expo-paris-numero-magazine https://palaisdetokyo.com/evenement/journee-on-air-live-with-les-araignees-et-leurs-toiles-en-echo-a-lexposition-de-tomas-saraceno/ « Percevez les nouveaux fils de connexion ou affrontez l’éternel silence de l’extinction » Tomás Saraceno. De l’homme au centre de l’Univers, concept fondateur de l’Humanisme, doctrine dont la ville de Florence a été le berceau, Tomas Saraceno propose l’Homme comme partie d’un tout qui cherche une nouvelle harmonie à travers la destruction des hiérarchies et des visions pyramidales des systèmes de pouvoir.

les équipes Jardin des Mesures et Ruchissement à l’œuvre… https://pave.projetneuf.cc/doku.php?id=start:ruchissement . . quelques jours plus tôt, des choses ont bougé, et cela s’est mis à construire un périmètre avec des palettes dans les jardins… . . Et puis c’est arrivé… un article suivant sur l’art et les ruches… . . et le ruchissement au Jardin des Mesures est à suivre ici…

on fait un tour dans le Jardin des Mesures… . . Atlas est bien là… les cercles : le cercle de rondin, le cercle de l’étang vert, le cercle de tonte, le cercle de broyat, …

Performance du déplacement d'Atlas, la sculpture de Kim Minhee. . . La présentation de la performance Les images de la performance Un premier film qui relate des bouts de la performance réalisée https://vimeo.com/351835932 Giovanni Battista Piranesi (Piranese), Vestigi del Tempio di Giove Statore. 1. Tempio d’Antonino e Faustina. 2. Tempio della Pace. (Rome 1748). Le protocole de la performance : Les épreuves d’Héraclès : L’avant-dernière épreuve (la 11ème) mène Héraclès au jardin des Hespérides (autre nom du Jardin des Mesures) dans lequel pousse un arbre rempli de pommes d’or.

Performance du déplacement d'Atlas, la sculpture de Kim Minhee. La présentation de la performance Les protocole de la performance Un premier film qui relate des bouts de la performance réalisée https://vimeo.com/351835932 Along the performance : After the performance : Atlas dans le sous-sol du 89. à suivre : La présentation de la performance

ATLAS est le nom d’une sculpture de Minhee Kim qu’elle a conçue lors d’une résidence en Tunisie. Elle a été présentée de manière partielle lors de l’exposition Avant la poussière, à l’invitation du projet Under The Sand, au Lieu Unique à Nantes, du 10 au 28 février 2018. Cette sculpture était initialement prévue pour un espace public en plein air, Minhee propose au P9 de l’installer et de la compléter dans les jardins du site du 89.

3 juillet 2019 : le jour avant la pergola… . . 16 juillet : elle est là… … et l’on remarque qu’elle est proportionnelle au bâtiment 89… . . 16 juillet : elle le prolonge… . . 16 juillet : non ceci ne sont pas les mesures de la pergola, ce sont celles des meubles récupérés à la CCI et qui vont équipés les espaces communs… . . 25 juillet : on dirait même qu’elle se fond dans le bâtiment…

Scène de film : alors ça commence par presque un générique… … puis on pense être soit dans un documentaire littéraire, soit dans une ancienne série danoise, soit dans un nouvel épisode de James Bond, mais là, avec des choses cryptées… …comme par exemple, avec une lettre H qui apparaît sur l’écran… . . … eh bien non… . . Si l’on regarde de plus près : Ne dirait-on pas quelque chose comme ceci : .

en un seul coup d’œil… . . cliquez ici pour une grande image du panoramique . .

et un jour… . . ce fut un banc… au milieu de la haie calcinée… . .

Une journée bien ensoleillée ce 16 juin où vous avez été beaucoup à venir nous voir et nous rejoindre (entre 80 et 100, whooof !), donner un coup de main, flâner, discuter, faire la sieste, découvrir, etc. Merci d’être venu.e.s aussi nombreux.ses ! PIQUE-NIQUE / CHANTIER / JARDINS / RENCONTRES Jean-François Millet, la Méridienne (1866) - Vincent Van Gogh, La Méridienne ou la Sieste (1890) ah au fait, ça c’était quelques jours avant, le 10 juin : retour au 16 juin : ah et aussi l’atelier fanzine avait bossé en amont le 7 juin à la maison 105 : voilà : ça c’est le fond d’écran de la fin de journée sur le site du Moulin du Pé.

à l’entrée du site, un arbre de la Liberté (1989) . . Pour suivre le JARDIN DES MESURES tout est là : https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 Qu’est-ce qu’un arbre de la Liberté ? c’est ici . . Pour méditer : « C’est un beau et vrai symbole pour la liberté qu’un arbre ! La liberté a ses racines dans le cœur du peuple, comme l’arbre dans le cœur de la terre ; comme l’arbre elle élève et déploie ses rameaux dans le ciel ; comme l’arbre, elle grandit sans cesse et couvre les générations de son ombre.

Quelques images ci-dessous, sinon tout est là : https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 . . les liens à suivre : https://pave.projetneuf.cc/ https://wiki.projetneuf.cc/pave:les_jardins_du_pe9 https://medias.projetneuf.cc/index.php?/category/10 https://medias.projetneuf.cc/index.php?/category/2 (documentation du SummerLab à l’été 2018) https://mypads.framapad.org/mypads/?/mypads/group/pave-iq36wu7pu/pad/view/journal-de-bord-du-pave-jardins-du-pe9-s0yu7nn (journal de bord du PAvÉ) . . en résumé : — Le JARDIN DES MESURES est un projet qui se conçoit comme une œuvre commune. Dans un espace végétal urbain, laissé en friche au centre d’un quartier en pleine mutation, il accueille des initiatives attentives à la démesure végétale et invite à celles de la création.