http://andrewkotting.com/ak%20web/swancampervanvideo.html Dimanche 14 août, à 21h, cycle Andrew Kötting Backwards in time – step 5 : Swandown Le cycle Kötting fait un pas de plus à rebours de l’oeuvre de l’artiste britannique. Avec Swandown (2012), plusieurs encyclies ondulent jusqu’à nous, depuis le passé dans notre découverte de l’oeuvre et du futur de sa chronologie. Les échos inversés donc: deux acolytes, Andrew Kötting (réalisateur et artiste) et Iain Sinclair (écrivain et psychogéographe) se retrouvent ; le cheminement et le dur travail de terrain qu’il exige sont la matière première de la création artistique (des «radios de chair»): ils partent de la ville d’Hastings ; Edith (est un pédalo en forme de cygne).

Jeudi 03 février, à 21h, cycle Andrew Kötting Backwards in time – step 4 Forgotten The Queen - 2017, 10min 66s Eden Kötting, She like a girl dreaming of childhood, dessin et collages En introduction à cette soirée, un court métrage où les dessins et collages d’Eden Kötting inspirés par la vie d’Édith Swan Neck sont un endroit d’exploration pour son père Andrew et Glen Whiting à l’animation.

Troisième session WAou, workshop en art hors-les-murs. Cette fois-ci, notre attention se tourne vers le cinéma et le puzzle. Suite à la session cinéma expérimental du mois de décembre au cinéma d’art et d’essai Jacques Tati avec l’association nantaise Mire, Antoine Ledroit (de Mire) est venu nous rejoindre au 89 pour nous montrer trois autres films hors de la sélection présentée lors de la séance cinéma (session festival Prisme#4 - Argentique du futur, https://www.

Exceptionnel : vendredi 20 août à 21h une fois de plus le jour fera place à la nuit c’est une chose à ne pas rater : BY OURSELVES (2015) durée 1h20 [merci à lui pour nous autoriser à spécialement diffuser tous ses films (sous-titrés), c’est unique ! nous ne connaissons pas d’autres d’endroits sur la planète qui le fassent] Andrew Kötting retrouve ses deux comparses Iain Sinclair, écrivain, lui aussi grand arpenteur de territoire, et Alan Moore, mythique auteur de bande-dessinées dont l’inimitable barbe et l’accent du Northamptonshire se fondent dans le décor rural du centre de l’Angleterre où se déroule cette nouvelle divagation sur les pas de John Clare.

Exceptionnel : vendredi 20 août à 19h puis à 21h une fois de plus le jour fera place à la nuit c’est une chose à ne pas rater : à 19h Cécile C. de passage à Saint-Nazaire entre le centre de la France et Brest présentera sa nouvelle performance parlée [aka spoken word] qu’elle nous a dit vouloir spécialement faire au P9 (on lui demandera pourquoi)

Nouvelle session WAou à Saint-Nazaire. L’exploration continue avec un nouveau groupe : CHENG Lan, Margaux CHRISTIE, Anne DEPOUTOT, Viviane RAVIER, Antonin VERHULST, ZHOU Zhang, accompagné.e.s de Ralf NUHN et de Jérôme JOY. Comme les deux premières fois, cela se passe pendant les vacances étudiantes (mais bon en tant qu’artistes la relation aux vacances est toujours particulière). On profite d’une accalmie de la pandémie. On se déconfine. Et en même temps, paradoxalement, pendant ces périodes troubles, le 89 prend l’allure d’une sorte de sanatorium spécial : tout y est calme, accalmé, et à la fois s’électrise.

ANDREW KÖTTING Pour rappel : Cycle des cinémas : Le cinéma d’Andrew Kötting : backwards in time étape 4 (2022-01) : Edith Walks (2016-2017) étape 3 (2021-08) : By Ourselves (2015) étape 2 (2020-12) : Lek and the Dogs (2017) — annul. — réman. — occup. étape 1 (2020-09) : The Whalebone Box (2019) notre chronologie inversée des projections : The Whalebone Box 2019 → Lek and the Dogs 2017 → Edith Walks 2016 → By Our Selves 2015

Des images restent encore du lendemain de la projection de Lek and the Dogs d’Andrew Kötting, 2ème session de projection du cycle annuel :

backwards in time (second step) Dans les ruines fumantes et décrépites, les dernières traces disparaissent, alors que l’humain dépossédé ne voyait déjà plus ce qui venait de lui arriver, il remontait la pierre, sans nuance ou presque. Nous marchons toujours dans la nuit, mais le feu s’est éteint, sans nous avoir consumé tout à fait. Une danse, dans la fumée, d’un enfant et d’une meute de chiens, fait fleurer une rémanence, mais sans assurance.

POUR DES RAISONS INDÉPENDANTES DE NOTRE VOLONTÉ, NOUS DEVONS ATTENDRE UN PEU AVANT DE REPRENDRE LE CYCLE “À REBOURS” DE L’ŒUVRE D’ANDREW KÖTTING ET LE VISIONNAGE DU FILM LEK AND THE DOGS. la suite de la projection sera là… Andrew Kötting himself…

Andrew Kötting fouille dans l’humain, sa chair, son esprit, son animalité et parmi toutes les traces qu’il ne finit pas de laisser de son existence. Ses fragilités comme son sempiternel manque d’humilité. C’est drôle – oui l’humour – comme la clairvoyance de Kötting fait danser la fatuité, ou comment l’intime couche un « son, comme une rumeur sans aucun écho » envoyé loin. Mais si… à mesure de cheminements dans l’onirique vitalité humaine, d’ajustement des territoires de réconciliation du là et des ailleurs, une coquille se calcifie plus ou moins, autour de nous, un récit sans doute.