ARTICLES
2021-08-22 - OPEN SUMMER #2 - ép.19a - la fin une
l’été Open Summer #2 prend fin :
« Peut-être l’immobilité des choses autour de nous leur est-elle imposée par notre certitude que ce sont elles et non pas d’autres, par l’immobilité de notre pensée en face d’elles. […] Nous étions tous au jardin quand retentirent les deux coups hésitants de la clochette. […] Exposés sur ce silence qui n’en absorbait rien, les bruits les plus éloignés, ceux qui devaient venir de jardins situés à l’autre bout de la ville, se percevaient détaillés avec un tel « fini » qu’ils semblaient ne devoir cet effet de lointain qu’à leur pianissimo, comme ces motifs en sourdine si bien exécutés par l’orchestre du Conservatoire que, quoiqu’on n’en perde pas une note, on croit les entendre cependant loin de la salle du concert […] — et comme cette lampe, cette orangeade, ce fauteuil qui contenaient tant de rêve, qui matérialisaient tant de désir — une sorte de douceur surabondante et de densité mystérieuse. ». (Marcel Proust, À la Recherche du Temps Perdu, Du côté de chez Swann, p. 15, 38, 50, 113)
.
.
« Cela vous donnera une vision aussi noble que n’importe quel chef-d’œuvre, je ne sais pas moi… que — et il se mit à rire — « les Reines de Chartres ! ». (Marcel Proust, À la Recherche du Temps Perdu, Du côté de chez Swann, p. 137)
Isabelle, Marguerite (de passage de Clermont-Ferrand et de retour des montagnes), et P.O. (Pierre-Olivier) en mode fin de séjour Open Summer.
Caroline (P9) et Isabelle, Versailles et Chenonceau (presque Buckingham Palace), fin de réception. On remarquera la chaise vide.
la ruche-monde