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2022-09-02 - NOMOS NOMADE#3
LE PROJET NEUF ACCUEILLE NOMOS NOMADE#3
Retrouvons-nous dans la joie et la bonne humeur ce vendredi 2 septembre à partir de 20h au P9.
Au programme : Projection XP 16mm en plein air et cantine à prix libre. (Possibilité de repli en intérieur si le temps n’est pas clément)
5 sublimes films pour flotter de la naissance d’un fleuve à la voûte céleste :
Rose LOWDER - La Source de la Loire (Première projection publique française !)
Le film commence dans l’Ardèche avec le Mont Gerbier de Jonc (alt. 1551 m) d’où coule la « véritable » source, la source officielle, la plus distante de l’embouchure de la Loire (1012 km), le plus long fleuve sauvage de France. L’œuvre regarde de tout près temporellement les premiers kilomètres de l’écoulement des eaux du fleuve. Le son du lieu nous rejoint à la fin.
Chris WELSBY - Color Separation
Ce film est basé sur le procédé de la séparation des couleurs. Un film à haut contraste a été utilisé trois fois pour enregistrer les couleurs primaires à partir d’une caméra fixe. Dans l’image composite qui en résulte, toute chose qui se meut, s’incarne dans la couleur primaire ou secondaire, tandis que tout ce qui est fixe a été filmé trois fois avec les trois filtres et représenté selon les couleurs «exactes».
Gary BEYDLER - Venice Pier
«Le dernier des films de Gary Beydler, consiste en un parcours enivrant le long de la jetée de Venice, tourné au cours d’une année entière. A bien des égards il s’agit d’une promenade cinématographique : Gary explore la façon dont un même support filmique répond diversement aux saisons, aux lumières, aux climats et aux heures différentes. Les images, tournées sans ordre spatial, sont ensuite montées de manière à recomposer une progression linéaire et constante, de sorte qu’on avance à travers un véritable désordre chronologique, certains cuts pouvant représenter un bond de plusieurs mois en avant ou en arrière. Il en découle un impressionnisme diaphane, envahi d’une vive et saisissante clarté.» (Mark Toscano)
David DUDOUIT - L’Ile de Sein
Ce sont des images filmées en Super8 sur l’ile de Sein, gonflées par la suite en 16mm. Dans une démarche qu’on pourrait définir ethnographique, David Dudouit s’attache à nous montrer le quotidien de l’ile et de ses habitants. Les journées se répètent, le cinéaste revient parfois sur les lieux filmés la veille. Du fait de la prise de vue en image par image, le temps se retrouve compressé et le rythme du film nous emporte dans une sorte de transe.
Jeanne LIOTTA - Observando el Cielo
Sept ans d’enregistrement des espaces célestes, sept années d’images recueillies au sein du chaos cosmique et inscrites sur du 16 mm, et ce à partir de différents lieux, sur ce trépied de caméra qu’est la Terre. Cette œuvre n’est ni une métaphore, ni un symbole, mais un affect à l’égard d’un fait dans la brume de la perception, à travers laquelle le temps coule. Des enregistrements radios, au naturel, à très basse fréquence, de la magnétosphère en action, permettent à l’univers de parler en son nom propre. The Sublime is Now. Amor Fati !
des productions artisanales du laboratoire de développement de Mire
Arnaud Benoist - La Cantinière dort
Élodie Ferré - Paluderie
Et en bonus, perf et concert pour attendre la tombée de la nuit.
Au plaisir de vous y croiser !
Projet Neuf :
89, boulevard Jean de Neyman
Saint-Nazaire