Un jour un cube blanc est apparu dans le Jardin des Mesures, un cube blanc de petite taille qui par sa blancheur capte toute la lumière. On aura dit qu’il s’agit d’une infiltration, c’est-à-dire d’un dépôt qu’aussi on dit anonyme mais qui est en fait et de manière évidente un dépôt non signé et non signalé : une forme tombée ou bien une forme insérée. Le cube blanc est resté quelque temps puis il a disparu, sa ponctuation dans le jardin, tel un carré de sucre, s’est évanouie et s’est dissoute.

Marcel Proust dans un passage de “À l’Ombre des Jeunes Filles en Fleurs” dans “La Recherche du temps perdu” parle d’ouvrir la porte hypogéenne de ces cubes de pierre où les hommes sont accroupis comme des sphinx.
Ce cube en était-il un ? un cube de pierre blanche qui, sorti de dessous terre, de l’hypogée, s’est ensuite volatilisé…

Un cube peut bien contenir tout si l’on a beaucoup d’imagination, comme nous l’indique le même Marcel dans “Sodome et Gomorrhe” :

• Les gens du monde se représentent volontiers les livres comme une espèce de cube dont une face est enlevée, si bien que l’auteur se dépêche de « faire entrer » dedans les personnes qu’il rencontre.

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