Le grand chantier sur le site du Moulin du Pé bat son plein : ça poussière, ça tintamarre et ça vibre. La paisibilité si caractéristique du P et que La Pébipologie avait mise en avant, semble perdue, sauf à partir de 17h/18h du soir, les soirées et les nuits, et les week-ends. Et ça poussière tant et ça tintamarre tant et vibre d’autant, que cet été le cycle des Open Summer (et ici son fil dans le blog) n’est pas reconduit.

. Études pébipologiques. . chronologie des prolégomènes : I - franz kafka spinoza I-bis - franz scalpa spinoza II - frank zappa spinola III-a - zapper kafka à kaffa III-b - zapper kafka à kaffa (marcel) III-c - zapper kafka à kaffa (longtemps marcel 1) III-d - zapper kafka à kaffa (longtemps marcel 1) III-e - zapper kafka à kaffa (horace) III-f - zapper kafka à kaffa (roman-photo) III-g - zapper kafka à kaffa (commentaires) .

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Le site du Pé (P) à Saint-Nazaire, si important pour La Pébipologie et son travail sur les visions ayant amené tant d’aventures, et qui après avoir été désert de Mojave, est en train de devenir Colorado. . . Alors, du temps de Mojave : …dans les Pinnacles, paysage lunaire aride et poussiéreux… …où l’on découvre un énorme sous-sol creusé et assez d’espace pour entreprendre ses propres folies et imaginations au travers de telles géologies… …et qui de tous les endroits de la planète, fera de plus en plus penser à la surface de la lune, avec ses excroissances rocheuses, ses élévations, ses excavations, et ses demi-visibilités… …nous paraissant avoir été utilisé pour de nombreux tournages de films et séries de SF… …tout ça pour dire qu’en y mettant les pieds, dans ses étendues arides tour à tour enivrantes, inhospitalières, aux teintes continuellement variables et complètement planantes, on a vraiment l’impression d’être dans un autre univers, où l’extraordinaire côtoie le quotidien banal… (info 1 ; info 2)

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, officiant à la Pépipologie, participe à la Wildschwein Galerie. La Wildschwein Galerie est une galerie de poche, ou bien une galerie dans une poche (a pocket gallery). Elle a été créée par Ralf Nuhn à partir d’une veste. Cette galerie est donc portée. Pour visiter la galerie, Ralf Nuhn doit s’affubler de la dite-veste et exhiber l’œuvre qui est au moment même dans la galerie.

Vera Nabokov et son mari Vladimir Vladimirovich qui en ont après les papillons, Six Mile Creek, Ithaca, N.Y., 1958. — et l’image au-dessus et en vignette : exemple de design (des orchidées) que Nabokov avait envoyé en 1969 à l’éditeur Penguin pour la couverture d’Ada ou l’Ardeur (source : ici, Cattleya labiata (ou Crimson Cattleya, the Ruby-Lipped Cattleya) ; Ada : voir chapitre 8, 56.07 : “mauve shades of Monsieur Proust” ; voir ici l’image complète.

Nous avions présenté en juillet 2022, le fameux dispositif des quatre carrés, toujours disponible dans la salle d’essais au rez-de-chaussée du bâtiment 89 au Projet Neuf. On le repère assez vite : il s’agit d’un carré au sol dessiné à l’aide de scotch de peinture de largeur fine. Mais pas que… Car sur le mur opposé, on découvre un miroir carré, et sur notre droite derrière nous, près de la double-porte-fenêtre, un second mirroir.

P9 était invité.e par Cécile Paris, Carole Rivalin et Sophie Lapalu pour parler du projet sur le site du P, sur Duuu radio (Duuu est une radio dédiée à la création contemporaine) et ce au Paradise à Nantes. Cette invitation se déroulait durant le moment de résidence de Fabrice Gallis qui pour l’occasion a transformé l’espace du Paradise en espace pour l’École Hirsute (à laquelle les WAou, les Open Summer et La Pébipologie participent).

. Études pébipologiques. . Alors ok, là, dans ce chapitre, Vitara et John Rohmnyz font un saut, assez troublant sans doute, en passant d’un coup d’un seul de Franz Kafka à Frank Zappa : et là, ce n’est pas aussi évident que cela, à moins d’avoir un petit défaut d’élocution pour prononcer un des deux noms à la place de l’autre, et vice-versa, et pourtant cela semble se tenir.

. Études pébipologiques. . Un menu : Un mont chauve Le P dans 150 ans Plongeons dans les archives Le P en peintures et en cartes postales Jean Paul (Johann Paul Friedrich Richter), Cours Préparatoire d’Esthétique (Vorschule der Aesthetik), 1804 Jean Paul iroquois Jean Paul cascades et chutes Jean Paul la littérature pour mieux voir Jean Paul et le ouesterne spinoza Jean Paul et la vue Mola Jean Paul et son point de vue sur les télescopes Jean Paul et son point de vue sur la marche Jean Paul et paysage fluide Jean Paul et la vie-rêve Jean Paul accumule et répète Sources Citations .

. Études pébipologiques. . Un menu : Un démarrage kafkaïen Canard-lapin Une citation Les chapeaux de Kafka ; chapologie Exercice de chapologie Kafka à Zürau Kafka à cheval Kafka en Amérique ; exercice d’iconologie Et à propos d’iconologie Épisode quichottesque Vers le chapeau - Vers le château Amerika - Ah mais Rita Théâtre de la nature - Oklahoma Les notes de bas de page Toutes ces personnes avec tous ces chapeaux .

Après la première mouture du MIP et maintenant que le chantier du projet urbain sur le grand terre-plein du P est imminent, Peter Junof et Tavara Fuente Jorp de passage au P9 étudie une esquisse ancienne (qu’iels ont récupéré dans un Musée à Angers) dans le cadre de leurs recherches pour le futur Musée Invisible de la Pébipologie (MIP) : . . cliquer ici pour visualiser l’image en grande dimension

Le projet urbain mérite bien une allégorie… . Un édile porté aux nues par un ange ailé au-dessus d’une vigie scrutinant si l’eau monte ou pas dans la coulée verte au bas de la colline… . (réalisé tant bien que mal à Angoulême par Peter Junof) . . références : https://www.routard.com/photos/poitou_charente/1591266-statue_carnot_a_angouleme.htm https://www.charentelibre.fr/culture-et-loisirs/patrimoine/angouleme-la-statue-carnot-en-peril-6293939.php https://www.straub-huillet.com/work/lothringen/ . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Tavara Fuente Jorp de La Pébipologie décide de faire de la peinture de rue (et de nuit pour tester des effets de lumière alla Soulages) avec un appareil photographique. . . . . Ci-dessus : là c’est de jour. Une plaque trouvée sur une maison à Saint-Nazaire (où sont donc les montagnes ici ?). Une peinture trouvée sur un mur d’un restaurant (mais c’est à Nantes sur l’Île Feydeau).

Dans le bassin, sur le port, un voile étrange et parallépipède passe… . . On utilise l’expression “penser à la Suisse” lorsqu’on veut dire que l’on ne pense à rien. Selon le Littré : “Penser à la Suisse”, s’est dit pour laisser aller son esprit à de simples idées qui se présentent à l’imagination, sans prendre la peine d’examiner l’une par rapport à l’autre. (Le P.

« Dans l’Allier, il y a des allié.e.s. » (Peter Junof, extrait des principes de La Pébipologie) . Suite à cette dernière session du workshop WAou à Saint-Nazaire, la première impression du Ouesterne Spinoza par Vitara et John Rohmniz voit le jour et va devenir le Tome n°8 de La Pébipologie. Plus de 15 épisodes le composent : . . Et tournent autour de nombreux mystères :

L’after. Le dernier workshop WAou#10 a laissé des traces. . On se rappelera ceci et cela. . . . . . …article suivant ce sera la session #11 des WAou : l’ultime WAou#11 : l’exposition Bisou WAou à La Box à Bourges… …article précédent - WAou#10 - ép.11… . . Qu’est-ce que les WAou Qu’est-ce que La Pébipologie

WAou session #10 Neuvième journée. . . La grande salle commune au rez-de-chaussée sert d’espace de tests d’accrochage de certaines productions réalisées au fil de l’eau durant le séjour. Ralf Nuhn s’éclaire, et au fond, la vidéo d’Agathe Flamant. . Le matin : atelier danse par Anael Martin. Réalisations de Farah Bahhar. La linogravure du P9 par Agathe Flamant. Trois autres réalisations de Farah Bahhar.

Peter Junof pébipologue au camp de La Torche près de Saint-Marc-sur-Mer à Saint-Nazaire, afin de prospecter d’éventuels lieux propices à des scènes à filmer. Série à regarder en écoutant au choix : [Gandharva] de Paul Beaver & Bernard L. (Bernie) Krause : c’est ici ; que leurs auteurs ont qualifié de “musique pour un film inexistant” (a score for a non-existent film). [The Nonesuch Guide To Electronic Music] des mêmes Paul Beaver & Bernard L.

WAou session #9 - ép.5 Un récapitulatif de trois performances filmées : . . Performance filmée d’Anael Martin. . . Performance filmée d’Agathe Flamant. . . Performance de Coline Sinica. mettre de la soupe dans des trous. trous faits en soulevant et en enlevant des pierres. trous marqués d’une cuillère plantée pour retrouver plus facilement leurs emplacements.

WAou session #9 Première journée du workshop. On s’installe, on s’organise, on fait les courses, etc. On est les étudiant.e.s et enseignant de l'Ensa (Ecole Nationale Supérieure d’Art) de Bourges : Elliot BARTHEZ, Farah BAHHAR, Agathe FLAMANT, HE Zheng (Buyi), Sol LEDUC, LU Ludong, Anaël MARTIN, Coline SINICA, et moi-même, Jérôme. Puis, rencontre avec Sébastien Montero et Linda Suthiry Suk du collectif Périphérie qui a conçu l’exposition Il est bon d’avoir où aller qui se déroule actuellement à l’espace MEAN.

La carte de la zone de ZON autour de Rimbaud. . Sous le ciel de ZON. . L’antenne de ZON. Située rue de Stalingrad, à l’angle avec la rue des Celtes, à Saint-Nazaire. . Le ciel de ZON s’enflamme. . . Extrait du Grand Catalogue de La Pébipologie (Tome 03 de La Pébipologie). Jean-Claude Stervadze est un filmeur.

Cet automne, les Presses du Réel publie le livre d’Elena Biserna (chercheure italienne, ex-Locus Sonus) : Walking from Scores (2022). Cet ouvrage rassemble un nombre impressionnant de partitions dédiées aux relations entre la musique et la marche : Une anthologie de partitions verbales et graphiques à utiliser en marchant, depuis Fluxus jusqu’au œuvres critiques d’artistes actuels, en passant par la tradition des musiques expérimentales et la performance, réunies et présentées par Elena Biserna.

Au mois de mai dernier, dans l’Allier, Peter Junof avait remarqué un article pertinent dans le journal local. Cela avait donné des idées pour continuer l’aventure sur le terrain du P. On pouvait bien imaginer qu’à l’aide des Failles de l’Avenir (découvertes par Moroju Ajee & Joe Jemory dans le grand catalogue de La Pébipologie) le terrain allait bien léviter un jour ou l’autre. Les mares n’étaient que les organes psychopompes reliant le sol au ciel (n’avez-vous jamais vu le ciel au ras du sol dans le reflet des flaques, des étangs et des lacs ?

Après le calvaire précédent, Peter Junof repart à l’aventure sur le terrain du P et se met à observer les arrangements de pierres afin de discerner justement les sources. Il tombe sur l’endroit où les pierres ont gardé leur disposition au sol suite à la performance filmée d’Antonin Verhulst lors de la session #4 des WAou en mars 2021 (voir aussi [1]) : il reprend le procédé utilisé en 2019 par Moroju Ajee & Joe Jemory lors de leurs travaux sur Les Pierres de Sirius Man…

Peter Junof tombe sur cela en se rendant dans les Mauges (sur la route de La Pommeraye), là où se situe la maison de la couverture du premier tome de La Pébipologie : aux confins des quatre communes (un lieu appelé quadripoint), du Fuilet (commune déléguée de Montrevault-sur-Èvre), de Liré, de Saint-Laurent-des-Autels, et de Saint-Christophe-la-Couperie (communes déléguées d’Orée-d’Anjou) ; là où autrefois on allait chercher des briques… Ne verrait-on pas dans ces anciennes constructions religieuses, calvaires, etc.

Peter Junof reprend la température du P après l’été caniculaire sous l’emprise du ouesterne Spinoza… Après plusieurs semaines loin du P, il revient sur la sierra et réalise un court reportage photographique, alors qu’en parallèle il continue de rédiger ce qui sera un nouvel épisode du ouesterne Spinoza et qui s’intitulera “L’ennui avec Spinoza”. Avant que tout cela ne devienne un vaste et bruyant chantier dans l’année à venir, il reste à finaliser toutes les opérations et les histoires pébipologiques qui ont débuté ainsi que les séries de tomes de La Pébipologie qui seront publiés sur place.

Quelle étrangeté de tomber dans un hôtel à Thouars sur une photographie d’un bâtiment que l’on pourrait prendre pour le double du bâtiment 89, là où est le Projet Neuf… On reprend notre recherche à propos des maisons jumelles… . . . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

voici le fichier pdf permettant de récapituler à la date de ce jour les récits du ouesterne Spinoza selon les écrits de Vitara & John Rohmnyz, artistes participant à La Pébipologie complétés par les commentaires de Michael Eichelberger, de l'University of Pebipological Translations et une présentation de Rosa Eslavida, journaliste dans de nombreuses revues et périodiques d’art, et cheffe de rubrique à L’Art Du Champ Focal et à Art in Brittania.

Peter Junof (de La Pébipologie) de retour au P re-formule la charade au fil du vent dans les jardins autour du bâtiment 89 et de la maison 105, et crée des fils entre les différents éléments croisés, puis y apporte d’autres associations. . . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Peter Junof (de La Pébipologie) lors de ses loisirs fait des charades, à partir de photographies prises dans différents lieux qu’il rattache d’une façon ou d’une autre à certaines vues du P. . . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Scénario pour Elliot . Hombre no ! Hombre que si ! par Vitara & John Rohmnyz . [partie 2]. . . . Aucune lumière n’avait autant brillé que celle-ci et aucun environnement n’avait été aussi sympathique et pénétrant que celui qui se présentait maintenant face à Spinoza. Jamais cela n’avait été ainsi. Et pour amenuiser un pareil spectacle — si on le voulait et si on s’en sentait capable —, il fallait sans aucun doute rassembler plusieurs conditions, conditions que l’on trouvait toujours hors de portée ou inaccessibles, telle par exemple celle de croire pouvoir éteindre les flammes de l’enfer avec un seau d’eau ou de se mettre à couper tous les cheveux en quatre pour mieux y comprendre ou encore de se dire qu’il y a toujours trente-six mille solutions quel que soit le problème que l’on rencontre.

Scénario pour Elliot . Hombre no ! Hombre que si ! par Vitara & John Rohmnyz . [partie 1]. . . En cette journée de fin d’été, l’atmosphère était claire et transparente. Depuis sa position, Spinoza apercevait en direction de l’Ouest le grand terre-plein un peu vallonné qui descendait ensuite vers le lointain océan. Le matin de bonne heure et en fin d’après-midi, se mettre à scruter dans le ciel serein les légères volutes de fumée à peine perceptibles qui montaient des flancs des collines était sa principale préoccupation.

Elliot Barthez se met à explorer les propriétés et les aspects cinématographiques de tout le terre-plein du P. — Chaque image captée et prise (de vue) semble être une scène éjectée d’un scénario en cours et inconnu, en donnant l’impression de combiner magiquement plusieurs modes du cinéma : sa condition de western/ouesterne : c’est-à-dire qu’en évacuant tous les codes narratifs et économiques de ce cinéma hollywoodien et donc de l’industrie du cinéma (patriarcat, machisme, conquête, colonisation, bellicisme, etc.

Août 2022. Récupération de l’élément n°20220805 au classement pébipologique (suite de ouesterne). (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220805. Collaboration avec Vitara & John Rohmnyz, artistes de La Pébipologie.) . Le récit de Spinoza Partie de ouesterne : Utile randonnée ? (suite, partie 2) (lire d’abord la partie 1) en 32 paragraphes au masculin .

Août 2022. Récupération de l’élément n°20220805 au classement pébipologique (suite de ouesterne). (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220805. Collaboration avec Vitara & John Rohmnyz, artistes de La Pébipologie.) . Éléments lisibles : un arrangement de cailloux au sol. Éléments ignorés : aucun. Support : des cailloux arrangés au sol.

Peter Junof se met à l’œuvre en élaborant une sculpture pébipologique sur le terrain du P : une sculpture de fait (ou, paronymiquement, « de fête ») comme il y a aussi des sculptures de voyage [1], [2], [3], des sculptures de circonstance, des sculptures de variété ou de distraction, … L’opération prend cinq journées de réalisation sans trop rien prévoir, seulement l’idée de faire une sculpture in situ avec ce qui est sur place et que l’on remarque comme étant singulier… .

Construction d’un dispositif pébipologique… : Dans la salle d’essais, un carré au sol est dessiné à l’aide de scotch de peinture de largeur fine. Sur le mur opposé, au droit de la double-porte, est accroché un miroir carré avec collé sur celui-ci un carré de feutre noir beaucoup plus petit. Au regard de ce mur, près de la fenêtre (elle aussi double), est collé à une hauteur légèrement différente un second carré de feutre noir.

Juillet 2022. Récupération de l’élément n°20220728, suite de la récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique (mars 2022). (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329-b/20220728) . Éléments lisibles : Y ^ BUCHIAL. Éléments ignorés : le signe circonflexe peut être écarté en premier lieu (il sera récupéré un peu plus tard dans la recherche).

Une image revient : Pique-nique du soir. Avec Régine, Jeanne et Marie, avant leur départ. Un regard au plat de houmous, et paf… Que voit-on ? la Devils Tower qui réapparaît… la fameuse sculpture… que La Pébipologie étudie depuis plusieurs mois… . . sur le dessus du houmous dans son plat. c’est bien elle… . . si vous voulez creuser un peu plus cela, bref, ce sujet quoi, cette apparition complètement incongrue, eh bien, le reste est par là…

Le week-end dernier, Antonin Verhulst (voir l’image en bas de page) a averti : une photo par SMS est arrivée montrant une trame de lettres avec clairement écrit, verticalement et en acrostiche, dans la lignée des lettristes tout en faisant également penser à la fameuse revue de poésie sonore OÙ [voir note 1] : W A O U . Mais qu’est-ce que … ? on prend les devants et on se rend sur les lieux : la chose apparaît au milieu d’une exposition présentée à la Box à l’Ensa Bourges : Cueco Multiple.

intro Depuis quelques semaines ce blog hugo [note 1] prend de l’épaisseur puisque nous sommes en train de grandement compléter la documentation qui était restée lacunaire depuis plus d’un an. Pour vous tenir au courant, sachez que nous avons optimisé l’organisation des articles et que certains d’entre eux que l’on a associés et liés constituent maintenant des chapitres, des dossiers et des thématiques, voire même des séries de documentations pointues à propos de certains projets et de certaines activités qui le nécessitaient.

intro Un des principes fondateurs de La Pébipologie. . . EN TANT QUE pratique de terrain et de pensée, La Pébipologie est souvent représentée par un de ses principes fondamentaux qui la désigne véritablement comme une pratique et un processus ; celui-ci s’énonce assez simplement sous un intitulé qui paraîtra banal et trivial : quand on fait un trou, on fait une butte. …et même si dans un tel premier élan introductif on l’accepte d’emblée comme tel, on peut toutefois lui trouver une coloration pataphysique, dada et dadaïste, situationniste, surréaliste ou bien encore une teinte psychogéographique.

La Pébipologie recherche continuellement les associations : les similarités et les similitudes, celles que représentent les bips, ces contacts que l’on peut considérer impertinents alors qu’ils sont propices. Par exemple, cela peut tourner autour du bât.89 et, par extension, autour du MIP, le futur Musée Invisible de La Pébipologie. . Lors de nos pérégrinations, nous nous mettons ainsi à croiser un peu partout de tels bâtiments et ouvrages. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof

Avril 2022. Observation de l’élément n°20220407 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220407) Éléments lisibles : aucun Éléments ignorés : aucun. Éléments observés : ce qui ressemble à une ligne fabriquée à la main et en sollicitant à coup sûr les muscles (il y a là la recherche d’un certain échauffement).

La nuit tombée, Florelle active la lumière discothèque dans la salle de bains du 89 : le quartier devient surnaturel. Tout ceci arrive après l’arrivée il y a plusieurs mois du fameux vaisseau… . . Roy Neary dans sa voiture sous la boule lumineuse. Photogramme de Rencontres du Troisième Type (1977) de Steven Spielberg. . . “Qu’est-ce que je ferais, moi Spielberg, si je voyais surgir un extraterrestre, là devant moi?

Mars 2022. Récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329) . Partie 3-3 L’ŒUVRE INVOLONTAIRE ET INVISUELLE par Tavara Fuente Jorp troisième partie : L’objet trouvé . . § Le bois flotté, un objet trouvé : “Somewhere there is a piece of driftwood to excite and captivate the most blasé.

Mars 2022. Récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329) . Partie 4 L’ŒUVRE INVOLONTAIRE ET INVISUELLE par Tavara Fuente Jorp deuxième partie : Les bois flottés . . § Les bois flottés d’Andy Warhol : D’ostraca aux bois flottés il n’y a qu’un pas et pour cela on se reportera ici-même aux propos d’Andy Warhol :

Mars 2022. Récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329) . Partie 3 L’ŒUVRE INVOLONTAIRE ET INVISUELLE par Tavara Fuente Jorp première partie : Les Fluviana . . § Les Fluviana de James Joyce : On pourrait prendre comme modèle de MANY BUC un exemple flagrant : les Fluviana attribués à James Joyce.

Mars 2022. Récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329) . Partie 2 L’OSTRACON DU P par Peter Junof L’élément MANY BUC trouvé sur le terrain ne peut que s’apparenter à un ostracon (ou ancêtre de notre actuel post-it). Nous ne donnerons pour l’heure qu’une définition afin d’aborder ce chapitre :

Mars 2022. Récupération de l’élément n°20220329 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20220329) . Éléments lisibles : .MANY BUC. Éléments ignorés : un R partiel en début et un I ou H partiel également à la fin. Support : face A : carrelage de couleur bleu brillante (Pantone PMS 298C) ; face B : à demi cimenté.

Quatrième session 2021-2022 et dernière pour cette année étudiante à Saint-Nazaire du workshop WAou, septièmes du nom, (on rappelle : Workshops Artistiques ou (pas)), dans le cadre du module Arts & Contextes (Neal Beggs, Jérôme Joy, Ralf Nuhn) de l’École nationale supérieure d’art de Bourges (ENSA). La huitième et prochaine session aura lieu à Cosne d’Allier à cONcErn. Alors cette fois-ci, c’est avec : GUO Xiahoan, Aurélien KRAFFT, Clémence LEPESQUEUX, LI Xinran, LIU Yaonan, PENG Xiangheng, Sofia QUINTERO, ZHOU Zhang, accompagné.

De la corne de brume aux draps de brouillard : . . […] dans la matinée, après une série de jours doux, il avait fait un brouillard froid qui ne s’était levé que vers midi. Or, un changement de temps suffit à recréer le monde et nous-mêmes.[…] le monde nouveau dans lequel le brouillard de ce matin m’avait plongé était un monde déjà connu de moi (ce qui ne lui donnait que plus de vérité), et oublié depuis quelque temps (ce qui lui rendait toute sa fraîcheur).

Au milieu du terrain, le P, un point lumineux, une surface minime brillante : un trou d’épingle. C’est par ce trou minuscule qui d’un coup se rend visible par un jeu imprévisible de lumière, de soleil et de nuages (= un pré visible), que les taupes rentrent et sortent, elles qui ensuite vont plus loin faire des buttes. On y est en plein, dans le principe des trous et des buttes.

Le 15 février 2022, Peter Junof tourna à l’angle d’une rue étroite, et instantanément ses yeux s’arrêtèrent sur un objet incongru au travers d’une vitrine dans laquelle se reflétait un bout de ciel de milieu de journée. Ce ciel était d’un bleu pâle qui était en train de virer dans une nuance plus foncée, lui donnant sur le moment les idées larges. Peter eut le sentiment étrange que l’objet et lui-même occupaient simultanément un univers à part, presque parallèle, telle une enveloppe de vide en plein milieu d’une ville saturée et bruyante.

La vision pébipologique du jour : Après l’aplanissement des buttes par d’obscures taupes, le lac crame au delà du plongeoir. . . « … Il ne croit En rien, refuse les croyances, est insensible à la foi, Il se méfie de la raison. Le monde, pour lui, N’est qu’une aventure aléatoire, une trame Sans chaîne… Il vit à l’aveuglette Comme une taupe aveugle ! Tout comme L’amibe tend vers la lumière, sa pensée

La terre s’est soulevée au milieu du P. Nous avons souvent parlé du symptôme de la taupe (qu’en anglais on traduit par “mole”) comme image iconique de la personne qui creuse ; et quand on fait un trou, on fait une butte (principe pébipologique bien connu). Lorsqu’on creuse et fouille, on se tapit, on se loge dans un moment propice à l’étude et à l’observation, on patiente. C’est comme cela qu’on obtient une certaine lucidité dans le travail.

Un beau jour, juste avant les travaux de déplacement de terre, les chevaux disparaissent du P. . . Point pébipologique suivant Point pébipologique précédent Qu’est-ce que La Pébipologie

À la nuit tombée, un vaisseau extra-terrestre arrive sur les lieux. . . “J’ai toujours pensé que nous n’étions pas seuls dans l’univers. […] Je m’intéresse aux phénomènes étranges que l’on aperçoit la nuit dans le ciel depuis je suis tout gosse. Je vivais en Arizona; l’atmosphère y était très pure. Nous avions droit très souvent à de merveilleuses nuits étoilées. Je me souviens qu’une fois, mon père m’a réveillé.

. . Bref, Mr. Hugo Barr est impayable et prend souvent de la hauteur. Son nom de famille est populaire et est d’origine écossaise, nord-irlandaise, normande-française et anglaise en désignant une personne originaire de l’une des diverses villes et villages de Grande-Bretagne nommé Barr. Il y a deux endroits principaux nommés Barr en Écosse : un dans l’Ayrshire et l’autre dans le Renfrewshire. Son nom est dérivé du mot gaélique ou gallois barr, ou du mot celtique barro, qui signifie « hauteur ou colline ».

Mr. Hugo Barr est le Président de la Barr Foundation qui soutient le MIP Le Musée Invisible de La Pébipologie : en tant que Président son rôle est essentiel dans la communication et la visibilité (paradoxale !) du Musée tout comme ses actions pour la recherche de moyens permettant au Musée d’exister. Originaire de l’Essex (et à l’encontre de toute fausse ou autre interprétation, l’origine de ce nom dérive du royaume des Saxons de l’est, ou Essex, comme le Sussex est un nom qui provient du moyen anglais Suth-sæxe, lui-même dérivé du vieil anglais Suth-Seaxe qui désigne le pays des Saxons du Sud, une tribu germanique arrivée dans la région au début du haut Moyen Âge), et homme de certains extrêmes (notamment sur les flancs des hyper-montagnes du Toit du Monde), il a acquis une solide réputation de meneur et a fait ses armes en voyageant autant qu’il le pouvait et avec les moyens du bord.

Apparition de parallélépipèdes et de polyèdres d’origine inconnue aux abords de la station polaire : . . Deux parallélépipèdes rectangles AC', AC", de même base sont entre eux comme leurs hauteurs ; observons tout d’abord que deux parallélépipèdes rectangles qui ont des bases égales et des H hauteurs égales sont superposables (d’où les marques vertes sur leurs côtés, pixels et pictos) ; il résulte de là que tout parallélépipède peut être changé en un parallélépipède rectangle équivalent, ayant même hauteur et une base équivalente.

Ça c’est de nouveau une soirée : avec Boris Grisot, Marie Piquer-Bienfait, Tatjana Komaroff, Jon Haure-Placé. . . Ça se prépare : . . 1. Du nouveau en Pébipologie (par Jon Haure-Placé) Deux nouveaux artistes rejoignent La Pébipologie : Lyn Grantern et Jean-Loup Arche. . . 2. L’Escorte des Mollusquoptères (par le groupe) : ballade et expérience sonoptique et mytilicole Le concert aveugle dans le dernier sous-sol des parkings silo.

Celleux qui regardent… . . Tous les regards se tournent vers le P, ce P distingué par La Pébipologie à partir du terre-plein défriché : [] — le P issu du nom Pé du site urbain et de Projet Neuf ou P9, [] — semblable au A de Philémon [voir aussi note 1] (Le naufragé du A (1968) — le A du mot Océan Atlantique sur la carte, A qu’on imagine être île ou continent sur lesquels on veut aller : tel un monde parallèle, le monde des lettres de l’Océan Atlantique, monde dans lequel retournera Philémon dans chaque album de cette célèbre bande dessinée — , À l’heure du second « T » (1972-1973), L’arche du « A » (1973-1974), etc.

Ça c’est une soirée : ils arrivent… 1. mix de BCQTROP (ABEL LARAT) https://dnsep.ensa-bourges.fr/abel-larat/ https://friture.bandcamp.com/album/chaud-froid-no01 2. COLL. SESSION (RADIO FRITURE, LEA synth, TATJANA synth, JEROME) https://twitter.com/friture_ https://friture.bandcamp.com/ https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/media/QKTFicP (Léa Dreyer) https://journals.openedition.org/critiquedart/59377 (Léa Dreyer) https://hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=1281 (Léa Dreyer) https://jeromejoy.org/ 3. BORIS GRISOT PERFORME Boris Grisot se lance dans un travail de performance, No Western Without a Horse, en réagissant au récit du ouestern de Spinoza que développent Vitara & John Rohmnyz.

Ce jour du mois de juillet, Tavara Fuente Jorp décide d’effectuer une ballade dans les jardins du 89. Cet arbre, ne ressemble-t-il pas à l’arbre de Rohmer ?

C’est le premier anniversaire du panneau pébipologique de la station polaire du P. Il y a une année Peter Junof, un.e des artistes chargé.e de la modération et de la coordination du projet processuel de La Pébipologie, a opéré une action sur un panneau abandonné à l’entrée du site du P. Cette structure de bois était utilisée au moment de la démolition de la station hôpital en 2016 : y était apposée l’annonce de la démolition avec une grande image pixellisée vue du ciel (quelques bouts de cette image a trouvé refuge sur le mur à l’entrée du 89).

Depuis quelques semaines se construit la station polaire du P. Poste positionné particulièrement paresseusement et paré de parpaings, peu peuplé et peu parcouru, partitionné de plusieurs et protubérants pôles, pierres, poutres, pièces, parois et planches, et par plus d’un poteau peinturluré, pourpre et plombé, premier pavillon projeté parmi plusieurs potentielles et possibles productions, partout prononcées, préférées, pas ou peu proportionnées, plates, privées de promenades et de plantes, par de pesants profonds pilotis et pieds : personne ne passe par ce pôle et parc, petit puits et poids, penché, plié, pâle platine perlée, par ses propres piques et piquets purulents poussiéreux ; pans et place pavée peu paradisiaques, plus de prés, de plaines, ni prairies ou plages ; partir par Pétaouchnock ; pire : périlleux palais placé par de pauvres patrons propriétaires peu perspicaces, préfets de personne, parente parenthèse promise plurivalente paupérisée pour population penaude, pantoise, peuple presque perdu parmi plusieurs prétendus présages, propositions pas passionnantes, peu précises, pas pensées : des pions.

(suite de l’épisode 3) . . Sally Mara continue sa recherche de documentation et tombe sur un des projets de l’artiste allemand Hans Haacke : En 1971 Hans Haacke crée une œuvre titrée « Shapolsky et al. Manhattan Real Estate Holdings, a Real-Time Social System, as of May 1, 1971 » qui était en fait un rapport précis dévoilant des actions spéculatives d’un groupe immobilier New-Yorkais a priori lié aux dirigeants du musée Guggenheim) qu’il veut exposer lors d’une exposition solo qui lui était dédiée au musée Guggenheim de New York ; le Musée juge alors l’œuvre « inadéquate » et la refuse, annulant l’exposition, moment qui a marqué le domaine du discours artistique anti-institutionnel aux États-Unis.

(suite de l’épisode 2) . . En échangeant avec Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, Sally Mara trouve une nouvelle piste : pourquoi à chaque fois tout inventer ? puisque déjà beaucoup de choses sont là, beaucoup de projets sont en cours, ont été réalisés ou bien encore sont restés en suspens, beaucoup d’idées aussi sont émises, de partout. Il semble que l’artiste américain Gordon Matta-Clark, avec lequel l’un de leurs amis, GH, avait autrefois collaboré (ce dernier avait été son assistant, [source]), avait lancé un projet identique qu’il n’avait pas pu terminer, la mort l’ayant emporté trop jeune.

(suite de l’épisode 1) . . Le doigt de Sally Mara a donc avancé, glissé et puis il a d’un coup buté. Et c’est exactement là que tous les regards se sont arrêtés et ont tous convergé : sur la parcelle 0106. . . sur le terrain face à la parcelle 0106. Est-ce le bloc de roche ?

cadastre et vue du ciel du 89. . . Tout commence par l’étude de photographies et du cadastre afin de mieux observer les états et les mouvements du large et plat P. Tavara Fuente Jorp & Peter Junof planchent sur plusieurs photographies et détails représentant les étendues du terrain qui se trouvent sous leurs yeux. Iels se rendent vite compte que la réalité a plusieurs facettes et que celles-ci ne se correspondent pas toujours, voire jusqu’à constater qu’une carte et un terrain n’ont pas grand chose à voir en fin de compte (ne l’ont-ils jamais été ?

Le manège . . Un tournage sur le P réalisé par Stan. . . La vue toujours inédite et insistante du P vu du Rancho Linda Vista. Et Maureen Nelson joue Spinoza. . . partie 1 : Inutile randonnée partie 2 : Le Ouestern du P ; Le Ouestern de Spinoza partie 3 : Partie du Récit Ouestern de Spinoza partie 4 : Spinoza et les images partie 5 : Warhol ouestern partie 6 : L’art et le ouestern partie 7 : Le ouestern filmé : les protagonistes partie 8 : Le ouestern filmé : des hypothèses partie 9 : Le ouestern en cavalcade : le manège partie 10 : Réaction à Spinoza : No Western without a Horse, par Boris Grisot — (ép.

D’autres hypothèses . . 1. Caravane vers le soleil (1959), le premier western basque . . XIXe siècle. Parmi l’afflux de colons qui immigrent au Nouveau Monde, il y a les Basques. Les Basques, leurs coutumes et leurs traditions. Leurs mœurs aussi surannées que rigides : leurs nombreuses superstitions, leur attachement à leurs plants de vignes comme aux braises qu’ils transportent religieusement dans des chaudrons depuis la France.

Les protagonistes . . le rôle principal . . Spinoza - History Of Western Philosophy Le personnage protagoniste Spinoza a pu élaborer au fil des siècles une histoire de la ouestern-philosophie. On dira que de la sorte, et sans enjeux dramatiques, Spinoza cherche à montrer que le ouestern n’est pas pour une personne philosophe synonyme de chevauchée et de conquête.

Vitara & John Rohmnyz se sont mis à continuer des recherches sur les relations entre l’art et le ouestern. En voici quelques éléments : . . Rodney Graham Rodney Graham, Getting It Together In The Country, 2000, disque 33tours. Sur ce disque Rodney Graham propose des enregistrements d’improvisations à la guitare qu’il a réalisés sur la légendaire scène d’amour surréaliste du film “Zabriskie Point” de Michelangelo Antonioni, et sa couverture est conçue comme un fac-similé d’un disque de musique classique sorti par le label Deutsche Grammophon.

En descendant en voiture le chemin entre le P et le 89, on tombe sur cette scène imprévue : . . Andy Warhol (1928-1987), Riders from the Car, c. 1979, Two unique polaroid prints mounted on board, Each: 10.8 x 8.6cm . . On fouille donc un peu plus pour voir ce qu’il en est des relations entre Warhol et le ouestern (hormis sa dernière période créative à la fin de sa vie autour des Cowboys & Indians).

Spinoza s’amusait à jouer avec des images de toutes sortes ; tout l’amenait à les comparer entre elles puis à les superposer à des plans et des points de vue pris sur le grand terre-plein du P. Les grandes surfaces planes sous des grands ciels qu’on voyait dans beaucoup de peintures étaient vraiment compatibles avec le large terre-plein, sauf qu’il y manque les parkings silo. Spinoza pense à son télescope.

à gauche : Portrait de Baruch Spinoza (1632-1677), philosophe hollandais, également connu comme Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza ou Benoit de Spinoza. Gravure du 18ieme siècle. à droite : attribué à Rembrandt, portrait supposé de Spinoza, 1655-1660, Cleveland Museum of Art. On remarquera sans hésitation son allure de légende sortie tout droit d’une aventure de western. . . Partie du Récit Ouestern de Spinoza par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.

Le Ouestern du P par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.e.s à La Pébipologie. Les deux, puis trois puis quatre chevaux en liberté sur le terre-plein du P. . . Le Ouestern de Spinoza par Vitara et John Rohmnyz, artistes participant.e.s à La Pébipologie. V. & J. Rohmnyz ont construit une hypothèse : celle de la visite de Spinoza sur le site du P, renforcée par l’idée que cette visite pouvait prendre l’allure d’un ouestern, c’est-à-dire d’une aventure rocambolesque dans une région méconnue et plutôt déserte située au ponant sur une côte occidentale au littoral magique.

Sur le terre-plein du P , depuis 2019, deux, puis trois puis quatre chevaux ont été installés par une propriétaire voisine du grand terrain. Ils participent de l’imaginaire de la plaine et du lac que suscite le P . . . On imagine qu’ainsi un récit commence… Par un mois de juillet venteux et très ensoleillé, une personne aventureuse et cavalière n’ayant pas froid aux yeux, parcourait à cheval la large plaine sèche du P, en cherchant par tous les moyens à retrouver l’ambiance et les couleurs, comme les profondeurs et les perspectives des fonds et des arrière-plans, d’une peinture flamande célèbre.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : Gordon Matta-Clark explore les butées : citations : sculpture sociale, espaces non productifs Graffiti Truck (1973) Garbage Wall (1970-1971) Jacks (1971) Site for Resource Center and Environmental Youth Program for Loisaida (1976-1978) Plaza Cultural Garden (1976) . . Gordon Matta-Clark explore les butées …………………….. …………………….. Sculpter pour créer des espacements. Et les butées surgiront aux limites de ces espaces, limites qu’on ne voit pas ou qu’on ne voit plus, limites qui ne sont pas forcément fixes, limites qu’on découvre en expérimentant ces espaces.

Gordon Matta-Clark (1943-1978) : citations : ouvrir un espace clos, créer des passages Gordon Matta-Clark troue : Cherry-Tree (1971) Time Well (1971) Descending Steps for Batan (1977) citations : the hole in art . . …………………….. …………………….. Ainsi de mars à juin 1974, avec Splitting, Matta-Clark a donc coupé en deux à la scie une maison du New Jersey destinée à être démolie. Il l’a transformée en un environnement sculptural temporaire.

La maison 105 : . . Pour nourrir cette investigation autour et dans la maison 105, pébibopologiquement pourrions-nous ajouter, nous allons lors de cette série d’articles visiter d’autres projets et propositions artistiques basés sur l’exploration disons “hors-les-murs” (hors une salle d’exposition, hors le white cube, etc.) et sur l’exploration plastique et artistique du périmètre ou du volume d’une “maison” : que ce soit par le biais d’un “recentrement” autour d’une activité partagée et accueillante définissant une “maison-hôte” (comme la “Womanhouse” de Judy Chicago et Miriam Shapiro, et l'“Experimental Station” de Dan Peterman),

Au-dessus du 89, après le Beluteau, plane le Beluga… Chaque jour vers 13h… . . septembre 2018 Un béluga, cétacé dont l’habitat naturel est l’océan Arctique, a été observé cette semaine dans les eaux de la Tamise, en Grande-Bretagne. Pour le moment, la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA) ne s’inquiète pas vraiment quant à la santé de l’animal puisque celui-ci « nage avec vigueur » et se « nourrit normalement ».

On pense alors à un autre sculpteur impromptu, Roy Neary, le protagoniste de Rencontres du Troisième Type (Spielberg, 1977) (Pour Roy, c’est la sculpture et pour Jillian, c’est le dessin). Obnubilé par une image mentale, il ne peut s’empêcher de la reproduire sous toutes ses formes : en terre, en mousse à raser ou encore en purée. Lorsqu’il découvre que cette forme existe réellement (une montagne étrange dans le Wyoming), il en est stupéfait :

Elle a commencé par une seule pierre, puis elle s’est érigée. On lui a apporté un support, ainsi une seconde pierre amenée, on a commencé à parler de sculpture. Celle-ci est somme toute météorologique et réagit au soleil : son ombre suscite des séries de paréidolies, puisqu’on y distingue moment après moment des silhouettes et des passages tels des architectures éphémères qui tachent le parapet de la terrasse. Marcel Proust, encore, nous donne des images, de ces sculptures spontanées qui ont l’air de sculptures antiques que la pioche du jardinier a ramenées à la surface d’un sol auguste (“Du côté de chez Swann”).

Arles, vers le jeudi 7 juin 1888 À Émile Bernard Mon cher copain Bernard, il me semble toujours de plus en plus que les tableaux qu’il faudrait faire, les tableaux nécessaires, indispensables pour que la peinture actuelle soit entièrement elle et monte à une hauteur équivalente aux cimes sereines qu’atteignirent les sculpteurs grecs, les musiciens allemands, les écrivains de romans français, dépassent la puissance d’un individu isolé, seront donc créées probablement par des groupes d’hommes se combinant pour executer une idée commune.

L’OPÉRA DU PÉ ou UT-OPÉRA 1. Sylvie Noël À la Rencontre du 9ème Ty-pe Présentation audio de la présentation de l’opéra Avec le concours d’Agathe Dewa, chanteuse Et en collaboration avec La Pébipologie (Tavara Fuente Jorp & Peter Junof) Opéra Multi Sensoriel Ou Réalité Augmentée de Rencontres De Génération de bips électroniques De Nappes profondes De Bourdons De Litanies De Cellules Rythmiques De Cellules mélodiques D Articulations D Interférences D Emergences

Un jour un cube blanc est apparu dans le Jardin des Mesures, un cube blanc de petite taille qui par sa blancheur capte toute la lumière. On aura dit qu’il s’agit d’une infiltration, c’est-à-dire d’un dépôt qu’aussi on dit anonyme mais qui est en fait et de manière évidente un dépôt non signé et non signalé : une forme tombée ou bien une forme insérée. Le cube blanc est resté quelque temps puis il a disparu, sa ponctuation dans le jardin, tel un carré de sucre, s’est évanouie et s’est dissoute.

Nouvelle session WAou à Saint-Nazaire. L’exploration continue avec un nouveau groupe : CHENG Lan, Margaux CHRISTIE, Anne DEPOUTOT, Viviane RAVIER, Antonin VERHULST, ZHOU Zhang, accompagné.e.s de Ralf NUHN et de Jérôme JOY. Comme les deux premières fois, cela se passe pendant les vacances étudiantes (mais bon en tant qu’artistes la relation aux vacances est toujours particulière). On profite d’une accalmie de la pandémie. On se déconfine. Et en même temps, paradoxalement, pendant ces périodes troubles, le 89 prend l’allure d’une sorte de sanatorium spécial : tout y est calme, accalmé, et à la fois s’électrise.

Entrer au cœur de La Pébipologie : si l’on remonte le temps : détourée en son début comme une dé-exposition collective transitionnelle par ses artistes : qui fait que en deça du réel qui crée des fictions, l’art reconstruit le réel par Tavara Fuente Jorp & Peter Junof (TFJ & PJ) (tel.le.s qu’il.elle.s, Tavara, Peter, apparaissent : des artistes au Libre-Lieu : ces ateliers et espaces laboratoire de création artistique pluridisciplinaire, au Projet Neuf, bâtiment 89, lieu réaffecté dans un quartier en transition : le Moulin du Pé, à Saint-Nazaire) une proposition, née ici, à Saint-Nazaire, en janvier 2020, pour BIP#12, la Biennale de l’Image Possible, à Liège, en Belgique, et prévue en automne 2020 et pour laquelle la proposition n’a pas été retenue.

C’est la surprise : au passage, on tombe sur un phénomène solaire au 89. À catimini, de peur que l’effet ne disparaisse en une seconde, on se glisse par la porte entrouverte : c’est la visite des anges dans l’atelier où Caroline a laissé ses sculptures colorées de Carline Campbell. Transperçant les vitres et les carreaux de la double-fenêtre, un rayon rebondit et illumine un champ de couleurs. C’est un vaisseau qui s’élève sur le mur et s’étale peu à peu emmenant tout l’air de la pièce avec lui.

Florelle se met au P : Tableau suivant [Tableau précédent]

De plongeoir en plongeoir… Cela peut nous amener à cette réalisation présentée dans le pavillon lituanien à Venise, lauréat du Lion d’Or en 2019 : un opéra-performance par la réalisatrice Rugilė Barzdžiukaitė, l’auteure Vaiva Grainytė et la compositrice Lina Lapelytė : Sun and Sea (Marina) https://www.sunandsea.lt/en La performance Sun & Sea (Marina) dépeint un monde futur, où des baigneurs insouciants sur une plage chantent les catastrophes du changement climatique.

Alors on recherche d’autres plongeoirs : . . David Hockney, A bigger splash, 1967. 242x243cm. peinture acrylique. Tate Modern, London. “J’ai adoré l’idée de peindre quelque chose qui ne durait que 2 secondes. Il m’a fallu 2 semaines pour peindre cet événement de 2 secondes !" (David Hockney) David Hockney, The splash, 1966. 180x180cm. peinture acrylique. Tate Modern, London. David Hockney, The little splash, 1966. 180x180cm.

Un banc-plongeoir pour aller s’immerger dans le lac du P à partir du promontoire du bât.89. Ou seulement un banc pour contempler de loin le paysage de la friche du P. . . (épisode suivant : le banc-plongeoir (2)) (épisode suivant : le banc-plongeoir (3)) . .

Février 2021. Observation de l’élément n°20210227 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20210227) Éléments lisibles : aucun Éléments ignorés : aucun. Éléments observés : apparemment un fil de laine tendu passant au-dessus d’une pierre plate au sol (c’est comme cela que nous l’avons vu). Support : un fil dont on ne sait où il s’accroche.

Isabelle Paga, artiste membre de Périphérie, a proposé lors de son dernier séjour un dessin laissé pour être rempli : le dessin en creux d’une feuille blanche tenue par deux mains, fait lui-même sur une grande feuille de papier. Une surface d’inscription. Tavara Fuente Jorp a sauté sur l’occasion. . . . . le dispositif au mur. . .

Séance d’observation le dispositif astucieux de superpositions d’images avec l’environnement, mis en place par Caroline (aka Carline Campbell). explorons-le en détail… les images. le prolongement des images avec les lignes des arbres. idem, avec les brandes de la terrasse. on s’interroge : est-ce de la buée ? ou une bande de scotch avec des bulles d’air ? la superposition crée un trouble qui modifie la vision de l’environnement.

Le P s’est métamorphosé au fil des pérégrinations de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, en un monde superposé de plusieurs planètes, Mars, Vénus, etc., un véritable monde intersidéral. L’air est transparent, carbonifère, nos lentilles affinent encore plus nos regards et nos double-vues, faisant rebondir les rayons lumineux. De la sorte ce sont des cohortes de peuples antiques qui émergent de tout brouillard et de toute luminosité, sculptés, la peau burinée, à l’image de protagonistes lancé.

Le P s’est assoupli au rythme de la marche de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, à croire que le duo cheminent à présent au sein d’une contrée presque méditerranéenne. L’air s’est affiné, le regard porte loin, la luminosité est absorbée par les verts vivifiés. De la sorte les chevaux colorés d’un brun sombre comme rehausse d’un sol qui depuis s’est éclairci sont devenus sculptés, à l’image de guetteurs isolés et figés annonçant une prochaine expédition.

Le P crisse sous les pas de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, à croire que ces deux-là marchent maintenant sur un lac gelé. La couverture est épaisse, les yeux clignent, la lumière clignote sur les surfaces réverbérantes. C’est ainsi que le panneau couleur de neige bleutée comme nuance d’un ciel pâle et d’un coup fade est devenu polaire, à l’image d’une balise esseulée de l’avant-poste d’une station d’expédition. Il fait signal avalé par le brouillard givrant qui maintenant crépite.

1,2,3… c’est à ce jour le nombre de tomes de La Pébipologie. Alors on accroche au mur un premier plan avec les noms des artistes embarqué.e.s. La Pébipologie est plutôt pacifique et calme, elle s’étend doucement au fil des mois, emprunte différentes formes puis par périodes se stabilise. Après une première année de recherches, d’études et d’observations, les idées sont sans doute un peu plus claires. Aimantés par un magnétisme qui ne cesse de grandir et de s’amplifier, les bips fusent et le P prend une dimension de plus en plus imaginative.

En août 1961, alors qu’il prépare l’adaptation au cinéma de la nouvelle Les Oiseaux publiée par la romancière britannique Daphne du Maurier en 1952, Alfred Hitchcock entend parler d’un incroyable fait divers survenu dans la ville de Santa Cruz et ses environs, sur la côte californienne. Le 18 août, le quotidien local, le Santa Cruz Sentinel, fait sa manchette sur une étonnante et tragique invasion d’oiseaux marins venus se fracasser sur les maisons : “Les habitants (…) ont été réveillés vers 3 heures du matin aujourd’hui par une pluie d’oiseaux se jetant contre leurs domiciles.

Le MIP (Musée Invisible de La Pébipologie) s’est déplacé et a trouvé un nouvel endroit d’exposition. Adossé à deux murailles de glace, tapi entre elles, et délicatement placé sous le couvert de la majestueuse courbe de la voie lactée qui glisse imperceptiblement, le MIP est installé sur son haut promontoire ressemblant à s’y tromper à un plateau de la cordillère des Andes. On dirait en effet un Machu Picchu de fortune perché aussi haut et à perte de vue sur son piton rocheux et arasé, attendant on ne sait quel bouleversement supranaturel sous ce long voile qui calme les colossaux chaos cosmiques.

Janvier 2021. Observation de l’élément n°20210101 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20210101) Éléments lisibles : aucun Éléments ignorés : aucun. Éléments observés : un appareil volant et bourdonnant (qui fait suite à l’exercice de vision du mois dernier). Support : une machine. Supposition : Là on passe presque dans la science-fiction.

. C’est tout le P qui se reflète dans les vitres du 89. Frederic Edwin Church, Sunrise (The Rising Sun), 1862, 26,7 x 45,6cm. (Source) Bruce Crane (1857-1937), Mohawk Hills, date inconnue, 35,6 x 50,8cm. (Source) Daniel Pommereulle (1937-2003), Vite, 1969, 33min. photogrammes extraits en gif animé. Le film est constitué de plans qui mettent en scène l’auteur accompagné d’un jeune garçon dans un paysage désertique du Maroc, ainsi que de plans de l’espace filmés depuis un télescope Questar.

Le lendemain, au pied du bâtiment 89, Peter Junof applique un exercice de vision à partir d’un énoncé de l’artiste américaine Nancy Holt (Vision, 1973) (voir note 1). Très pébipologique. Ce qui demande d’utiliser l'accommodation. Ce qui est spéculatif mais tout-à-fait réalisable. . . (références) : https://www.artsy.net/artwork/nancy-holt-concrete-visions https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01147618/document https://www.studiointernational.com/index.php/nancy-holt-points-of-view-review-parafin-london https://spruethmagers.com/artists/nancy-holt/ [note 1] De 1969 à 1974, Lucy Lippard organisa une série d’expositions collectives d’art conceptuel dans différentes villes, nommant chaque exposition par le nombre d’habitants de la ville hôte (document 1 ; document 2 ; document 3).

Peter Junof fait ses exercices pébipologiques. Il teste différents points de vue, tant qu’on a l’impression qu’il a la bougeotte. La Pébipologie promeut plus d’une centaine d’exercices à réaliser sur place au 89 pour exercer sa vision. Car en effet La Pébipologie a besoin d’exercice(s), elle n’est pas donnée d’un coup, comme ça, elle demande de l’échauffement et une bonne part d’entraînement, et c’est ce à quoi Peter Junof s’emploie.

L’artiste Caroline Lesueur, membre active et co-fondatrice du Projet Neuf, présente Mozinor au duo organisateur de La Pébipologie. Mozinor semble être une réminiscence d’un bâtiment repéré lors du travail sur BIP, la Biennale de l’Image Possible à Liège : une sorte de bâtiment-cible que plusieurs d’entre nous ont vu comme un lointain jumeau du 89. Adoubée par son critique à la chevelure de lion, l’artiste a continué de creuser ce sillon jusqu’à faire apparaître ces images lumineuses qui parsèment l’espace.

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof, artistes fondu.e.s de La Pébipologie, organise une campagne photographique durant laquelle les trouvailles abondent. Cette série nous montre diverses sculptures ou éléments sculptés dénichés sur le sol du P. Les deux artistes retrouvent également ce qui a fondé la recherche d'une autre artiste pébipologique Lyn Grantern dont nous découvrirons le travail dans quelques mois. Au premier abord, le duo pense avoir trouver là les ruines d’un Machu Picchu local…

Fin 2011, en rangeant la salle commune du 89, Tavara Fuente Jorp & Peter Junof tombent sur deux images manipulées qui leur ressemblent comme deux gouttes d’eau. Le duo se met à la recherche de leur auteur.e sans pouvoir le ou la trouver. Plusieurs hypothèses sont creusées et évoquées sans succès. Décidant qu’alors ces deux images sont leurs autoportraits Tavara et Peter les dénomment Christopher et Paulette. Christopher et Paulette se mettent par la suite à démultiplier d’autres personnages à l’aide de coups de ciseaux, de scotch et de colle en spray.

Novembre 2020. Observation de l’élément n°20201108 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20201108) Éléments lisibles : aucun Éléments ignorés : aucun. Éléments observés : une pierre-végétal (pierrétal) ou un végétal-pierre (végépierre). Support : issu de l’environnement. Supposition : On ne sait si c’est la pierre qui a fait pousser le végétal ou si c’est l’inverse.

Dans le cadre de La Pébipologie, un panneau existant à l’entrée du site et près du parking côté boulevard Jean de Neyman, a été repeint couleur(s) du ciel. Une réalisation de Peter Junof. . . . avril 2020. mai 2020. mai 2020. fin juillet 2020, le manège avait commencé. Des va-et-vient avec des tests de couleurs et de teintes. le panneau peint fin juillet 2020.

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof partent ensuite en pérégrination sur le terre-plein du P. Le terrain a une certaine magnificence selon la lumière. Une façon à lui d’apparaître méditerranéen… . . on emprunte le P du PavÉ. . . . Qu’est-ce que La Pébipologie Qu’est-ce que l'Open Summer

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof dénichent des nouvelles sculptures sur le terre-plein du P. Après celles bizarres, puis les formes impromptues et les structures. Parsemées sur le terrain elles paraissent dessiner une constellation improbable dessinant le plan crypté du Machu Picchu. Le duo s’acharne à une nouvelle série photographique témoignant de cet accrochage incongru en plein air. la minuscule sculpture bleue au milieu des buttes. la sculpture de terre supposée porter le Machu Picchu.

cONcErn (Cécile Colle et Ralf Nuhn) de nouveau au P9. L’occasion d’une soirée musicale… … Et de faire une première présentation conférence performée de La Pébipologie : . . . Qu’est-ce que La Pébipologie Qu’est-ce que l'Open Summer

Sur le parking à l’entrée du 89, des buttes montent : celles de gravier déposées pour un prochain chantier. . . .

Clémence Cortella performe sur le terre-plein du P. En vue de La Pébipologie. . . . Qu’est-ce que l'Open Summer . . Qu’est-ce que La Pébipologie

Un jour au milieu du P, une étrange architecture est mise à jour. Il s’agit du MIP, le Musée Invisible de La Pébipologie. Pour poursuivre la désexposition et la cohorte infinie d’artistes qui l’alimentent, Tavara Fuente Jorp & Peter Junof ont dû réfléchir et élaborer un lieu spécifique permettant de rassembler d’une manière ou d’une autre les œuvres multiples de toutes et tous ces artistes ; que ce soit des éléments pébipologiques glanés ou bien des sculptures à l’improviste ou découvertes au hasard et au débouté.

A l’entrée du site du 89 le jardin s’écrit : « Suivre la piste des Noues, les suivre dans leur idée, les laisser dériver, s’élargir, se répandre. » (d’après Marielle Macé, Nos Cabanes, 2019) . . Un bon signe de bienvenue pébipologique (si on digresse un peu) . . Alors, on jette un œil autour, et on trouve : Andy Warhol (1928-1987), Rocks on Grass, 1983.

Mai 2020. Compléments de référence n°20200518 au classement pébipologique. (article en cours de rédaction pour L’Atlas documentaire et iconographique de La Pébipologie, secteur Éditions du P9. Fiche n°20200518) Argument : Depuis plusieurs mois, La Pébipologie emploie dans ses ouvrages (plusieurs tomes) la photographie comme support des visions artistiques de cette branche de l’art. Ces visions se déclarant sur le site du P l’environnement proche participe, collabore même, à cette méthode associative.

Tavara Fuente Jorp & Peter Junof ont réussi à photographier un bip sur le terre-plein du P : une avancée majeure pour La Pébipologie ! . . . . Et quelques années auparavant… . Ici il y a deux ans, Tavara Fuente Jorp sur la route de sable à la recherche d’un bip. . Et ici Peter Junof en cherche un de nuit. En visite à Kerminy, Peter Junof sur le chemin des bips : ils arrivent… (crédits photographiques : Ralf Nuhn).

L’étonnante histoire des danaïdes dans le jardin de la maison du directeur de l’hôpital. . . Ce matin, chose étrange, il n’y avait plus qu’une des deux danaïdes des mares. Étonnamment, l’autre s’était déplacée… sur le composteur… . . . Mieux encore, lu dans Slave.fr (mis à jour le 2 avril 2020 à 08h51) : L’étonnante histoire d’une séance photo dans la baignoire de la maison du directeur de l’hôpital.

Le bât.89 est bien calme en ces temps covidiens. Le gardien est encore là : . . Une étrange construction est en train de transformer le bâtiment en légos. . . Et dehors le printemps arrive… . avec déjà des poires :

Événement au milieu du terre-plein du P : Le MIP Musée Invisible de la Pébipologie se pose. une image documentaire unique. . . Son histoire : Aborder La Pébipologie Quelles œuvres pour un MIP ? La naissance du MIP Le MIP Macchu Picchu Tout le reste est là… en cours . . Crédits photographiques : Tavara Fuente Jorp & Peter Junof.

URBA le STUDIO P Dans le sillage du lancement de La Pébipologie une équipe se met en place pour faire des études projectives du futur Moulin du P. : Jillian Flor Guiler, Carline Campbell, Moroju Ajee & Joe Jemory, Stan Lacombe, Jean-Claude Stervadze ; il paraît que Marc Egale va s’y mettre aussi. De temps à autre, voire de plus en plus souvent, des images apparaissent en surimpression du grand terrain vague du Moulin du Pé (= P) ; les planches à dessin sont de sortie, tout comme nos nouveaux outils, smartphones, enregistreurs, ciseaux, bois récupérés, etc.

Pébipologie une exposition collectivement virtuelle par Tavara Fuente Jorp & Peter Junof une proposition dingue pour BIP en Belga . . Une présentation de la Pébipologie par Rosa Eslavida Part.3 Les artistes de La Pébipologie . . . . Quand il s’agit d’une exposition, les artistes sont habituellement choisi.e.s et sélectionné.e.s, voire sollicité.e.s : et là, donc, pour une fois, elles et ils se sont délibérément joint.

Pébipologie une exposition collectivement virtuelle par Tavara Fuente Jorp & Peter Junof une proposition dingue pour BIP en Belga . . Une présentation de la Pébipologie par Rosa Eslavida part.2 Rosa Eslavida nous expose les méthodes de La Pébipologie. . . 1.1. Une méthode De là, de cette réflexion sur l’animation et les visions dans les espaces, naît une méthode qu’iels (Tavara Fuente Jorp & Peter Junof = TFJ & PJ) conçoivent et appellent curieusement la Pébipologie : entre le P réel et celui fictif de son urbanisation (le quartier du Moulin du P), et une proposition artistique à faire naître d’une sollicitation d’exposition ou d’événement, dans un autre lieu, dans la lointaine Belga, Belgique, Belgium, Belgien, Belgica, une proposition qu’iels voient comme une façon de distendre entre projet et exposition.

Pébipologie une exposition collectivement virtuelle par Tavara Fuente Jorp & Peter Junof une proposition dingue pour BIP en Belga . . Une présentation de la Pébipologie par Rosa Eslavida Part.1 L’idée germe au P9 de répondre à la proposition de la Biennale de l’Image Possible à Liège en Belgique : faire une exposition dans un lieu non conçu et non préparé pour en recevoir.

En relisant l’article précédent (dont le contenu n’a rien à voir avec Ben-Hur, rapport au chariot), on se questionne : “Swing Low, Sweet Chariot” a été composée avant 1862 par Wallace Willis, ancien esclave indien choctaw affranchi et vivant dans les anciens territoires indiens. Il s’est inspiré de la rivière Rouge (Mississippi), qui lui rappelait le Jourdain, et du prophète Élie qui aurait rejoint le paradis dans un chariot.

Dans le jardin du 105 : Swing low, sweet chariot Coming for to carry me home Swing low, sweet chariot Coming for to carry me home I looked over Jordan and what did I see Coming for to carry me home A band of angels coming after me Coming for to carry me home Balance toi doucement, doux chariot Venu me ramener chez moi Balance toi doucement, doux chariot Venu me ramener chez moi

Faut pas rêver… On cherche la cause de telles couleurs dans le ciel palette-kaléidoscope (celle faisant découvrir de la sorte toute lumière et toute ombre de ce P entre plateau et plaine), et devant un tel spectacle on comprend. Cela ne peut que provenir de chutes, de chutes d’eau, qu’on imagine cascades dévalant au beau milieu du P, etc., car si il y a des buttes, il y a des trous, et dans les trous on trébuche, on chute…

Et enfin… On est sur le pas de la porte au bout du “couloir-corridor” (celui menant d’une manière ou d’une autre à l’état du P après la pluie ou bien avant le soleil), de là on le voit venir. On a toutefois ouvert les yeux, cligné des paupières, posé un regard prolongé, etc. BEAU TRAVAIL !!! . . Tout cela nous renvoie aux couleurs et aux images projetées, comme une rémanence du projet Les Magnolias qu’on a vu il y a quelques jours dans la salle d’essais au 89.

Un phénomène numineux du P. Dans la petite ville de Antonio Bay, une terrifiante et maléfique force se cache dans un épais et surnaturel brouillard qui terrorise les habitants. Dans ce brouillard se cache un terrible secret de vengeance impitoyable que les habitants devraient vite découvrir… avant qu’il ne soit trop tard. Le Brouillard (The Fog), film d’horreur américain, réalisé par Rupert Wainwright, sorti en 2005 - le trailer.

Les lieux imaginaires constituent, dans la topographie du Pé une zone d’ombre, une zone de mystère, une “zone onirique” qui s’étend de proche en proche au reste de la ville, contamine l’espace diurne des cartes et des plans et lui donne soudain un aspect différent. La familiarité des lieux s’estompent progressivement pour laisser place à l’étrange. Le P, c’est à la fois Arkham et Erewhon, le grand jet d’eau de Genève et la Devils Tower, — un point dans l’espace mythique vers lequel convergent les rêves et où se superposent toutes les images accumulées au cours d’interminables randonnées (celles évidemment de Tavara Fuente Jorp & Peter Junof).

au 89 à l’aube : Le monde d’Homère est le monde réel appartenant à une civilisation qui s’est développée en accord et non en opposition avec la nature, et la beauté de l’Odyssée réside justement en cette croyance en la réalité comme elle est. (Fritz Lang, Le Mépris, plan 139) Film simple et sans mystère, film aristotélicien, débarrassé des apparences, Le Mépris prouve, en 149 plans [176 après montage] que dans le cinéma comme dans la vie, il n’y a rien de se cret, rien à élucider, il n’y a qu’à vivre – et à filmer.

Hallucinant Rencontres du 3ème Type en 1977 : “Close Encounters of the third type” de Steven Spielberg https://youtu.be/YNOwfa65gjU http://www.kinopitheque.net/rencontres_du_troisieme_type/ https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Rencontres-du-troisieme-type-page-2.html https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1423538 http://www.scifiscripts.com/scripts/Close%20Encounters%20of%20The%20Third%20Kind%20(1-2)3.pdf localité : Devil’s Tower, dans le Wyoming. Sol (4) La (4) Fa (4) Fa (3) Do (4). Un code musical est utilisé pour communiquer avec le vaisseau extraterrestre. C’est un gros synthétiseur modulaire ARP 2500 qui est utilisé pour le tournage de la scène mais la musique provient de l’orchestre de John Williams.

le mirage d’un ancien lac… . Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors à Stalker. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil avec Médée m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, Zabriskie, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : un stalker, une médée, un zabriskie.

The sun — Le soleil was out — était de sortie and my feathers — et mes plumes were warm. — étaient chaudes. (Richard Brautigan, I dreamt I was a bird) (Source : http://www.brautigan.net/collections.html#webster11) . . Du soir à l’aube… de l’été à l’hiver . . catalogue des visions : vision suivante [vision précédente]

Le soir, la nuit, Atlas se déchaîne. . . En frontispice, le Pôle sud d’Atlas vu par la sonde Cassini le 12 juin 2007. (Source : NASA/JPL/Space Science Institute). . .

3 juillet 2019 : le jour avant la pergola… . . 16 juillet : elle est là… … et l’on remarque qu’elle est proportionnelle au bâtiment 89… . . 16 juillet : elle le prolonge… . . 16 juillet : non ceci ne sont pas les mesures de la pergola, ce sont celles des meubles récupérés à la CCI et qui vont équipés les espaces communs… . . 25 juillet : on dirait même qu’elle se fond dans le bâtiment…

………………………………. DEFINITION ………………………………. Menu : QU’EST-CE QUE LA Pébipologie ? UN DES PRINCIPES FONDATEURS DE LA Pébipologie COMMENT EST NÉE LA Pébipologie ? LES QUESTIONS DE LA Pébipologie LES PUBLICATIONS DE LA Pébipologie LES FILS DE LA Pébipologie LE RÉCIT DE LA Pébipologie LA STRUCTURATION DE LA Pébipologie LES COUVERTURES DES TOMES DE LA Pébipologie . . 1. QU’EST-CE QUE LA Pébipologie ? ……………………………….

………………………………. DEFINITION QU’EST-CE QUE LES WAou ? . . Les WAou (Workshops Artistiques ou pas) est une partie pratique de Arts & Contextes, un espace pédagogique et artistique proposé par Ralf Nuhn, Neal Beggs et Jérôme Joy au sein de l’Ensa École nationale supérieure d’art de Bourges. Les WAou fonctionnent sous forme de semaine(s) durant lesquelles un groupe d’artistes se déplacent dans un endroit sans objectif premier.