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2022-06-14 - OPEN SUMMER #3 - cycle des cinémas : Émilie Aussel (3) : sa filmographie

Cycle des cinémas.

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introduction

Émilie Aussel, cinéaste et vidéaste est née en 1980 à Montpellier. Elle vit à Paris et Marseille. Diplômée des Beaux-Arts de Montpellier en 2001, et de la Villa Arson à Nice en 2003, Emilie Aussel a terminé sa formation au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, à Tourcoing, Promotion Jean Luc Godard (2004 - 2006). Elle réalise des vidéos et courts métrages montrés dans divers festivals en France et à l’étranger. Parallèlement à ses films, elle collabore à des créations chorégraphiques, théâtrales et musicales pluridisciplinaires et élabore ainsi des récits et/ou des installations vidéos destinées à la scène.

Émilie Aussel s’est affirmée dans le paysage du jeune cinéma français à la faveur de plusieurs courts métrages composant une œuvre naissante des plus cohérentes, depuis L’ignorance invisible (35mm, 21mn, 2009), produit par le G.R.E.C (le Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques) en 2009. Ses films mettent tous en scène des jeunes gens, pas forcément sortis de l’adolescence ou bien en passe de le faire, dans un registre de docu-fiction dans Do You Believe in Rapture ? (DCP, 43mn, 2013) ou en ancrant la narration dans la fiction, de manière très différente, sinon contrastée, avec Petite blonde (15mn30, 2013) et Ta bouche mon paradis (28mn, 2016).

En 2009 donc, le tournage d’un court-métrage à Marseille fut le déclencheur. Quelques années plus tard, trois court-métrages ont suivi, produits par Shellac. Des films de bande et de solitude interrogeant le rapport à l’intime et au collectif où se racontent des histoires d’amitié et d’amour pour faire le portrait d’une jeunesse consciente d’elle-même, non dépourvue d’humour, d’ironie et de romantisme. Une jeunesse en quête d’absolu et de communauté émotionnelle, cherchant ici-bas ce quelque chose qui la dépasse. Parallèlement, Émilie Aussel mène aussi de nombreux ateliers cinéma avec des adolescents et des jeunes adultes. Chaque atelier est le moyen d’être au contact de jeunes gens qui pourraient peupler ses récits, de les inviter à écrire, à jouer, à filmer, à parler d’eux, de leurs sentiments, de leurs rapports aux autres, au monde. Elle mène également des workshops en École d’Arts, en École d’art dramatique ou avec le G.R.E.C..

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filmographie

Ta bouche mon paradis (2016)

emilie aussel Emilie Aussel, Ta bouche mon paradis, HD, 29mn, 2016.

  • https://shellacfilms.com/films/ta-bouche-mon-paradis
  • https://vimeo.com/704441189
  • L’un après l’autre, des membres de diverses constellations d’amour ou d’amitié s’engueulent ou se tendent, se révèlent fragiles ou désirants, se cherchent et se révèlent, à propos d’un tirage de dés, d’un voyage ou d’une moquerie. Plusieurs d’entre eux concluent qu’il suffit qu’un homme s’habille en femme pour toutes les séduire. « On s’ennuyait un peu mon cœur et moi », chante Julio Iglesias… jusqu’à ce qu’une fête les réunisse.

Do you believe in rapture ? (2013)

emilie aussel emilie aussel Emilie Aussel, Do you believe in rapture ?, DCP, 43mn, 2013.

  • http://www.lussasdoc.org/film-do_you_believe_in_rapture_-3,36671.html
  • https://vimeo.com/704439633 (extrait)
  • https://vimeo.com/99117997
  • Quatre jeunes de 20 ans, Louise, Sara, Luc et Nicolas traversent les derniers instants de leur adolescence, entre histoires d’amour et d’amitié, skateboard, musique et fête. Ils trainent, se lient, s’affrontent, existent dans leur rapport à l’autre. Réunis sous un ciel étoilé, le groupe vit cette dernière nuit comme le passage vers un nouveau cycle.
  • Croire ou ne pas croire au ravissement : telle est la question qui taraude ces jeunes gens qui deviennent doucement des adultes. L’une raconte son besoin de regarder passer ses pensées. L’autre explique banalement sa sécheresse avec les femmes par son premier chagrin d’amour. Un troisième écrit sur un mur « Nos souhaits sont des souvenirs provenant du futur ». Ils forment encore une bande, et le lendemain d’une nuit de feu de camp et de drogue, ils se passent de l’eau salée sur le visage.
  • Moyen-métrage de Émilie Aussel. Marseille. Dans l’attente d’un phénomène astral, quatre amis de 20 ans traversent les derniers instants de leur adolescence. Réunis sous le ciel étoilé, ils vivent cette nuit comme la fin d’un cycle. Ce film est un portrait, le portrait d’une génération confuse et lucide, parfois mélancolique mais vivante. Le film mêle fiction et documentaire et articule ainsi deux types de récits, la mise en scène de la vie concrète du groupe dans le présent de l’action, et l’enregistrement de la parole individuelle où chaque protagoniste se livre, expose ses sentiments, sa personne et réagit à ce qu’il est en train de vivre.

Petite blonde (2013)

emilie aussel Emilie Aussel, Petite blonde, HD, 12mn30, 2013.

L’Ignorance invincible (2009)

emilie aussel Émilie Aussel, L’Ignorance invincible, 35mm, 21mn, 2009.

  • https://vimeo.com/20641926
  • https://vimeo.com/484448806
  • Des étendues rocailleuses parsemées de pins accueillent des villas, et de hauts immeubles. Noé et Elie aménagent dans une maison sur les hauteurs de ce vaste quartier. Dans la maison, les anciens locataires ont abandonné quelques affaires. Parmi elles, il y a le journal enregistré sur cassette d’une adolescente. La voix brumeuse d’Anaïs raconte ses émois et dévoile à Noé et Elie l’étrange jeu de son groupe. Ils ont décidé d’arrêter de parler.

Edenville (2008)

emilie aussel Émilie Aussel, Edenville, DV color, 16mn40, 2008.

  • https://vimeo.com/20658254
  • Un homme et une femme se croisent et se retrouvent dans une station balnéaire déserte. Ils évoluent dans un lieu incomplètement dévoilé où fragments d’architecture et de paysage cohabitent avec une mer omniprésente. De la découverte à la disparition, un retour est possible.

Blade Affection (2006)

emilie aussel

emilie aussel Émilie Aussel (et Claire-Mélanie Sinnhuber, compositrice), Blade Affection, installation multi-écran, voix et électronique live), 40mn, 2006.
https://www.lefresnoy.net/fr/Le-Fresnoy/production/2006/performance/148/blade-affection

  • Une relation d’amitié entre trois jeunes personnes, Hilla, Hoover, Hercule, leurs retrouvailles, la raison de leur séparation. Ils ont roulé longtemps, se sont égarés dans un paysage singulier, une jetée de blocs de béton cubiques.

Pris au souffle (2005-2006)

emilie aussel
emilie aussel emilie aussel emilie aussel emilie aussel Émilie Aussel, Pris au souffle, super 16mm, 15mn, 2005-2006.
https://www.lefresnoy.net/fr/Le-Fresnoy/production/2005/film/85/pris-au-souffle

  • Trois familiers vivent dans une campagne aride. Rose est absorbée dans ses pensées. Dora, adolescente de quatorze ans, veut connaître l’amour. Son aîné, Vladimir, lui dit d’y aller. Dora fuit.

Le Sourire (2004)

emilie aussel Émilie Aussel, Le Sourire, vidéo noir et blanc, 13mn, 2004.

  • http://emilie.aussel.free.fr/index.php?Le-sourire
  • Un couple d’une cinquantaine d’année est assis à la table d’une salle à manger. Il le journal, elle fume. Dans la cuisine, elle verse des lentilles sur la table et commence leur tri. Il la rejoint un instant, il lui demande " Qu’est-ce que tu as ?", elle répond " Je souris". Il sort son verre à la main, marche dans le jardin, jusqu’au bassin. Le tri fini, elle mange des dattes avec douceurs, puis retourne à la salle à manger.

emilie aussel

  • vidéos 2001-2006

Émilie Aussel, L’appartement, vidéo, 12mn, 2006.
Émilie Aussel, Hoover , vidéo loop, 2006.
Émilie Aussel, Pris, vidéo, 15mn, 2005.
Émilie Aussel, Scrubbing, vidéo, 7mn, 2004.
Émilie Aussel, La Bande, vidéo, 4mn, 2003.
Émilie Aussel, La tache de lait, vidéo, 13mn, 2003.
Émilie Aussel, Sous elle, vidéo, 6mn, 2003.
Émilie Aussel, Communauté domestique, vidéo, 14mn, 2002.
Émilie Aussel, Sans titre (Exil), vidéo, 3mn, 2002.
Émilie Aussel, Sans titre (La Mariée), vidéo, 3mn, 2002.
Émilie Aussel, La neo-zoologie du Docteur H, vidéo, 3mn, 2001.
Émilie Aussel, Damam, vidéo, 9mn, 2001.

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(Crédits pour les images : Émilie Aussel, Shellac)

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