LE PROJET NEUF
2024-07-27 - Projection du film : Une île et une nuit
Samedi 27 juillet
20h Discussion et repas partagé
(chacun.e vient avec une contribution au dîner)
21h Projection
(en plein air si le temps le permet)
Participation libre en soutien aux Pirates
Une île et une nuit, un film des Pirates des Lentillères │ 2021-2023 │ 1h40 │ 16mm
Film auto-produit, auto-diffusé, basé sur la participation bénévole
Une île et une nuit est un film qui retrace l’histoire du quartier Libre des Lentillères à Dijon. Quartier autogéré en lutte contre un projet urbain d'“écocité”, il raconte la remise en culture, pendant 13 ans, des 8 derniers hectares de terres maraîchères de la ville, avec les pratiques et les usages qui s’y sont déployés : habitat collectif, maraîchage, jardinage, auto-construction, événements festifs et culturels, etc.
Pour plus d’infos sur cette lutte : infos
Une île et une nuit est un film fiction réalisé au cours des deux dernières années par les habitant·es et usagèr·es du quartier. De l’écriture au montage, en passant par le tournage, chaque étape a été collective.
Une île et une nuit est un film en itinérance. Parcourant les routes, il mouille sa pellicule dans ces autres contextes et tisse des liens entre des expériences créatives et autonomes. Cette tournée sera l’occasion de partager une œuvre collective et transmettre cette expérience de lutte, d’autogestion et d’inventions de formes de vies collectives.
Pour suivre la pérégrination du film : itinérance
Avec cette escale à Saint-Nazaire, la projection d’Une île et une nuit nous donne l’occasion d’évoquer des sujets auxquels nous sommes sensibles, d’échanger sur cette possibilité d’habiter la ville autrement. La projection aux jardins, cernés par des terrains aplanis en attente de leur élévation verticale (ancien hôpital, maisons 105, 107 et 109, bientôt l’ex-trésorerie), donnera une couleur particulière pour parler du film, de l’expérience artistique qu’il a représentée, des imaginaires qu’il déploie, et de la lutte des Pirates, sous ses aspects quotidiens mais aussi ses dimensions juridiques et politiques, ses questionnements urbanistiques, sociaux, etc. Échanger aussi sur la place des habitant.es et artistes en particulier dans les mutations actuelles des villes.
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