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2020-07-16 - OPEN SUMMER #1 - ép.5 : salle d'essais : La Pébipologie : le MIP émerge
Un jour au milieu du P, une étrange architecture est mise à jour.
Il s’agit du MIP, le Musée Invisible de La Pébipologie.
Pour poursuivre la désexposition et la cohorte infinie d’artistes qui l’alimentent, Tavara Fuente Jorp & Peter Junof ont dû réfléchir et élaborer un lieu spécifique permettant de rassembler d’une manière ou d’une autre les œuvres multiples de toutes et tous ces artistes ; que ce soit des éléments pébipologiques glanés ou bien des sculptures à l’improviste ou découvertes au hasard et au débouté. On a vu également que depuis l’installation sur le site du P il y a des angles de vues, des points de captation et des visions.
C’est un lieu où l’on y stocke rien ni n’y dépose ; on ne restaure pas, on n’y récole pas, et sans doute n’y-a-t-il même pas de rôle de conservateur ou de conservatrice. N’en est-il pas moins un lieu-phare et une station éventuelle au panneau éloquent d’où beaucoup de choses démarrent et s’enclenchent (des bips et des points pébipologiques). C’est un lieu potentiel dont les contenus apparaissent en feuilletant les différents tomes et ouvrages de La Pébipologie à partir d’un plan établi et de différents moteurs et dispositifs mis en œuvre.
Ce Musée est sans doute aussi un espace imaginaire (au sens où Malraux l’imaginait) ou un lieu virtuel ou bien infini (on parlera plus tard d’un Macchu Picchu de l’art). Le lieu, au final, des fondations.
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la navette pour rejoindre le MIP…
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