Construction d’un dispositif pébipologique… : Dans la salle d’essais, un carré au sol est dessiné à l’aide de scotch de peinture de largeur fine. Sur le mur opposé, au droit de la double-porte, est accroché un miroir carré avec collé sur celui-ci un carré de feutre noir beaucoup plus petit. Au regard de ce mur, près de la fenêtre (elle aussi double), est collé à une hauteur légèrement différente un second carré de feutre noir.

À la séquence qui incroyablement se déroule sur le terrain, vient s’adjoindre, en réponse ou pas, en écho, en parade ou en charade, en double aventure peut-être, une seconde séquence complètement aléatoire et élaborée à la table (au 89 ou tout-à-fait ailleurs) par un agent extérieur à l’aventure… …ce qui est douteux ou troublant, car ce dernier ne peut qu’interpréter, avec ces maigres outils et ses propres éléments, à partir des seuls indices transmis par Jeanne et Marie les deux protagonistes… …et ainsi s’élabore une histoire parallèle encore plus improbable…

Le roman-feuilleton prend de l’allure. Et bing ! On est sur le terrain. Un film à distance commence, par images envoyées par surprise. Un film, voire un reportage, sur comment deux humaines se retrouvent en prise avec un environnement étrange, exhorbitant et exubérant, et envisagent de vivre conséquemment sur une planète où les oiseaux ou bien les fourmis ou bien encore les moustiques (cette dernière hypothèse étant la plus probable) sont devenus l’espèce dominante…