LE PROJET NEUF
2023-07-03/08-10 - prolégomènes III-P au ouesterne : zapper kafka à kaffa (commentaires : le cliché)
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Études pébipologiques.
Le western en tous sens
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chronologie des prolégomènes :
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Le menu de ce chapitre :
- 24 ‒ introduction : A.R., Er, Harrar, Aden
- 25 ‒ Premier point : le chapeau-mélan-léman : le chapeau de Marcel
- 26 ‒ Deuxième point : la photo truquée : le chapeau d’Arthur
- 27 ‒ Troisième point : naviguer en eaux troubles : Chris Burden
- 28 ‒ Quatrième point : la problématique du cliché dans le ouesterne : Johnny Hawks et Briggs
- (image frontispice : le fameux couvre-chef “deerstalker”, emblématique du détective Sherlock Holmes qui lui aussi, à l’instar de Tom Mix ne semble jamais s’en séparer, ceci pour indiquer qu’à présent dans les prochains articles Spinoza Spinola mène l’enquête.)
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Quatrième point :
La problématique du cliché dans le ouesterne
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N’oublions pas de relier le tout à la question générale du ouesterne et aux clichés et idées reçues attachés au genre western dont on a, de tous temps, du mal à se déparer :
André de Toth, “The Indian Fighter” (La Rivière de nos amours), 1955.
— Oregon 1870. L’éclaireur Johnny Hawks, qui connaît bien la culture indienne, est envoyé auprès de Nuage Rouge (Red Cloud), chef des Sioux, afin de lui demander l’autorisation de faire passer un convoi sur son territoire.
Dans l’image ci-dessus, avec au fond le fleuve, La Loire, par lequel Spinoza a remonté de Nantes à Saint-Nazaire avec son kayak volant, on voit au premier plan Johnny Hawks (surnommé “Spinola”) en train de se lier d’amitié avec Briggs aka “Spleenoza”, un photographe comparable à Ansel Adams, lui-même partisan dévoué de la conservation de l’environnement et désireux de documenter les communautés indiennes et le vaste paysage que la civilisation blanche est sur le point de détruire. Hawks/Spinola est en colère considérant que les photos de Briggs/Spleenoza amèneront des milliers de colons qui de surcroît obstrueront les territoires existants avec des mini-centres commerciaux, mais Hawks/Spinola l’éclaireur ne facilite-t-il pas lui-même l’exode ?
Le message en sous-texte peut s’entendre ainsi : la ruine et la disparition du désert comme des cultures locales sont une fatalité (on pense au destin du site du P). À cet égard, le film ressemble à tant de westerns qui feignent l’indignation face à l’extermination des Amérindiens, mais ne font guère plus que soupirer… (Source)
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Du côté de ce que l’on nous rapporte et de ce que l’on nous a légué (les écrans de TV dans les années 70 en étaient remplis), on voit plein de choses et d’images représentatives de ce qu’est “génériquement” un western :
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Et cela même du côté de l’opéra :
En 1910, la première représentation de “La Fanciulla del West” de Giacomo Puccini, avec Emmy Destinn et Enrico Caruso, au MET à New York sous la direction d’Arturo Toscanini.
En dessous, dans la langue originale : “Una foto di scena della rappresentazione ‘La Fanciulla del West’, in scena all’Opera Carolina di Charlotte”. (Source)
1910, Giacomo Puccini à gauche et Arturo Toscanini à droite avec le chapeau approprié. (Source)
1910, une scène de l’opéra “La Fanciulla del West”. (Source)
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Et du côté de l’art, on n’est pas en reste :
Playmobil ; We are the painters ; Neal Beggs & Dan Shipsides.
Michael Heizer ; A.R. Penck.
Rodney Graham ; Seth Siegelaub.
Ned Sublette + Laurence Weiner ; Ned Sublette.
Robert Smithson ; Andy Warhol.
Lone Twin.
Martin Kippenberger.
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The Residents, “History of American Music in 3 EZ pieces”, “Buckaroo Blues”, 1989. (Source)
Johannes Vermeer, “Soldat et jeune fille riant” (De Soldaat en het Lachende Meisje) (vers 1657) ; et le chapeau reconstitué dans le cadre de “Le chapeau de Vermeer”. (Source ; Source (film)).
Vincent Van Gogh, séries d’autoportraits :
ligne 1 : 1/ “Autoportrait avec un chapeau de paille” (1887) ; 2/ “Autoportrait avec un chapeau de paille” (1887) ; 3/ “Autoportrait au chapeau de feutre” (1887).
ligne 2 : 4/ “Autoportrait au chapeau de paille” (1887) ; 5/ “Autoportrait au chapeau de paille” (1887-1888).![]()
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Pour continuer :
- Un peu d’écoute :
‒ France Culture
- France Culture, Western, anatomie d’un genre : podcast
- France Culture, liste des émissions sur la thématique “Western” : accès à la liste
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- Un peu de lecture :
« Du “Dernier des Mohicans” (1826) de James Fenimore Cooper aux romans de Gustave Aimard (1818-1883) et de Karl May (1842-1912) comme ceux de Gabriel Ferry dont Rimbaud avait lu passionnément le roman “Costal L’Indien” (1892), en passant par les « dime-novels », le western a d’abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l’émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. »
« Il puise dans l’histoire de l’Amérique, glorifiant l’épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. À la fin de “L’Homme qui tua Liberty Valance” (John Ford, 1962) (vidéo), une phrase résume l’essence du western : « Quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! »
« Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d’approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord-américaine. Il s’agit aussi de revisiter les « figures mythiques » tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d’autres figures du genre : le cow-boy, l’éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la Prairie, le désert, la ville, le saloon, etc. »
« Les motifs westerniens se déclinent dans toutes les formes de la culture savante et populaire et servent des discours critiques, polémiques, voire politiques. Le western connaît les fluctuations de la modernité et de la post-modernité, avec des approches sociologiques, multiculturelles, pluriethniques ou féministes, conduisant à de nouveaux regards sur le genre et à des remises en cause d’unedoxa par la satire, le décalage ou l’inversion ironiques, la parodie, le pastiche, l’hybridation générique, la déconstruction des mythes et des icônes, non sans une dose parfois de nostalgie. Les Américains ont toujours eu une vision romantique de leur passé avec ces belles images du Far West et de ses personnages hauts en couleurs où les cow-boys sont toujours des brutes et les jeunes demoiselles toujours en détresse. Cependant, travestissement et homosexualité étaient monnaie courante dans l’Ouest (se référer au livre de Peter Boag, Professeur d’Histoire à l’Université d’Etat de Washington, « Re-Dressing America’s Frontier Past » et également cet article de Jason Lee, et celui-ci de Jacob Gelman). »
(Gilles Menegaldo et Lauric Guillaud, “Le western et les mythes de l’Ouest”, 2015, Presses universitaires de Rennes)
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« Dès les années 50, le Western a ouvert ses représentations épiques à des accents critiques, et l’idéal d’un âge héroïque révèle les tonalités crépusculaires de sa fin. Avec les années 60, une perspective démystificatrice s’empare du Western : racisme, écologie, féminisme, guerre du Vietnam. La contre-culture régénère l’imaginaire américain de l’Ouest pour l’ouvrir durablement à d’autres lieux (le grand Nord ou l’Australie) et d’autres époques. Le Western n’est plus, depuis les années 60, le genre dominant du cinéma américain, mais ses reformulations constantes témoignent de la persistance de son imaginaire. Et si, plus qu’un moment de l’Histoire et un espace déterminé, le Western n’avait jamais parlé qu’au présent. »
Denis Mellier, Professeur de littérature comparée et de cinéma à l’Université de Poitiers)
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« À titre d’exemple, le cinéma de Kelly Reichardt semble au centre de ces préoccupations et démystification d’un genre de cinéma. Si Penn, Peckinpah et tant d’autres, ont déconstruit la légende dorée de la conquête de l’Ouest, que le western révisionniste a permis de penser autrement le mythe de la frontière et montrer la violence génocidaire dont furent victimes les peuples indiens, le cinéma de Kelly Reichardt arrive après cette prise de conscience. Avec beaucoup de finesse dans le traitement de ses personnages, dans le rapport à l’espace et à l’errance, son film repasse par les stations connues du Western (la caravane perdue, la rencontre de l’indien, l’adversité des espaces naturels) pour montrer la forme et l’imaginaire pleinement ouverts qu’il constitue encore. Cet imaginaire apparaît bien comme une authentique fabrique de l’histoire, des rapports de genres et de races, pour les cinéastes contemporains. »
« Comme également, dans les années 70, L’euro western connût son heure de gloire, en Italie surtout. Et sa production ne se limite pas au seul nom de Sergio Leone. Dans cet univers enneigé, un cinéaste tel Corbucci et ses westerns spaghetti n’écarte pas une veine parodique en accentuant les traits mais cela, tout en réinventant de nouvelles voies. Son film mêle les signes courants du Western américain avec un biais européen offrant alors des références visuelles fortes.
Tel autre, comme Peter Fonda dans “The Hired Hand” (1971), qui s’était imposé dans “Easy Rider” (1970) comme l’acteur incarnant, pour la jeunesse américaine, la libération et l’appel d’espaces s’ouvrant à nouveau. Loin de considérer les questions du Western comme celles d’un genre fatigué ou réactionnaire, Fonda ou son ami Dennis Hopper ("The Last Movie", 1971), reprennent l’imaginaire de l’Ouest américain pour interroger l’espace naturel, la violence, les rapports nouveaux des hommes et des femmes et proposent une forme souvent contemplative, ralentie, songeuse qui laisse entendre les questions de l’époque : l’écologie, le Vietnam, l’émancipation. »
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Pour notre part, nous en resterons à ce qu’en dit la cinéaste Kelly Reichardt (déjà citée ici) :
- ‒ « De façon générale, tous les films sont des westerns et des road-movies… Il s’agit de corps qui se déplacent dans un monde plus ou moins grand. »
(Kelly Reichardt, interview, août 2022)
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Cette photo, prise dans le Minnesota, montre Regina Sorenson et trois autres personnes “habillées en homme”. (Source1 : Minnesota Historical Society ; Source2 : What is trans history ? ; Source3)
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Luc Moullet
Pour Jean-Luc Godard, Luc Moullet est avec les Straub-Huillet et Jacques Rivette, un des cinéastes les plus importants. (Source)
Luc Moullet, “Une Aventure de Billy le Kid”, film western, de far west et de roubines (1971). (information ; visionner le film ; [préconisation : regarder tous les films de Luc Moullet])
- Visionner : “Marie-Christine Questerbert raconte Luc Moullet” (2000) de Gérard Courant
- Visionner le film de Gérard Courant, “L’Homme des Roubines ; les hauts-lieux de Luc Moullet” (2000)
- Visionner le film de Luc Moullet, “La Terre de la Folie” (2009)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Le Prestige de la Mort” (2007) ; autre accès
- Visionner le film de Luc Moullet, “Les Naufragés de la D7” (2002) ; autre accès
- Visionner le film de Luc Moullet, “Le Ventre de l’Amérique” (1996)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Imphy, capitale de la France” (1995)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Toujours plus” (1994)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Parpaillon” (1993) ; autre accès
- Visionner le film de Luc Moullet, “Les Minutes d’un faiseur de films” (1987)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Barres” (1984)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Ma Première Brasse” (1981)
- Visionner le film de Luc Moullet, “Les Contrebandières” (1968)
- Le Cinéma selon Luc Moullet (1979) par Gérard Courant
- Écouter quelques interviews de Luc Moullet
- Visionner d’autres films de Luc Moullet
- Leçon de cinéma et masterclass de Luc Moullet, 2019, Québec
- Dialogue avec Luc Moullet (Cinémathèque - Paris - 12 septembre 2021)
- Dialogue après “Les naufragés de la D7” de Luc Moullet (Reflet Médicis - Paris - 14 septembre 2021)
- « Mémoires d’une savonnette indocile » de Luc Moullet. Lecture par Mathieu Amalric
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Danièle Huillet, Jean-Marie Straub
- Visionner : Jean-Marie Straub, “Le Genou d’Artémide”, 2008
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Cézanne, dialogue avec Joachim Gasquet”, 1990
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Der Tod Des Empedokles” (La Mort d’Empédocle), 1987 ; autre accès
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Dalla nube alla resistenza”, 1979
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Fortini/Cani”, 1976
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Moïse et Aaron”, 1975 ; autre accès
- Visionner : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub, “Les yeux ne veulent pas en tout temps se fermer ou Peut-être qu’un jour Rome se permettra de choisir à son tour”, 1970
- Écouter : Microfilms : Serge Daney et Jean-Marie Straub (1987)
- Écouter : Gilles Deleuze sur le cinéma de Straub-Huillet (1987) : la disjonction du visuel et du sonore
- Visionner : “L’insistance du regard”, documentaire ARTE sur Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, 13 avril 1993 - partie 1 ; partie 2
- Visionner : “Le cadre au cinéma” Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, Biennale de Venise, 27/10/1999
- Visionner : J.M.S. de A à Z (2015)
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westerns cow-girls
- André de Toth, “Ramrod” (Une femme de feu), 1947, film western
- Frank Lloyd, “The Lady from Cheyenne” (Une Femme à poigne), 1941, film western ; filmographie
- Allan Dwan, “Belle Le Grand” (La Belle du Montana), 1951, film western ; filmographie
- Allan Dwan, “Woman They Almost Lynched” (La Femme qui faillit être lynchée), 1953, film western ; filmographie
- Joseph Kane, “The Maverick Queen” (La Horde sauvage), 1956, film western
- Harmon Jones, “Bullwhip” (La Femme au fouet), 1958, film western
- James Clavell, “Walk Like a Dragon” (J’ai acheté une Chinoise), 1960, film western
- Vincent Sherman, “The Second Time Around” (La Farfelue de l’Arizona), 1961, film western
- Elliot Silverstein, “Cat Ballou”, 1965, film western avec Jane Fonda ; trailer
- Andrew V. McLaglen, “The Ballad of Josie”, 1967, film western avec Jane Fonda
- Jonathan Kaplan et Tamra Davis, “Bad Girls”, 1994, film western ; traile
- Sam Raimi, “The Quick and the Dead” (Mort ou vif), 1995, film western ; trailer
- Kelly Reichardt, “Meek’s Cutoff” (La Dernière Piste), 2010, film western ; trailer ; documentaire
- Kelly Reichardt, “First Cow”, 2019, film western ; trailer ; documentaire ; entretien
- Debra Granik, “Winter Bones”, 2011, film western ; trailer
- Gavin O’Connor, “Jane Got a Gun”, 2013, film western
- Thomas Arslan, “Gold”, 2013, film western ; trailer
- David Perrault, “L’État sauvage”, 2019, film western ; trailer
- Rob Hardy, “Buffalo Girls”, 1995, film western
- Karen Arthur, “True Women” (Soeurs de coeur), 1997, film western (trailer) ; info
- Joachim Roenning, Espen Sandberg, “Bandidas”, 2006, film western (trailer)
- Marí Alessandrini, “Zahori”, 2006, film western (trailer)
- Mouly Surya, “Marlina, la tueuse en quatre actes”, 2017, film (trailer)
- Jim Fergus, “Mille femmes blanches”, 1998, livre
- Calamity Jane, “Lettres à sa fille”, 1877 / 1902, livre
- Glendon Swarthout, “Homesman”, 1877 / 1902, livre ; film par Tommy Lee Jones, 2014
- Judith Freeman, “Dernières Épouses”, 2004, livre
- Gabriela Cabezón Cámara, “Les aventures de China Iron”, 2018, livre
- Melissa Lenhardt, “Les Femmes d’Heresy Ranch”, 2021, livre ; trailer
- Anna North, “Hors-la-loi”, 2022, livre ; info édition
- Céline Minard, “Faillir être flingué”, 2015, livre ; info2 ; info édition
- Françoise Flamant, “Women’s Lands - Construction d’une utopie. Oregon, USA, 1970-2010”, 2016, livre ; info édition
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Les westerns camarguais et spaghetti, etc.
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westerns camarguais
- article : Cinéma : L’incroyable histoire du western camarguais, 2016
- Jean Durand (+ Joë Hamman, Folco de Baroncelli), “Cent dollars mort ou vif” (1912), film camarguais
- Jean Durand (+ Joë Hamman, Folco de Baroncelli), “La Prairie en feu” (1912), film camarguais
- Jean Durand (+ Joë Hamman, Folco de Baroncelli), “Coeur Ardent” (1912), film camarguais
- Jean Durand, “Le Gardian de Camargue” (1910), film camarguais
Une anecdote d’un des tournages - épiques - des films westerns de Jean Durand : « Les Pouittes » (surnommés ainsi d’après leur cri de ralliement, « Pouit ! »), comédiens qui jouaient les chefs sioux ou les gardiens de vaches, tentaient comme ils pouvaient de survivre dans ce paysage hostile : « On prenait tout le temps le Pernod… pour ne pas attraper les fièvres ! ».
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westerns spaghetti (les musiques y sont toujours incroyables)
- Sergio Corbucci, “Le Spécialiste”, 1969, film western spaghetti avec Johnny Halliday
- Sergio Corbucci, “La Banda J. & S. - Cronaca criminale del Far West”, 1972, film western spaghetti
- A. Navarro, “Quatre Balles pour Joë”, 1964, film western spaghetti
- Mario Caiano, “Shanghaï Joe”, 1973, film western spaghetti
- Emilio Miraglia, “Tire, Joe et… Amen !”, 1971, film western spaghetti
- Antonio Margheriti, “Joe l’implacable”, 1967, film western spaghetti
- Mario Moroni, “Mallory ‘M’ comme la mort”, 1967, film western spaghetti
- Pasquale Squitieri, “La vengeance est un plat qui se mange froid”, 1971, film western spaghetti
- Carlo Lizzani, “Requiescant”, 1967, film western spaghetti, avec Pier Paolo Pasolini
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westerns allemands (eurowestern)
westerns rouges (Europe de l’Est)
- Gottfried Kolditz, “Apachen (Apaches)”, 1973, film western rouge ; autre accès
- Gottfried Kolditz, “Im Staub der Sterne”, 1976, film sf rouge
- Gottfried Kolditz, “Spur des Falken”, 1968, film western rouge
- Gottfried Kolditz, “Ulzana”, 1974, film western rouge
- Gottfried Kolditz, “Frau Holle”, 1963, film conte rouge
- Gottfried Kolditz, “Der Scout”, 1982, film western rouge
- Claus Dobberke, “Severino”, 1978, film western rouge
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westerns espagnols (eurowestern)
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westerns belges (eurowestern)
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westerns basques
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westerns québecois
- Gilles Carle, “La vraie nature de Bernadette”, 1972, film
- Micheline Lanctôt, comédienne à Hollywood en 1976, interview
- Pierre Perrault, “La Bête lumineuse”, 1982, film ; filmographie de Pierre Perrault
- Donald Hadalne, “Un autre pays”, 1963
- Marcel Lefebvre et Yves Gélinas, “Mustang”, 1965, film western
- Arthur Lamotte, “La neige a fondu sur la Manicouagan”, 1965, film
- Denis Héroux, “Valérie”, 1969, film
- Claude Jutra, “Wow”, 1970, film
- Gilles Carle, “Red”, 1970, film
- Gilles Carle, “Les Mâles”, 1971, film
- Gilles Carle, “La Mort d’un bûcheron”, 1973, film ; Marie Chapdeleine est une jeune fille à la recherche de son père, autrefois bûcheron, disparu mystérieusement. Elle quitte les bois pour le retrouver mais est plutôt exploitée par un tenancier dans un bar western de Montréal.
- Arthur Lamotte, " Carcajou et le péril blanc Mistashipu La grande rivière", 1973-75, film
- liste films québécois
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Les westerns psychotroniques
- Alejandro Jodorowsky, “El Topo”, 1970, film
- Georgiy Daneliya, “Kin-dza-dza !”, 1986, film (VOSTE) ; autre accès (VO)
- Emlen Etting, “Oramunde”, 1933, film
- Rose Lowder, “Retour d’un repère”, 1979, film (muet), partie 1 ; partie2 ; filmographie
- Philippe Garrel, “Les Hautes Solitudes”, 1974, film (entièrement muet)
- Philippe Garrel, “La Cicatrice Intérieure”, 1972, film
- Philippe Garrel, “Anémone”, 1968, film
- The Residents, “Demons Dance Alone” (live, 2002)
- The Residents, “God in Three Persons” (1988 + lives 2019 - combine)
- The Residents, “God in Three Persons” (lives 2019, Bourges) ; audio only
- The Residents, “God in Three Persons” (lives 2020 MOMA)
- The Residents, “Equals E (Cube E Box Set)” (live, 1988-1990)
- Ted Brenner (aka Tim Sullivan), “Run Home Slow” (1965), western movie, musique de Frank Zappa
- Frank Zappa, “Lonesome Cowboy Burt” [tiré du film “200 Motels”, 1971]
- Jim Jarmush, “Dead Man”, 1996, film, musique de Neil Young
- Pier Paolo Pasolini, “Medea”, 1969, film
- Pier Paolo Pasolini, “Edipo re”, 1967, film
- Pier Paolo Pasolini, “Il Vangelo secondo Matteo”, 1964, film
- Pier Paolo Pasolini, “Porcile”, 1969, film, avec Pierre Clementi
- Joaquín Lledó, “La vraie histoire de Gérard Lechômeur”, 1980, film, avec Pierre Clementi et Nico
- Pierre Clementi, “la révolution n’est qu’un début, continuons le combat”, 1968, film ; autre accès
- Pierre Clementi, “Positano”, 1969, film
- Pierre Clementi, “Visa de Censure n°X”, 1969, film
- Pierre Clementi, “À l’ombre de la canaille bleue”, 1986, film
- Marc’O, “Les Idoles”, 1967, film avec Bulle Ogier, Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon
- Maya Deren, “Meditation on Violence”, 1948, film (musique par Arlene Sierra, 2012)
- Maya Deren, “Ensemble For Sonambulists”, 1951, film
- Maya Deren, “Ritual In Transfigured Time”, 1946, film
- Maya Deren, “Witch’s cradle”, 1943, film (avec Marcel Duchamp)
- Maya Deren, “Meshes of the Afternoon”, 1943, film
- Maya Deren, “At Land”, 1944, film
- Maya Deren, “A Study In Choreography for Camera”, 1945, film
- Derek Jarman, “Blue”, 1993, film
- Derek Jarman, “Broken English”, 1979, film avec Marianne Faithful
- Derek Jarman, “In the Shadow of the Sun”, 1972-75, 1982, film, musique de Throbbing Gristle
- Derek Jarman, “Sebastiane”, 1976, film
- Derek Jarman, autres films
- Les Scotcheuses, “Sème ton western”, 2014, film
- Germaine Dulac, “La Coquille et le clergyman”, 1928, film
- Jean Cocteau, “Le Sang d’un poète”, 1930, film
- Fernando Arrabal, “J’irai comme un cheval fou”, 1973, film
- Fernando Arrabal, “Viva la Muerte”, 1971, film
- Fernando Arrabal, “Le cimetière des voitures”, 1983, film
- Fernando Arrabal, “L’Empereur du Pérou”, 1982, film
- Fernando Arrabal, “L’Arbre de Guernica”, 1975, film
- Peter Fonda, “The Hired Hand” (L’Homme sans frontière), 1971, film western
- Peter Fonda, “Idaho Transfer”, 1973, film sf
- Peter Fonda, “Wanda Nevada”, 1975, film western
- Dennis Hopper, “The Last Movie”, 1971, film western ; trailer ; documentaire
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Les westerns queer
- Kaz Rowe, Exploring the Queer History of the Old West…
- Kaz Rowe, The Wild, Wild History of Gay Cowboy Movies (and more)
- Black Far West - Une contre-histoire de l’Ouest (bande annonce)
- Alice Guy Blaché, “Parson Sue”, 1911, early western filḿ
- Dominique Bertail, Arnaud Le Gouëfflec, “Mondo Reverso”, 2018, bd de western féministe et transgenré
- article “The Forgotten Trans History of the Wild West” par Sabrina Imbler, 2019
- article et livre « Re-Dressing America’s Frontier Past » de Peter Boag, Professeur d’Histoire à l’Université d’Etat de Washington ; livre
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Les westerns freak
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westerns very bad movies
- Peter Perry Jr. et Bethel Buckalew, “Revenge of the Virgins” (La Revanche des vierges), 1959, film western sexploitation appelé “nudie” info1 ; info2 ; info3 ; info4 ‒ Que veulent-elles ? Difficile à dire, elles ne parlent pas, à part pour hululer dans un semblant de cérémonie. On peut supposer qu’elles défendent leur territoire et vengent l’honneur de leur tribu. Malgré qu’elles soient au bord de l’extinction, elles ne semblent pas s’en soucier. Le métissage pourrait être une possibilité, puisque leur chef est une femme blanche élevée dès son plus jeune âge par les Indiens.
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Histoire (documentaires)
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Quelques images pour déchirer le poster un peu trop glacé des images de western :
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*1 cow-boy sur 3 ou sur 4 était d’origine afro-américaine. Et environ la moitié des cow-boys étaient des personnes de couleur : à la fin du XIXe siècle, 45% des cow-boys étaient noirs, mexicains, métis ou indiens. Sur la photo, un sheriff à Idaho, aux alentours de 1903. Crédits : Wikimedia Commons. (Source)
(Source, podcast France Culture)
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(Source)
Après la guerre de Sécession, achevée en 1865, un quart des cow-boys étaient noirs. Ils ont aussi joué un rôle essentiel dans la colonisation de l’Ouest. Pourtant, les livres d’histoire, le folklore, les westerns ont seulement véhiculé l’image du Blanc stoïque et héroïque, style John Wayne ou le fameux monsieur Marlboro. Certains Noirs ont toutefois eu une postérité : l’esclave affranchi Nat Love [1854-1921], illustre cow-boy du Far West, ou le dénommé Bill Pickett [1870-1932], inventeur du bulldogging [l’art de sauter d’un cheval sur un taureau pour maîtriser ce dernier par les cornes], dont le nom fut inscrit en 1972 au Rodeo Hall of Fame, à Oklahoma City. Une première pour un homme de couleur ! Aujourd’hui, même si personne ne sait précisément combien il y a de cow-boys noirs aux Etats-Unis, force est de constater que cette tradition reste vivace : les communautés de cavaliers afro-américains sont très présentes dans les Etats du sud et de l’ouest, et même dans des villes du nord, par exemple Philadelphie ou Baltimore.
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cow-boy indien, Captain Willie. Courtesy National Archives and Records Administration, Still Picture Branch, 75-SEI-80. (Source)
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Canada. Une carte postale intitulée « Les débuts de l’ouest 1870 — un cowboy et sa fille ». La ligne suivante indique «copyright1909 par W.H. Martin». (Source1)
(Source2)
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(Source).
The Forgotten Trans History of the Wild West. (Source1).
(Source2)
(Source3)
(Source4)
(Source5)
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revenir au premier article du ouesterne, épisode étude Kafka Zappa Spinoza
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