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2021-02-27 / 2021-03-01 - l’artiste Isabelle Paga rend visite
En quelques mots :
C’est un
Groupe de recherche
La périphérie entretient un lien avec la circularité. Elle désigne un éloignement, une limite, un lieu en opposition par rapport à un centre, voire un regard. Que définit-elle ? Que déplace-t-elle ? Des territoires, un entre-deux, une empreinte, des déplacements, un regard… Un « péri-sable »… Là où déjà il se peut qu’on périsse, là où le désert commence… Le mouvant ? Où en est le centre ? Est-il plein ou vide ? La périphérie est une mise en tension, une caresse cartographiée, un écart : une définition du centre, un détourage. Elle questionne trois éléments : un centre, une marge et l’espace entre ces deux points. Elle est une certaine architecture de l’entropie, un lieu d’échange et de transformation. Abordant cet espace dans un format éditorial, se succéderont des reprises selon différents médium(s) : son, objet, mouvement, images fixes et/ou animées…
Projet Périphérie
Ce projet invite des artistes et architectes à explorer cinq média déclinés autour de cette thématique. À savoir : l’édition, le son, la vidéo, les nouveaux média, l’installation dans l’espace urbain.
Le Collectif
Le Collectif Périphérie est un groupe de recherche dont le centre est en déplacement constant. C’est une manière d’être en recherche, d’extraire sa pensée des espaces conventionnels d’exposition. Ce déplacement instaure un basculement, un décalage dans la conception, la perception de l’œuvre qui tente d’ouvrir une interrogation, un dialogue. Le travail du Collectif Périphérie n’a pas pour vocation de réaliser une œuvre commune, mais de penser le Collectif comme un point d’émergence de confrontation, de coalitions de nos imaginaires. Dans la pluralité des recherches et des discussions de ses membres, nous essayons d’ouvrir des tentatives exploratoires : une manière d’arpenter, de cheminer autrement et par le déplacement, de créer un étirement du regard ou au contraire un focus sur une multitude de détails.