L’équipe des Jardins des Mesures propose des plantations sur les plans d’herbe au milieu des barres d’immeubles comme une sorte d’extension des jardins du 89 et d’ainsi penser les espaces “entre” ou les espaces “non qualifiés” comme des espaces “du commun” à expérimenter individuellement. Un geste urbain et simple plein d’urbanité… . .

À force d’observer, on commence à voir des structures un petit peu partout, c’est-à-dire des formes qui se détachent, qui deviennent récurrentes et qui forment des patterns qui restent dans l’œil. On voit une piste d’atterrissage se dessiner sur la friche du P, trace archéologique d’une ancienne cité (Machu Picchu ?), il y a aussi des récipients, des contenants, des ouvertures géométriques, etc., puis : on se met à fabriquer nous-mêmes des formes, très colorées, celles du MIP…

Phase 2 – désiksification, charge des x Les objets mis en lumière sont maintenant vêtus d’une histoire, d’une potentialité (témoignages) et d’une représentation (photographies). C’est la phase 2 après la phase 1. 1ère proposition : travailler autour d’un protocole photo en trois temps : 1/ exposition 2/ fragment 3/ filtre->masquage . . x=le truc-de-voiture-avec-des-poils-à-moitié Exposition x2 Vers un masque x’= et le pneu ?

Une sculpture étrange loge dans les bois… . . résurgence de longues traditions : . . … en faisant en apparaître d’autres dans les jardins autour du 89… … sans que personne ne s’en étonne… . . … ou bien encore, en suivant le pont-cordon de Ralf, c’est dans le lointain sur le terre-plein qu’on en distingue… . . … jusqu’au jour où une architecture naît…

Phase 1 – journée « clean quartier » à Avalix. On a mis un temps d’arrêt, une pause, dans le protocole de l’action appelée « clean quartier ». La maison de quartier avait organisé une demi-journée de ramassage de déchets dans les bois et la cité d’Avalix. Dans le protocole de sensibilisation, on a posé un micro et un appareil photo pour observer, décanter les traces des x, susciter de la narration…

Une nouvelle zone d’expérimentation va frayer dans les dédales carnavalesques. Le protocole mis en place pour l’instant : une première phase de recherche, d’échanges des connaissances, vécus, pistes de recherche, de réalisations etc. : le vendredi on se retrouve 14h30-16h30, avec une présentation + des échanges ensuite une immersion dans le projet carnaval d’Avalix : pendant les “pauses-cafés” organisées par la MDQ d’Avalix, savoir/comprendre ce qui s’y construit, les enjeux, les envies, les représentations, les grincements etc.

Le périmètre du bâtiment 89 dessine un rivage. En surplomb du grand terre-plein correspondant à l’ancien hôpital, quelques-uns d’entre nous y ont vu un lac, plus ou moins asséché selon les saisons. Un coup d’œil sur le plan vu du ciel en donne la dimension. Le terre-plein est une surface de projection : il permet d’envisager de nombreux projets, de feux de camp et de cascades, questionnant les distances et les échelles (c’est ce qu’envisage La Pébipologie en le nommant P).